"Tous les sots sont des opiniâtres, et tous les opiniâtres sont des sots" !
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 147, extrait de la pensée 181.
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"Tous les sots sont des opiniâtres, et tous les opiniâtres sont des sots" !
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 147, extrait de la pensée 181.
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Le secret des enfants rouges ++ I (N°13398)
Le 29 mars 2007, j'ai fini de lire le livre de Claude IZNER (pseudonyme de deux soeurs, Liliane KORB et Laurence LEFEBVRE), le Secret des Enfants-Rouges, Collection 10/18 N°3682, 2004, 315 pages.
Ce que j'ai aimé :
1°) Le livre nous replonge dans les aventures du libraire de la rue des Saint-Pères, Victor Legris et son associé Kenji Mori, avec un nouveau venu dans la famille un peu complexe : Joseph, le commis.
2°) Nous retrouvons la France de la fin du XIXe siècle, nous sommes en 1892 en pleine vague d'attentats anarchistes.
3°) Le livre nous permet à nouveau d'apprendre des anecdotes sur l'histoire de Paris au XIXe siècle et avant. Par exemple on apprend qu'à l'époque le XIe arrondissement était le plus peuplé de Paris et qu'il comptait le plus grand nombre d'indigents.
4°) Le livre nous permet de connaître la découverte de l'homme préhistorique par les chercheurs du XIXe siècle avec le problème posé par la théorie de l'évolution.
5°) La mise au point historique en fin d'ouvrage est vraiment bien faite.
6°) La richesse du vocabulaire d'époque et les différents niveau de langages de l'époque.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Je trouve l'intrigue vraiment tarabiscotée. On reste un peu sur sa fin.
2°) Les deux auteur(e)s ne se sont pas assez intéressées au contexte des attentats anarchistes qui sont vraiment beaucoup trop peu utilisés dans l'histoire.
3°) Une énorme bourde page 124 puisqu'on évoque "l'avenue Foch", héros de la Grande guerre alors que l'action se passe en 1892.
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A nouveau une nouvelle page sur mon site de photographies. Elle est consacrée à Nancy.
Rédigé à 19:44 dans 13 Modification de mon site photo | Lien permanent | Commentaires (0)
"Connaître son fort" "Cette connaissance sert à cultiver ce que l'on a d'excellent, et à perfectionner ce que l'on a de commun".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 52, extrait de la pensée 34.
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Ventes aux enchères au crédit municipal de Paris ++ I (N°13397)
Jeudi 29 mars 2007, à 10h30, je suis pour la première fois allé assister à une vente aux enchères du crédit municipal de Paris (rue des Francs Bourgeois, Paris 4e).
Ce que j'ai aimé :
1°) C'était la 1ère fois que j'assistais à une vente aux enchères. Il était vraiment intéressant de voir le déroulement. La façon où d'un simple geste, un des assistants peut faire monter le prix d'un objet de 10, 20, 50 ou 100 euros.
2°) Cela permet de découvrir des objets d'Antiquités très variés : hier, il y avait des locomotives, des peintures, des lithographies, des bronzes, des objets asiatiques, des sièges anciens, des affiches datant de la 1ère guerre mondiale. Il était possible de venir voir et toucher les objets la veille de 9h à 16h. J'ai donc pu ainsi admirer un lot de 3 magnifiques netsuke en ivoire, deux vases Imari et une tête antique en marbre.
3°) Le commissaire priseur qui dirigeait la vente n'hésitait pas à faire de l'humour, notamment lors de la vente de peintures très laides qui ne trouvaient pas preneurs. Il a lancé la vente en disant que c'étaient des objets parfaits pour offrir aux belles-mères... à des prix défiant toute concurrence : 10, 20 euros.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Tout d'abord, en arrivant dans la salle, j'ai été tétanisé pendant plusieurs minutes car j'avais l'impression que si je faisais le moindre geste j'allais me retrouver impliqué dans la vente. J'ai mis du temps à comprendre les gestes qu'il fallait faire. De même, c'est après pas mal de temps que j'ai pu voir les différentes étapes pour pouvoir payer puis emporter l'objet acheté. En gros, il vaut mieux venir avec plein d'argent liquide.
2°) Je reste justement un peu interloqué car on a vraiment l'impression que dans cette salle l'argent est roi. Il y a des types habillés parfois comme des miséreux, avec des sales têtes, on leur donnerait presque la pièce comme à des nécessiteux et on découvre qu'ils peuvent sortir de leur porte-feuille des liasses de billets de 50 euros qu'ils sortent négligemmant... Tout ça alors qu'à l'autre entrée de la cour, il y a des pauvres (beaucoup de personnes de couleur qui viennent déposer des objets pour avoir des prêts sur gage.) Le capitalisme n'est pas toujours très moral.
3°) Pour certains objets, les prix se sont envolés. Par exemple, pour une petite lithographie "Sur les quais de Notre Dame" de Louis Toffoli, estimée à 100-150 euros, les enchères sont montées à 420 euros. La tête antique en marbre est partie à 5200 euros.
4°) Il y a tellement de lots que le temps passe lentement. La vente a commencé à 10h30 et je suis parti à 12h20 après la vente du lot 187.
