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Il y a eu 10 ans, le 28 mars 2018, je lançais 'L'Indépendant du 4e" quelques jours après le 2e tour des municipales de 2008. Ce blog a toujours eu vocation a mélangé des articles sur le Patrimoine, la vie locale et la chronique politique locale.
Comme une loi de février 2017 -voulue par Mme Hidalgo- a décidé la fusion entre les 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements (avec une mise en œuvre complète pour les prochaines municipales de 2020), j'ai décidé à cette occasion de donner un nouveau titre à mon blog qui devient "L'Indépendant du Coeur de Paris, 1er, 2e, 3e, 4e". Je devais faire cette annonce le 28 mars 2018 à l'occasion d'une petite fête avec quelques lecteurs fidèles mais l'actualité en a décidé autrement. En raison de la Marche blanche pour dénoncer l'antisémitisme et le crime odieux perpétré contre Mireille Knoll j'ai annulé cette petite célébration.
"L'Indépendant du Cœur de Paris, 1er, 2e, 3e, 4e" va me permettre d'étendre mon champ d'investigation à un périmètre considérablement étendu ce qui me donne de nombreuses idées d'articles nouveaux à écrire. Cela va me permettra aussi de suivre de près la mise en place de la mairie de secteur qui réunira les quatre arrondissements lors des prochaines élections municipales auxquelles je ne manquerai pas bien sûr de m'intéresser (avec la même constance que celle que j'ai montré jusqu'ici pour le seul 4e arrondissement).
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L'Indépendant du Coeur de Paris, 1er, 2e, 3e, 4e
Le 28 mars est un jour important pour ce blog. C'est en effet, il y a tout juste 10 ans que je publiais le 1er article sur l'Indépendant du 4e. J'avais prévu à cette occasion de faire une petite fête avec des lecteurs assidus de l'Indépendant et d'annoncer une nouvelle étape dans la vie du blog. J'ai décidé de reporter tout cela car je n'ai pas le coeur au célébrations en ce 28 mars 2018.
En effet à 11h30, je vais participer dans un établissement scolaire à la minute de silence dans le cadre de l'hommage national au gendarme Arnaud Beltrame puis à 18h je serai à la marche blanche organisée pour dénoncer le crime antisémite de Mireille Knoll, une rescapée de la rafle du Vel d'Hiv.
Voici le dernier article de "L'Indépendant du 4e" (j'expliquerai pourquoi mercredi prochain). Il fait partie d'une série qui j'ai particulièrement apprécié d'écrire depuis la création de ce blog : celle consacrée aux animaux du 4e.
En effet, pendant la crue de fin janvier/début février 2018, mon attention a été attirée par les nombreuses mouettes que l'on pouvait voir sur les bords de Seine.
Cela m'a conduit à faire une recherche qui -je l'avoue- m'a énormément appris. Ces mouettes sont des oiseaux migrateurs qui viennent de toute l'Europe (voir un article passionnant sur le "Les Oiseaux en Ville" paru en 2007). Elles hivernent à Paris avant de repartir vers l'Europe du Nord pour y passer l'été.
Le Journal le Parisien a aussi consacré un article à ce sujet en 2017 (voir le lien suivant) : on y apprend que" les mouettes rieuses" que l'on peut voir à Paris ont une envergure de 85cm à 1,10m et un poids de 195 à 374g. La population de ces animaux a baissé de 30% en Europe de l'Ouest entre 2007 et 2017.
Je me suis rendu compte que sur le blog "Vivre le Marais", Dominique Feutry avait déjà consacré un article à ce sujet en août 2014.
On peut pour finir cet article évoquer un club de natation (un sport qui ne m'est pas indifférent) qui a choisi de prendre comme nom "Les Mouettes de Paris".
Sur la place de l'Hôtel de Ville, on trouve devant le portail central plusieurs statues. Parmi, elles, on peut voir celle-ci. Une femme très dénudée qui tient un compas dans la main droite et une tablette dans la main gauche.
La statue est assise sur un tas de livres avec un globe qui représente les signes astrologiques :
Quand on regarde le socle sur le côté gauche, on peut voir la signature :
L'artiste qui s'appelle Jules Blanchard a vécu de 1832 à 1916. Ce sculpteur a joué un rôle important dans le programme de reconstruction des années 1880 puisqu'on lui doit aussi une des statues les plus célèbres de la façade de l'Hôtel de Ville : celle qui représente le "Boccador" (l'architecte de l'Hôtel de Ville Renaissance) sous les traits de Théodore Ballu (l'architecte de la reconstruction du bâtiment après l'incendie sous la Commune). [Voir mon article sur cette statue paru le 18 avril 2012].
La statue de la science date de 1882. Elle symbolise cette foi dans les progrès scientifiques qui caractérise le XIXe siècle. Cette sculpture n'est pas sans rappeler les canons de la beauté antique. Son visage a quelque chose qui nous rappelle la Vénus de Milo. Une foi dans la science qui a été quelque peu ébranlée dans notre monde post-moderne par les ravages auxquels les innovations ont pu conduire au cours du XXe siècle.
Ce matin avait lieu la messe annuelle de l'Union Nationale des Combattants à l'église Saint-Paul-Saint-Louis. Comme chaque année, les porte-drapeaux étaient venus en nombre (d'autant plus que cette année c'était l'ensemble de l'UNC du département qui était concernée). A la fin de la messe, il y a eu une sonnerie aux morts avec tambours et clairons (ce qui est toujours impressionnant dans une église).
