Voici le 94e épisode de la série consacrée aux statues de l'Hôtel de Ville. Elle concerne la statue de Pache qui se situe au 1er étage à l'extrémité droite de la façade qui donne sur la place.
Jean-Nicolas Pache est né à Verdun le 5 mai 1746 et il est mort à Thin-le-Moutier dans les Ardennes le 18 novembre 1823. Il est jusqu'ici le seul personnage auquel j'ai consacré un article qui ne soit pas né à Paris ou dans sa banlieue.
Il faut dire que Jean-Nicolas Pache a été maire de Paris (comme quoi les parachutages ne sont pas une mode nouvelle !).
Issu d'une famille suisse, il fut un protégé du maréchal de Castries avant la Révolution française. Il avait de très nombreux contacts dans les cercles militaires. Cela le conduisit à devenir ministre de la Guerre d'octobre 1792 à février 1793.
En février 1793, il fut élu maire de Paris. C'est à ce titre qu'il fit graver sur de nombreux monuments parisiens "Liberté, Egalité, Fraternité ou la mort". Après avoir exercé cette fonction au plus fort de la Terreur, il finit par être arrêté le 21 floréal an II (10 mai 1794) lors d'une dernière purge décidée par Robespierre. Ce n'est qu'après l'exécution de ce dernier) qu'il fut libéré puis amnistié en Brumaire an IV (octobre 1795)
Après cela, il se retira à Thin-le-Moutier (Ardennes) où il resta jusqu'à sa mort un peu moins de 30 ans plus tard.
Sa statue est disposée de telle façon qu'elle fait pendant à celle de Bailly,1er maire de Paris, qui est situé à l'autre extrêmité de la façade au même étage. (Je le signale car c'est la première fois que je vois un semblant de logique dans la façon dont sont disposées les statues sur cet édifice).
La rue Pache est située dans le 11e arrondissement :
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Elle porte ce nom depuis un arrêté de 1885 après avoir été ouverte en 1883. Un legs de la IIIe République triomphante.
Curieux choix d'article pour ce 24 avril ! Dommage de ne pas avoir choisi de témoigner de la joyeuse ambiance d'hier soir place Baudoyer.
Rédigé par : Olivier | mercredi 24 avril 2013 à 14h48
Je ne tiens pas à faire partie de ceux qui font de la basse "récup" politique à laquelle on a pu assister tant dans le camp des "Pour" que de celui des "Contre" au mariage pour tous.
Je suis attaché à mon indépendance et donc si je ne me suis pas senti motivé pour participer à cette "joyeuse ambiance" j'en ai totalement le droit et personne n'a à me conseiller ce qu'il faut publier ou pas. Ce "devoir de réjouissance" m'indispose presqu'autant que la furie délirante des opposants.
Un peu de sérénité fera du bien à tout le monde !
Rédigé par : Réponse de L'Indépendant du 4e à Olivier | mercredi 24 avril 2013 à 22h30
Nulle injonction dans mes propos. Juste un étonnement.
Rédigé par : Olivier | jeudi 25 avril 2013 à 10h55
Ce qui est "étonnant" est de voir comme tout va mieux depuis cette sainte journée du 24 avril: chômage, licenciements, misère, violence, délinquance, impôts, etc... Toutes ces vilaines choses ont miraculeusement disparu pour laisser place à un adorable et gentil pays de bisounours.
Ce devrait être une journée fériée dorénavant.
Rédigé par : Nizar | mardi 30 avril 2013 à 16h18