L'embouchure du Mississipy de Jean-Christophe DUCHON-DORIS +++ I (N°13119)
Cet après-midi du dimanche 25 juin 2006, dans le train du retour de Normandie, j'ai fini de lire le livre de Jean-Christophe DUCHON-DORIS, L'embouchure du Mississipy, collection 10/18 N°3777, 2003, réédition 2005.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est le 2e tome des aventures de Guillaume de Lautaret, procureur du roi. J'ai retrouvé avec plaisir les personnages des Nuits blanches du chat botté (voir N°13094), notamment sa promise Delphine d'Orbelet.
2°) Ce roman par son époque : 1701-1702, c'est-à-dire le règne du roi Soleil, est situé dans une époque qui ne me déplaît pas. En plus, il y a la narration d'une partie fine au château de Versailles, ce n'est pas mal fait.
3°) Le récit conduit Guillaume et Delphine en Louisiane sur les traces de Cavelier de la Salle. La Louisiane ne m'est pas indifférente car mon père a une vraie passion pour l'histoire de cette ancienne province française. Il y a un an en avril, mes parents sont partis là-bas avec l'association France-Louisiane. L'évocation de la fondation de Mobile, les jeux d'alliance avec les Amérindiens, la concurrence avec les Anglais... ce roman n'est pas mal fait.
4°) L'intrigue implique la rivalité entre les Jésuites, les Missions catholiques, les Huguenots en exil... ce n'est pas mal non plus.
5°) On est touché par la fougue avec laquelle Delphine espère retrouver son père dans les
Ce que j'ai moins aimé :
1°) La fin du roman arrive un peu vite. On reste un peu sur sa fin après avoir vécu tant de périples dans les marécages du Mississippi.
2°) Il y a, à nouveau dans ce roman, quelques dérives sexuelles inutiles notamment avec la prostituée de Paris aperçue sous un pont et sur laquelle Guillaume continue de fantasmer en Louisiane.
Un livre que l'on peut lire sans avoir lu le 1er tome.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.