20 avril 2012, l'île de la Cité vue du square de l'Hôtel de Ville
Deux photographies prises cette année. Elles témoignent du fait qu'avec un ciel orageux, la lumière du soleil rend notre arrondissement encore plus beau. Le clair obscur, il n'y a rien de mieux !
26 septembre 2012, le quai de l'Hôtel de Ville, vu depuis le pont Marie.
"L'été indien" est le titre d'une célèbre chanson de Joe Dassin. Cette expression désigne une période de redoux observée assez régulièrement à la fin du mois d'octobre ou dans les premiers jours de novembre (l'été de la Saint-Martin) dans les zones tempérées de l'hémisphère Nord.
Le lundi 22 octobre dernier (le jour où j'ai pris les photos du quai d'Orléans qui accompagnent cet article), nous avons connu un épisode météorologique de ce genre. A la station de Paris-Montsouris, le thermomètre a enregistré une température de 24,3°c (sous abri). Le record du 22 octobre 1989 ( 24,8°c) n'a pas été battu.
En tout cas, en plein coeur de l'automne, il était amusant de voir à nouveau des Apollons exposer leurs pectoraux au soleil....
La météorologie du mois d'avril a été plutôt curieuse. Nous avons eu de nombreuses journées avec des alternances de soleil et d'averses orageuses. Un mois d'avril avec des giboulées de... mars.
Cela m'a cependant donné un moment de plaisir le 20 avril. En effet, en passant le long du quai de l'Hôtel de Ville, j'ai eu le plaisir de voir un rayon de lumière qui mettait superbement en valeur la cathédale Notre-Dame et la pointe Est de l'ïle de la Cité.
J'accompagne cet article avec trois photos qui témoignent de manière très imparfaite de la magie de la lumière.
Un moment très bref puisque quelques minutes plus tard des trombes d'eau se sont à nouveau remises à tomber !
On a pu le constater que le 15 mai nous avons eu droit à nouveau à une nouvelle journée orageuse du même genre...
Voilà un article que l'on pourrait considérer comme un marronnier (c'est-à-dire en langage journalistique un sujet que l'on peut faire cycliquement chaque année) puisqu'il est consacré à la floraison du cerisier de la rue des Barres. J'ai déjà parlé de cet arbre il y a 3 ans (voir l'article du 3 mars 2009)
Je tenais cependant à lui consacrer un article à nouveau cette année pour deux raisons :
1°) Ce cerisier est particulièrement beau cette semaine. En raison du mois de février rigoureux, la floraison a pris du retard mais de ce fait elle est particulièrement abondante dans cette 2e moitié du mois de mars.
2°) Pour avoir été au Japon fin février, je peux témoigner que dans ce pays aussi, le mois de février a été particulièrement rigoureux et de ce fait la floraison des arbres avait aussi du retard. Les pruniers qui fleurissent avant les cerisiers avait bien du mal à montrer leurs fleurs. On peut donc penser qu'au Japon aussi les arbres sont devenus particulièrement beau dans le pays d'où le cerisier de la rue des Barres est originaire : l'Empire du Soleil levant.
Ce cerisier me permet donc d'avoir une nouvelle pensée pour le Japon !
Le jeudi 3 février, place Edmond Michelet vers 17h
En créant ce blog, j'ai vraiment pensé aux chroniques tenues par des Parisiens dès le Moyen Âge. J'aime rappeler qu'à l'époque dans ce genre d'écrit, les phénomènes météorologiques tenaient une grande place. C'est pourquoi, j'aime de temps en temps écrire des articles pour la catégorie "climat" de ce blog.
Or, ce mois de février 2012 aura sa place dans les annales. Après une fin d'année très douce et un mois de janvier identique, les températures ont plongé pendant toute la première quinzaine de février. Le froid a été particulièrement rigoureux puisqu'en journée, les tempétatures ne dépassaient pas 0°c et que la nuit elles ont frisé avec la barre des -10°c.
La neige a été beaucoup moins abondante qu'en décembre 2010, mais il y a tout de même eu plusieurs petits épisodes neigeux, notamment le dimanche 5 février et le mercredi 8 février.
Un petit manteau de neige tombé dans la nuit du 4 au 5 février (une vue de la rue du Roi de Sicile)
Pour la 1ère fois dans mon immeuble, les canalisations d'évacuation ont été gelées pendant quelques heures... Du jamais vu ! Voilà peut-être aussi une conséquence du fait que comme beaucoup d'appartements sont très peu occupés par leurs propriétaires, une partie de la tuyauterie est sous-utilisée.
Une pensée bien sûr pour tous ceux qui vivent à la rue. Cette vague de froid a fait plusieurs morts parmi les SDF à Paris (mais cette fois-ci pas dans le 4e arrondissement à ma connaissance).
La Seine vue du Pont Louis-Philippe (la pointe Ouest de l'île Saint-Louis) le 4 janvier 2012
Les chroniques anciennes tenues par des Parisiens étaient ponctuées de crues de la Seine. Si celle-ci ne rythme plus autant notre vie que par le passé, j'aime observer très régulièrement les variations du niveau du fleuve. En traversant la Seine avant-hier, je me suis rendu compte qu'elle était bien haute... Tous les Parisiens, même ceux du 4e n'ont peut-être pas observé cette élévation du niveau de la Seine.
Les médias ne se pencheront sur la question que si la crue devient exceptionnelle ce que bien sûr il ne faut pas souhaiter en raison des dégâts que cela peut provoquer.
