Piscine Saint-Merri, vendredi 8 octobre 2010 à 11h30
Le hasard a voulu que je publie, hier matin, un article consacré à l'architecte de l'école Sain-Merri, bâtiment dans lequel est aussi situé la piscine Saint-Merri.
J'ai écrit un article le 27 juin dernier à propos de la fermeture pour travaux de cette piscine (la seule du 4e arrondissement) pendant tout l'été. On pouvait espérer qu'après une aussi longue fermeture, la piscine pourrait enfin fonctionner. Pour mémoire, le 1er article paru sur ce blog, le 28 mars 2008, avait déjà pour sujet "les mystères de la piscine Saint-Merri" et les nombreux dysfonctionnements qu'elle connaît.
On pourra comprendre mon agacement car, après la réouverture de la piscine il y a seulement trois semaines, j'espérais au moins que je pouvais compter désormais sur un bon fonctionnement de l'établissement. J'avais programmé toute ma journée de travail d'hier pour pouvoir consacrer un temps à mon sport favori : la natation. A 11h30, j'ai donc été assez déconfit de trouver portes closes avec cette affiche annonçant un problème technique.
En matière de piscines, Paris est dans une situation calamiteuse . Les équipements sont vétustes. Les horaires complètement inadaptés. Lors de mon séjour cet été à Hambourg, j'ai pu profiter d'une piscine ouverte tous les jours de l'année de 6h30 à 23h. Je n'en viens pas à rêver de m'établir chez nos voisins allemands, mais j'aimerais que vraiment Paris se bouge en matière de piscines. Bertand Delanoë avait comme slogan de campagne en 2008, "Paris, un temps d'avance". Pour ce qui est des piscines, dans le centre de Paris, on a des années de retard...
Dela-Noë apparemment pas sauvé des eaux et l'auteur tellement dépi-T que son Sain-Merri en a perdu le sien!
Rédigé par : Romiscope | dimanche 10 octobre 2010 à 16h06
J'ai moi-même fréquenté assiduement cette piscine dans les années 80, pour en reprendre le chemin ces dernières années : aucun changement, à part la création des casiers dans les vestiaires. Toujours aussi peu nette, les douches plus tièdes que chaudes, le bassin trop froid et pas propre, et une ventilation terrifiante apportant fortes odeurs de chlore, tabac froid et gaz brûlés de voiture au raz du bassin et dans les toilettes des vestiaires. J'ai renoncé à suffoquer dans l'eau froide, malgrè l'excellence de la plupart des professeurs d'aquagym...
Cette piscine est indispensable et devrait être une priorité, avant l'aménagement très discutable et d'un coût exorbitant du jardin des Halles ou celui des voies sur berge que l'on voit plutôt mal engagé en l'état actuel du projet
Rédigé par : Monique B-F | lundi 08 novembre 2010 à 17h56