L'adjoint à la Culture de Paris, Christophe Girard, avait consacré un article pour se féliciter dès le mois de mars de la fin des "pans de laideurs" (voir son article du 4 mars 2011, "enfin des pans de laideurs disparaissent").
Les photos qui illustrent l'article d'aujourd'hui, toutes prises en août 2011, montrent que les "pans de laideurs" ont fait un peu de résistance. Elles montrent aussi que l'on a le droit de ne pas être d'accord avec les fatwas architecturales de l'adjoint à la Culture de la Ville de Paris. Ces bâtiments n'étaient pas sans un certain charme. Le reflet d'un beau ciel bleu ou des façades des vieux immeubles sur les miroirs n'étaient pas si affreux que l'on a bien voulu le prétendre.
Avec les travaux, ces bâtiments prennent encore un peu plus de gravité. Je ne peux m'empêcher de penser au tableau de William Turner, The fighting temeraire, en voyant ces bâtiments progressivement désossés... Je devrais écrire "déconstruits" puisque c'est le langage "politiquement correct" utilisé sur les panneaux d'information...
J'ai déjà publié le 21 juillet 2009, un article à propos des pavillons Willerval.
Je suis bien d'accord avec vous, c'est à la fois un acte d'architecture et une grande humilité que de construire un bâtiment qui réfléchit ceux qui l'entourent. Il serait bon aussi pour la gouverne de M. Girard, soutien de Madame Aubry, qu'il sache que si toutes les constructions de Willerval devaient être détruites il faudrait aussi songer au palais de justice de Lille...
Rédigé par : Maguy | dimanche 11 septembre 2011 à 11h08