La Seine vue du Pont Saint-Louis, vue vers le quai d'Orléans (sur l'île Saint-Louis), le 4 janvier 2012
J'ai la chance de pouvoir observer la Seine depuis mon plus jeune âge, et plus particulièrement à Paris depuis plus de 15 ans. Sans être devin, je peux prédire que, s'il continue à pleuvoir dans les jours qui viennent, la circulation sur les voies sur berges risque d'être coupée à cause des eaux fluviales... La nature risque de nous offrir grandeur nature l'expérimentation de fermeture de ces voies routières que la mairie de Paris n'a pas souhaité mettre en place avant la mise en place du nouvel aménagement des quais voulu par le maire et sa majorité (un aménagement auquel pour ma part je suis favorable mais je ne vois pas pourquoi l'idée de faire une expérimentation a été rejetée).
C'est le 14 novembre 2011 que pour la 1ère fois je suis monté dans une rame automatique de la ligne 1. Depuis même si de nombreuses rames sont encore conduites par des "humains", j'ai revécu à plusieurs reprises cette expérience qui permet de découvrir autrement la traversée du 4e arrondissement par la ligne 1 quand on se place en tête ou en queue.
J'ai attendu Noël pour que l'on sache si la publicité que l'on a pu voir depuis plusieurs mois était prémonitoire. Tel est le cas puisque Paris n'a pas été recouvert par un manteau de neige en ce mois de décembre 2011, contrairement à ce qui s'était passé en 2009 et en 2010 (pour ma part seul mon passage en Rhénanie du Nord- Westphalie m'aura permis de voir des paysages enneigés au début des vacances scolaires de Noël).
Je tiens à souhaiter un joyeux Noël à tous les lecteurs de l'Indépendant du 4e !
Quai d'Orléans le mercredi 28 septembre 2011
Ces derniers jours, une phrase revient dans toutes les conversations "incroyable, le temps que nous avons". Cela fait en effet plusieurs jours que ça dure : il faut beau et chaud en cette fin septembre/début octobre. Le thermomètre dépasse tous les jours la barre des 25°c.
Cela me donne l'occasion d'écrire un petit article consacré à la météo comme j'aime le faire de temps en temps pour tenir cette chronique qui s'inspire pour partie de celles écrites à l'époque où les aléas climatiques étaient vraiment importants dans la vie quotidienne.
Mercredi après-midi, je suis allé faire une série de photographies pour immortaliser ce beau soleil. Je publie avec cet article des photographies du quai d'Orléans que j'ai prises à cette occasion.
Pour ceux qui avaient la chance de pouvoir en profiter, le quai avait une vraie ambiance de plage estivale :
J'ai même pu prendre en photo un courageux (et surtout un inconscient) qui a jugé que la chaleur justifiait une petite trampette rafraîchissante dans la Seine :
Une vraie ambiance Paris-plage donc en ce début de l'automne 2011 qui de plus ne coûte pas un sou aux contribuables parisiens... Que demandez de plus !
Le soleil va briller au moins encore jusqu'à lundi. Il faut en profiter car cela risque de ne pas durer très longtemps.
(une vue du pont Marie)
J'ai fait ces deux photographies hier dans le 4e arrondissement pour immortaliser sur deux particularités :
1°) Cela faisait des années que nous n'avions pas eu un temps aussi beau à Paris pendant une si longue période. Hier, encore il n'y avait pas un nuage dans le ciel du 4e. L'an dernier j'avais publié un article le 25 mai car l'arrivée du beau temps avait été bien tardive. Cette année, la sécheresse est bien sûr un problème pour les agriculteurs mais à Paris, nous sommes beaucoup moins concernés... pour le moment. Il ne faudrait quand même pas que cela dure trop longtemps.
2°) Cette année comme l'an dernier le 1er et le 8 mai sont tombés un week-end. De plus en 2011, le jeudi de l'ascension est tombé en juin ce qui fait qu'il n'y a eu aucun jour férié en mai. Il faudrait vérifier mais je pense que cela doit arriver très rarement dans le calendrier. Il faut que le le 1er et le 8 mai tombent un samedi ou un dimanche et que Pâques tombe très tard pour que l'ascension ne tombe pas en mai. L'an dernier, l'ascension était tombée le 13 mai. J'ai regardé un calendrier perpétuel. L'ascension ne tombera plus jamais en juin d'ici 2035 !
Aujourd'hui, il doit encore faire un temps superbe et chaud mais je ne pourrai pas en profiter car je ne fais pas le pont. Nous ne sommes pas très nombreux à travailler aujourd'hui.
La météo annonce du mauvais temps pour le reste du week end. Tant pis !
Une pensée pour les nombreux retraités qui lisent ce blog pour lesquels le problème des ponts et des jours fériés est un lointain souvenir...
La tour Saint-Jacques est un des monuments que j'affectionne particulièrement dans le 4e arrondissement. Cela, d'autant plus que j'en ai été privé pendant la longue restauration qui a duré pendant une grande partie des années 2000 pendant lesquelles elle avait été masquée. Je lui ai déjà consacré plusieurs articles : le 31 août 2008, Tour Saint-Jacques un splendide come back et le 24 janvier 2009, la tour Saint-Jacques de nuit.
Les épisides neigeux de décembre me permettent de publier une suite avec les reliefs de la Tour Saint-Jacques mis en évidence par un petit manteau de neige.
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