Chaque 15 juillet depuis que ce blog existe, j'ai l'habite d'écrire un article à propos de l'église Saint-Paul-Saint-Louis en souvenir d'un jeune homme disparu trop tôt et qui était particulièrement attaché à ce lieu. La semaine dernière, j'ai refait un tour en cherchant une idée de sujet pour le 15 juillet 2015. Je pensais notamment écrire un texte à propos de restauration de la coupole qui donne un point de vue spectaculaire depuis l'extérieur (voir articles du 18 octobre 2014 et du 4 juin 2015) mais je me suis rendu compte qu'à l'intérieur ces travaux ne sont pas visibles comme le montre la photographie que je publie pour commencer cet article.
Cherchant donc une idée d'article, mon attention a été attirée par un rayon de soleil qui éclairait un des piliers de la nef.
C'est justement sur ce pilier qu'on trouve les traces d'une inscription qui grâce à ce rayon de soleil était très visible :
Or, le jeune homme auquel je pense en ce 15 juillet avait justement écrit un article sur le blog collectif auquel nous participions ensemble, "Le 4e que j'aime", à propos de cette inscription (voir article du 15 février 2008).
En hommage à son talent littéraire, j'ai choisi de republier les explications qu'il avait données :
La richesse historique et architecturale de l’église Saint-Paul-Saint-Louis est bien connue. Mais il est quelques détails qui peuvent échapper à l’œil. Le vieux monument est loin de ne porter que la marque de l’Ancien Régime : transformé en dépôt sous la Révolution, rendu au culte sous la Restauration, il est devenu au XIX° siècle une cible privilégiée de l’anticléricalisme. Ce vent de critiques contre la religion a atteint son paroxysme sous la Commune de Paris en 1871 et l’église Saint- Paul-Saint-Louis, comme de nombreux autres lieux de culte, a été vandalisée. C’est ainsi que l’on peut encore voir, sur une pile de la nef, le slogan « République française ou la mort », tracé par une main enflammée à l’encre rouge indélébile. Bien entendu, la tempête passée, les tentatives pour faire disparaitre cet encombrant graffiti ont été multipliées… sans qu’on y parvienne jamais tout à fait !
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