Au 1er tour de la présidentielle, j'ai soutenu François Bayrou et malgré son résultat décevant, je persiste à penser que ce candidat avait le courage de dire la Vérité aux Français. Il n'a pas été entendu et il faut en prendre acte. "Vox populi, vox dei "(à moins qu'on remette en cause la démocratie...)
Donc, l'approche du 2e tour de la présidentielle me conduit à revenir à cette question fondamentale posée par Vladimir Illitch Oulianov, alias Lénine, en 1902, Que Faire ? ( Что делать? ["chto dielat ?"]).
Voilà en quelques idées simples la réponse vers laquelle je m'oriente :
1°) Je ne suis toujours pas un grand fan de la personnalité du président actuel et de certains aspects de sa politique. Son discours très à droite pour la campagne m'a fortement déplu mais finalement je me dis que je n'avais rien vu venir puisque malgré ce discours très à droite, il a fait 27% des voix et Marine Le Pen a fait 18%. On imagine ce que cela aurait donné s'il avait pris les positions très modérées que personnellement je soutiens.
2°) J'ai soutenu François Bayrou car je pensais qu'il était mieux placé pour battre François Hollande. En effet, le programme socialo-écologiste ne me plaît pas du tout. Je suis contre l'arrêt rapide du nucléaire et je pense que la priorité n'est pas à trouver de nouvelles idées de dépenses publiques. La dette est un problème qu'il faut prendre à bras le corps.
3°) François Hollande a été mon professeur a Sce po au début des années 1990 et j'ai de l'estime pour la personne. Cependant, je n'ai pas la certitude qu'en cas de crise grave, il aurait l'autorité nécessaire pour affronter les difficultés. Avec Sarkozy, on est tranquille de ce côté là !
Bref, on aura compris vers quel choix je m'oriente. En soutenant François Bayrou, j'ai eu un grand plaisir à rencontrer des femmes et des hommes qui viennent d'horizons très différents. Je sais que tous ne feront pas le mêmes choix que moi, ce que je respecte bien sûr.
Le choix vers lequel je m'oriente soulagera certains de mes amis qui ont soutenu Nicolas Sarkozy mais j'assume complètement celui que j'avais fait pour le 1er tour.
Malgré la sympathie que je peux avoir pour certains militants ou élus socialistes de l'arrondissement, je ne franchirai par le Rubicon à l'occasion de cette présidentielle. Tant pis si je ne suis pas dans le camp des vainqueurs. Cependant, rien n'est encore joué. Pour le 2e tour, on ne me reprendra pas à faire des pronostics pour le 4e ou pour la France ! De toute façon comme pour le 1er tour, à partir du moment où la participation est forte, c'est bien le peuple qui décide.
Tu ne seras pas le seul à ne pas franchir le Rubicon. Ave Caesar...Ton amie d'un lointain arrdt.
Rédigé par : joelle | samedi 28 avril 2012 à 11h03
Un petit week-end dans mes Vosges natales permettrait aux bobos du centre de Paris de mieux comprendre la France : Ils pourraient discuter avec ceux qui travaillent dur et qui pestent contre les trafiquants de drogue étrangers qui roulent en grosse cylindrées allemande alors qu'ils touchent le RSA, ceux qui constatent que les usines ferment en raison de la concurrence déloyale, ceux qui doivent adopter un gros chien ou acheter un fusil pour se protéger des cambrioleurs qui exercent en toute impunité. Oui, le peuple demande des frontières et un Etat qui les protège, alors que les bobos passent leurs week-end à se droguer en Hollande !
Rédigé par : Lionel | lundi 30 avril 2012 à 18h02
Deux réponses :
1°) Pourquoi pas aller en effet dans les Vosges, mais ce serait mieux si on y était invité par des natifs...
2°) En ce qui concerne la Hollande, je m'y rends fin juin mais si j'y vais c'est par ce que je suis un amoureux de peinture du Siècle d'or... et pas un consommateur de produits illicites (dont d'ailleurs la consommation est en train d'être réglementé aux Pays Bas).
Rédigé par : Réponse de l'Indépendant du 4e | mardi 01 mai 2012 à 12h24
Peut-être qu'il suffirait d'une ballade dans certaines banlieues, là où le candidat Hollande va à la pêche au vote halal.
Dimanche soir,à la sortie de l'aéroport international de Roissy, j'ai été accosté de manière agressive par des "cousins" qui faisaient le "taxi sauvage". Ils agissaient à quelques mètres des taxis officiels, en toute impunité et rabattaient de façon autoritaire de pauvres touristes vers des taxis complices.
En refusant leur offre de service, j'ai été insulté. J'ai répondu que ce qu'ils faisaient était illégal, malhonnête et ne donnait pas aux étrangers une bonne image de la France. En plus de la bordée d'injures j'ai eu droit à une surprenante remarque: "c'est fini Sarkozy" !!! Etonnant ! Comment ont-ils pu deviner en moi le sympathisant sakozyste ? J'ai vite compris que c'étaient mes propos sur la malhonnêteté et l'illégalité de leur action et la menace d'en référer à la police.
Je n'ose même pas imaginer ce que feraient ces "jeunes gens" en cas de victoire de leur candidat favori.
Question subsidiaire: peut-on considérer ces individus comme de "vrais" travailleurs ?
Rédigé par : [email protected] | mardi 01 mai 2012 à 16h52