Parmi les présents réguliers (dont je fais partie) de cet hommage aux soldats morts pour leur pays, on comptait les deux élus d'opposition Vincent Roger (Conseiller régional et conseiller d'arrondissement du groupe LR) et Jean-Pierre Plonquet (Conseiller d'arrondissement du groupe UDI-MODEM).
Cependant, cette année, étaient aussi présents le député de la circonscription (c'est-à-dire Pacome Rupin [LREM] élu en juin dernier) et le maire du 4e (Ariel Weil [PS]). Par le passé, nous n'avons pas été habitués à une telle "Union Sacrée" pour cette messe commémorative. Je n'ai pas mémoire de la présence lors d'une édition précédente de la présence concomitante du maire et du député.
Il faut donc féliciter à la fois les élus qui sont habituellement présents à cette messe pour leur assiduité, et la présence de ceux qui ont fait la démarche de venir cette année ! Cette présence est importante pour les membres de l'association qui est chargée de perpétuer la Mémoire des Soldats qui ont combattu pour la France, surtout en cette année où elle fête le 100e anniversaire de sa création (qui a eu lieu quelques jours après l'Armistice de 1918).
Pour en savoir plus sur l'Union Nationale des Combattants voir le lien suivant : UNC
Le problème des locations saisonnières est une des plaies qui touche Paris et tout particulièrement le 4e arrondissement. Dans mon immeuble, le phénomène était devenu tellement insupportable (je passais mon temps à devoir expliquer à mes voisins les règles à respecter) que c'est une des raisons pour lesquels je me suis "délocaliser" du 4e en 2013.
Mardi soir à la mairie du 4e, une réunion était organisée pour faire le point concernant l'action des pouvoirs publics pour lutter contre ce phénomène :
Une des mesures à prendre serait de réduire (comme c'est le cas dans de nombreuses autres villes), la durée maximale pendant laquelle un logement peut être mis en location saisonnière sur une année.
Voici un nouvel article de la série consacrée aux cartes postales du 4e arrondissement. Elle représente l'île Saint-Louis depuis le pont de Sully. Elle a été envoyée en 1909 comme en atteste la date écrite dessus et le tampon d'affranchissement.
A l'arrière-plan, on reconnaît la silhouette de Notre-Dame sur l'île de la Cité. Dans toute la partie gauche, on peut observer le quai de Béthune.On peut se rendre compte en allant sur place que la vue a peu changé depuis :
Si on regarde de près il y a quelques différences importantes :
1 : Le pont de la Tournelle a radicalement changé d'aspect. J'ai déjà expliqué à plusieurs reprises que ce pont a été reconstruit après la 1ère Guerre mondiale car il posait des problèmes pour la navigation (voir notamment mon article du 24 octobre 2011) :
2: Un seul immeuble du quai de Béthunes a changé d'aspect. Celui qui se trouvait à l'angle avec la rue Poulletier :
3 : Il y avait un double escalier qui descendait vers la Seine le long du quai de Béthune. Il a disparu :
Enfin on remarquera qu'en 1909, le long du quai du Béthune il n'y avait pas d'arbres alors qu'aujourd'hui, des arbres qui ont déjà l'air vénérables rythment le quai.
Une pensée toute particulière pour une famille sympathique qui se reconnaîtra et qui habite le quai de Béthune.
Je consacre, comme presque chaque année depuis la création de ce blog il y aura bientôt 10 ans, un article consacré à la semaine du Marais chrétien. Il s'agit de la 21e édition. Elle a pour thème cette année la "Lumière".
Comme à chaque fois, ce festival culturel comprend des conférences, des visites, des concerts dans les lieux de culte (église, temple, synagogue) et les mairies d'arrondissements du 3e et du 4e.
Vous pouvez retrouver le programme par ce lien.
Le tronçon de piste cyclable qui se situe boulevard Morland (dans le quartier Arsenal) est un vrai modèle d'aménagement très apprécié des cyclistes : une voie pour les vélos à la fois distincte de la chaussée et du trottoir. Un axe particulièrement sécurisé donc.
Cependant, depuis début janvier, des travaux ont conduit à la neutralisation de l'extrêmité Ouest de cette voie à la hauteur du Pavillon de l'Arsenal. Comme on le voit sur la photographie qui ouvre cet article le marquage et l'affichage sont très clairs quand on circule en direction de l'Ouest. On comprend qu'il faut tourner à droite pour contourner le pavillon de l'Arsenal.
Quand on fait ce contour, on se rend compte qu'un marquage provisoire permet de comprendre qu'il faut rejoindre la rue de Sully :
Évidemment, ce dispositif provisoire est beaucoup moins sécurisé que la piste cycliste à laquelle sont habitué(e)s les vélocistes.
Cependant, là où cela devient vraiment périlleux, c'est pour les cyclistes qui eux vont dans l'autre direction. Quand on est habitué à prendre cette piste cycliste, on se retrouve brutalement devant un panneau :
Je sais que cela a laissé plus d'un usager perplexe. Preuve que ce dispositif n'est pas forcément optimal, le panneau qui apparaît sur la photo ci-dessus a été complété par toute une série d'informations :
Je persiste à penser que dans une grande métropole mondiale comme Paris, on pourrait peut-être un peu améliorer les dispositifs d'information relatifs aux déviations. Le contournement est certes provisoire mais comme les travaux doivent encore durer plusieurs mois (au moins jusqu'en juin car ils ont été prolongés en raison de la crue de la Seine), on peut peut-être envisagé une amélioration très rapide ? Cela ne paraît pas invraisemblable...