5°) J'aurais bien aimé avoir les netsuke. La vente a commencé à 60 euros et j'ai enchéri à 80 euros mais j'ai dû lacher prise car ils ont atteint 220 euros. J'étais un peu déçu car c'était un des derniers lots intéressants à vendre et du coup je n'ai pas acheté surenchéri sur d'autres lots vendus avant. Notamment une belle tête de Bouddha estimée à 300-400 euros et vendus 150 euros. De même, un vase XVIIIe siècle de la compagnie des Indes est parti à 220 euros alors qu'il était lui aussi côté à 300-400 euros. Pour les vases Imari, j'ai aussi fait une enchère à 100 euros mais ils sont partis à 220 euros aux aussi.
Rédigé à 10:38 dans 02 Sorties (expo, visites,...) | Lien permanent | Commentaires (1)
Je viens de créer deux pages sur mon site de photographies. Elles sont consacrées à Bar-le-duc et Saint-Mihiel (Meuse) et à Metz (Moselle)... et j'ai rajouté une photo de l'enceinte Vauban sur la page de Toul.
Rédigé à 20:34 dans 13 Modification de mon site photo | Lien permanent | Commentaires (0)
"Quand on se sent de l'émotion, la retenue doit battre la retraite, de peur de s'échauffer davantage la bile ; car alors tout se ferait violemment et quelques moments de furie, l'on s'apprêterait le sujet d'un long repentir et d'un long murmure".
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 213, extrait de la pensée 287.
Rédigé à 10:37 dans 12 L'art de la prudence : pensée du jour | Lien permanent | Commentaires (0)
Cyrano de Bergerac à la comédie française +++ (N°13396)
Hier soir, mercredi 28 mars 2007, nous sommes allés voir Cyrano de Bergerac à la Comédie Française.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est toujours un plaisir d'aller dans cette grande maison du théâtre. Nous étions en corbeille, au 1er rang, légèrement sur la droite par rapport à la scène. Nous étions donc très bien placés pour admirer la splendide salle de spectacle.
2°) J'aime beaucoup certaines tirades de Cyrano et c'est avec plaisir que je les ai retrouvées : "Un cap, une péninsule.." , la scène du balcon, la tirade du comte de Guiche admiratif envers Cyrano dans l'Acte V.
3°) Le personnage de Cyrano est attachant. Le Don Quichote français a du coeur.
4°) Certains décors étaient très réussis. Par exemple, dans l'acte II, la rôtisserie de Ragueneau ou dans l'Acte IV, le siège d'Arras.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Je ne suis pas convaincu par la performance de Michel Vuillermoz, l'acteur qui joue Cyrano, surtout dans le 1er acte. Il y a des tirades où il bouge tant qu'on ne comprend plus les tirades. C'est quand même dommage.
2°) La mise en scène de Denis Podalydès m'a laissé perplexe surtout pour l'Acte I. La projection sur un écran placé en hauteur du jeu des acteurs qui sont presque hors de la scène ne m'a pas convaincu.
3°) Les costumes de Christian Lacroix sont à mes yeux un vrai râtage. Je ne vois pas trop l'intérêt d'avoir transposé cette histoire dans une ambiance fin XIXe siècle, début du XXe siècle. Il s'agit certes de l'époque où Cyrano a été écrit par Edmond Rostand (1897) mais je ne vois pas l'intérêt.
4°) Il n'est plus possible d'aller prendre l'air sur les balcons pendant l'entracte. C'est fort dommage.
Rédigé à 10:32 dans 04 Spectacles | Lien permanent | Commentaires (0)
"La liberté est le plus précieux de tout don, et c'est la perdre que de recevoir [une faveur ou un présent]."
Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française, L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 213, extrait de la pensée 286.
Rédigé à 18:56 dans 12 L'art de la prudence : pensée du jour | Lien permanent | Commentaires (0)
Contre-enquête ++I (N°13395)
Aujourd'hui, mercredi 28 mars 2007, je suis allé voir le film Contre-enquête.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un film policier de série B, sans grand moyens mais le scénario est vraiment très bien ficelé... ceux qui auront vu le film comprendront pourquoi je parle de ficelage !
2°) Encore une fois, Jean Dujardin s'avère être un acteur de vraiment bonne qualité.
3°) Le film repose sur un sentiment fort pendant la plus grande partie du film : la perte d'une enfant de 9 ans violée et tuée.
4°) Le film est court. Pas de temps mort : la séance était à 15h, je suis ressorti à 16h40.
5°) Toujours content de voir Jean-Pierre Cassel dans un film (ici pour une brève apparition). C'est incroyable comme il a des faux airs à mon père.
6°) Je trouve assez amusant l'idée d'avoir appelé "Sarko" le molosse qui garde la caravane d'un des personnages du film. Je trouve ça marrant ce qui prouve bien que je suis tolérant car tout ceux qui me connaissent savent ce que je pense de Nicolas Sarkosy.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Ce n'est pas un film à grand moyen, ni un chef d'oeuvre. Tout le casting repose sur Jean Dujardin.
2°) Finalement, on se demande si ce film ne révèle pas en chaque spectateur des pulsions meurtrières contre les malades qui violent des enfants. L'abolition de la peine de mort reste une bonne chose et la loi du talion c'est le retour à la barbarie.
Rédigé à 18:51 dans 03 Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1)