Lors du Conseil d'arrondissement du 2 mars 2009, Vincent Roger, le "leader" de l'opposition municipale a posé une question relative à la fermeture annoncée de l'école maternelle François Miron.
La maire du 4e, Dominique Bertinotti, a confirmé l'information : cette école fermera ses portes à la rentrée 2009. Ce sont ainsi trois classes de maternelles accueillant 40 enfants qui seront supprimées (c'est le nombre qu'elle a donné). D'après la maire, cette décision (prise par l'Education Nationale) permet d'éviter une fragilisation des autre écoles maternelles du 4e arrondissement.
Madame Bertinotti a admis que cette situation était la conséquence de la chute du nombre d'enfants dans le 4e arrondissement et elle a fait référence à une question qui avait été posée lors d'un Conseil d'arrondissement concernant la baisse du nombre d'habitants (J'étais l'auteur de la question).
Pour remédier à cette triste situation qui conduit à la fermeture d'une école plus que centenaire, il faudrait rendre le quartier plus accueillant aux familles comportant plus d'un enfant. Cela ne passe pas tant forcément par une densification de notre arrondissement que par une vraie politique pour faciliter la qualité de vie des familles avec notamment le développement d'espace pour respirer, des logements suffisamment grands et pas trop chers et une certaine tranquillité nécessaire pour vivre sereinement... Il est vrai que lors de la réunion consacrée à la rue des archives le 12 février 2009, la maire a eu la malencontreuse idée d'affirmer que si on voulait vivre dans le calme il fallait vivre ailleurs que dans le 4e arrondissement.
Donc, si la mairie du 4e arrondissement n'est pas directement reponsable de la décision de fermer cette école, on peut quand même y voir un effet des priorités de la municipalité actuelle qui ne fait pas assez pour retenir les ménages de la classe moyenne qui ont la malencontreuse idée de faire des enfants.
Vous pouvez retrouver une information dans un article publié sur le Post.fr (On n'y parle pas de 40 enfants mais de 72...).
Dans le quartier, on peut aussi voir cette affiche chez certains commerçants riverains. Elle montre que malgré la réunion d'information organisée par la mairie, certains usagers de l'école continuent de considérer que Mme Bertinotti est responsable de cette fermeture. (Comme on le voit sur le slogan final). La photo a été prise hier mercredi 18 mars.
Il existe surtout un blog où il est possible de signer une pétition.
Il est bien sûr évident que la future affectation des locaux (il semble que l'un des buts de la maire soit de récupérer les locaux pour agrandir le collège François Couperin situé juste à côté et qui à l'étroit dans ses murs) ne devra pas conduire à endommager la splendide façade de cette école avec la nef de Paris du XIXe portant la mention "Fluctuat sed non mergitur" (Elle flotte mais ne coule pas).... Ce n'est pas le cas de l'école François Miron !
la solution : l'homoparentalité !
Rédigé par : Patrizia | jeudi 19 mars 2009 à 09h18
Comment pouvez vous ainsi "informer"? Pourquoi les responsabilités sont-elles biaisées? Vous savez que la fermeture de cette école ne relève pas de la responsabilité de la mairie. Et pourquoi taire que la politique de logements sociaux (je fais référence à la récente inauguration rue de Turenne) a pour objectif de faire revenir des couples avec enfants dans ce quartier.
Rédigé par : Geneviève Bourgoin | jeudi 19 mars 2009 à 20h54
Étant une ancienne "pensionnaire" de l'école François Miron, je suis particulièrement touchée par cette fermeture qui, à mon avis n'est pas une solution.
Maintenant, je vais répondre à Mme Bourgouin. Si je puis me permettre, vous n'êtes pas logique. Vous dites que ces nouveaux logements sociaux (au nombre de 11 qui vont du studio au 4 pièces) permettront l'arrivée de familles. Alors, pourquoi fermer une école si de nouvelles familles permettraient de la remplir ?
De plus, petit coup de gueule personnel : ces logements sociaux permettent l'arrivée d'habitants d'autres arrondissements alors que les habitants du 4ème sont envoyés ailleurs...
Ahhh stratégies politiques quand tu nous tiens...
Rédigé par : Aurélie | samedi 21 mars 2009 à 12h35
Les services municipaux pourront-ils un jour détruire les banderoles apposées devant les écoles, en opposition totale avec le principe de neutralité du service public ?
Rédigé par : Lionel | samedi 28 mars 2009 à 18h02