A l'angle de la rue du Temple et de la rue Saint-Merri, en hauteur, quand la lumière du soleil le permet on peut admirer ce bas-relief. Je n'ai rien trouvé sur ce décor urbain qui doit avoir été sculpté il y a plus de 200 ans.
A l'angle de la rue du Temple et de la rue Saint-Merri, en hauteur, quand la lumière du soleil le permet on peut admirer ce bas-relief. Je n'ai rien trouvé sur ce décor urbain qui doit avoir été sculpté il y a plus de 200 ans.
Rédigé à 08h29 dans 04 Quartier Saint-Merri , Anges du 4e , Statues et décors sculptés | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Voici un autre article que j'avais écrit pour le 4e que j'aime :
Au centre de la place des Vosges, on peut "admirer" une statue un peu cachée par les arbres : celle de Louis XIII dit le "Juste" roi de France de 1610 à 1643.
Richelieu avait fait ériger cette statue en 1639. L'ouvrage fut renversé à la Révolution. Nous devons l'oeuvre actuelle à la Restauration. Je ne résiste pas à l'envie de vous citer la description de cette statue faite dans un ouvrage de Georges POISSON : "Le souverain affiche un air niais et absent sous la couronne de lauriers. A tout prendre le cheval est plus expressif que le cavalier. De plus, les sculpteurs, délaissant le bronze, traditionnel pour les statues équestres, avaient choisi le marbre, qui ne permet pas la légèreté des supports : ils ont dû placer un tronc d'arbre pour supporter son ventre, ce qui n'ajoute rien à la légèreté ni à la véracité de l'ensemble".
On peut même ajouter que Louis XIII est disproportionné par rapport au cheval. On a l'impression que les pieds du roi vont presque traîner dans le sol comme le montre cette autre photo. Les deux sculpeurs qui se sont commis à faire cette oeuvre d'art, Dupaty, puis Cortot, ont mis 11 ans à la réaliser. On aurait pu ranger cet article dans la catégorie "peut mieux faire" mais finalement cette statue a son charme...
A lire : Georges POISSON, Guide des statues de Paris, Les guides visuel, Hazan, 1990
Rédigé à 08h02 dans 01 Quartier Arsenal , Patrimoine , Statues et décors sculptés | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Voici le 2e article que j'avais publié sur le 4e que j'aime à propos des anges du 4e. Le prochain article de la série sera donc un inédit !
2e épisode de la série consacrée aux anges du 4e arrondissement. Ces hauts reliefs décorent l'entrée du presbytère Saint-Merri, rue de la Verrerie. Ils datent du milieu du XVIIIe siècle et sont dans un style de transition entre le rococo (dont les putti sont un décor fréquent) et le néo-classique auquel on peut penser par la sobriété du reste de la façade).
Sur le style de cette époque vous pouvez aussi lire l'article consacré sur le 4e que j'aime à la façade de l'hôtel de Chenizot sur l'île Saint-Louis.
Rédigé à 14h33 dans 03 Quartier Saint-Gervais , Anges du 4e , Patrimoine , Statues et décors sculptés | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
J'ai l'intention de continuer la série que j'avais commencée sur le "4e que j'aime" à propos des anges du 4e arrondissement (série dédiée à Aurélie !). Je vais d'abord republier les deux articles que j'avais fait paraître à ce sujet. Voici le premier :
Les anges et les angelots ont été un motif fréquent depuis le Moyen-Âge. On peut en voir de nombreux dans des décors plus récents comme ici sur une des portes d'un immeuble du quai de l'Hôtel de Ville. Ce magnifique ouvrage en ferronnerie doit certainement dater du XIXe siècle. Cet article ouvre une série dédiée à Aurélie qui a attiré mon attention sur les nombreux "anges" que l'on trouve un peu partout dans l'arrondissement. Ce sont ces petits détails infiniment nombreux qui, aux côtés des monuments célèbres, font la richesse du patrimoine de notre arrondissement.
Rédigé à 14h13 dans 03 Quartier Saint-Gervais , Anges du 4e , Patrimoine , Statues et décors sculptés | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Voici un autre article que j'avais écrit pour le 4e que j'aime. J'ai choisi cette photographie pour illustrer mon nouveau blog indépendant et donc je republie cet article :
Pendant longtemps, quai de l'Hôtel de ville, une grande statue située devant l'Hôtel de ville était cachée de la vue par les arbres. La tempête de 1999 a eu au moins un mérite : celui de pouvoir admirer, depuis la Seine, Etienne Marcel à cheval. Cela permet d'évoquer la triste histoire d'un dirigeant de la ville de Paris qui rêvait d'un destin national...
Il faut tout d'abord rappeler qui était Etienne Marcel. Ce personnage né au début du XIVe siècle a occupé à partir de 1354 la fonction de "prévôt des marchands" (l'équivalent actuel du maire). Les temps étaient durs puisque la Grande Peste avait ravagé Paris quelques années plus tôt et que la France était en guerre avec l'Angleterre.
Lors de la bataille de Poitiers (1356), le roi Jean II est fait prisonnier sur le champ de bataille. Il est envoyé à Londres et une rançon est demandée aux Français. La situation devient de plus en plus difficile. Le dirigeant provisoire est le jeune fils du roi, le Dauphin Charles. A Paris, Etienne Marcel joue un rôle prépondérant dans les Etats généraux réunis pour collecter l'argent nécessaire.
En février 1358, une véritable révolte urbaine éclate à Paris. Etienne Marcel, n'hésitant pas à louvoyer entre les différentes factions - voire à pactiser avec l'ennemi - et s'appuyant sur la foule tente d'imposer son autorité au Dauphin. Cela se finit fort mal pour lui : après avoir été adulé pendant des années par la population de Paris, le prévôt des marchands est sur le point de prendre la fuite quand il est surpris près des portes de Paris le 31 juillet 1358 : il est massacré par la foule.
Cette statue, oubliant la triste fin d'Etienne Marcel, a été érigée à cet endroit suite à un concours de 1882. L'artiste choisi était le Toulousain Jean-Antoine Idrac. Il n'a pas pu finir son oeuvre car il est mort de la typhoïde en 1883. Le cheval est donc dû à un autre Toulousain : Laurent Marquestre. Le monument en bronze de 4700 Kg a été inauguré le 15 juin 1888.
La municipalité voulait par cette statue protester contre la décision de laisser la municipalité de Paris sous la tutelle du préfet. Le gouvernement républicain ne souhaitait pas risquer de revivre les débordements révolutionnaires de la Commune de 1871. (Il faudra en effet attendre 1977 pour que les Parisiens puissent élire un maire en la personne de Jacques Chirac). Ironie de l'histoire, le gouvernement de l'époque refusa d'assister à l'inauguration, et c'est le célèbre préfet Poubelle (celui qui a donné son nom à cet objet fort utile pour la propreté des rues) qui inaugura la statue devant un grand nombre de maires invités pour la circonstance...
Rédigé à 07h55 dans 04 Quartier Saint-Merri , Histoire locale , Patrimoine , Statues et décors sculptés | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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