Nous célébrons cette année le 100e anniversaire de Georges Pompidou (né le 5 juillet 1911) qui a été président de la République. A cette occasion, une immense affiche décore la façade du Centre Pompidou :
A l'intérieur du Centre Pompidou, on trouve à plusieurs endroits des portraits du chef de l'Etat décédé au pouvoir le 2 avril 1974 avec des citations qui montrent son goût pour la Culture et pour l'Art moderne :
On peut rappeler que Georges Pompidou était normalien. Il était agrégé de Lettres (arrivé 1er au concours). Il a publié une superbe anthologie de la poésie française. Ô grande époque où le Chef de l'Etat était un intellectuel ! Je ne suis pas un défenseur d'un élitisme désuet mais je suis convaincu que pour pouvoir exercer la charge d'incarner la France il faut avoir une certaine hauteur de vue et ne pas tomber dans le populisme.
Remarquons aussi que Georges Pompidou parlait très bien l'anglais tout comme Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac. Heureuse époque où nos chefs de l'Etat étaient à l'aise dans la langue de Shakespeare...
DSK doit être parfaitement "fluent" en anglais maintenant !!!
Rédigé par : Nizar | samedi 12 mars 2011 à 15h09
Georges Pompidou inspire le respect, comme le Général de Gaulle, même à ceux qui ne l'ont pas suivi politiquement.
Mais il ne faudrait pas limiter son impact à son anthologie, qui est un recueil de poèmes choisis (où est la valeur ajoutée ?) et à ces déclarations sur l'art qui, mal interprétées, se réduisent à encourager tout ce qui provoque. La provocation peut être créative mais elle ne doit pas être une fin en soi pour des pseudo artistes qui n'ont que cette corde à leur arc.
Gérard Simonet
Rédigé par : gererd simonet | lundi 14 mars 2011 à 08h08
Tout à fait d'accord, Gérard ; je pense que l'essentiel consiste à bien s'entourer qualitativement plutôt que quantitativement, encore faut-il trouver des partenaires à la hauteur, afin de remplir au mieux les tâches régaliennes. L'histoire a illustré plus d'une fois les "bien-faits" apportés à un pays par un bon ministre écouté d'un sage "monarque" : c'était sans doute il y a bien longtemps...
Rédigé par : Monique B-F | mercredi 16 mars 2011 à 16h13