Heliosse II

L'avocat de la terreur

L'avocat de la terreur ++ I (N°13492)

Ce soir, mardi 3 juillet 2007, je suis allé voir le film L'avocat de la terreur.

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce film permet de mieux connaître un personnage mystérieux : Jacques Vergès. Un personnage que j'avais vu intervenir à de nombreuses reprises dans l'émission Droit de réponse de Michel Polac. On retrouve le cynisme incroyable de ce personnage.

2°) J'ai appris beaucoup de choses sur la guerre d'Algérie. Je n'avais jamais entendu parler de Djamila Bouhireb, une "héroïne" terroriste FLN qui a été par la suite la femme de Jacques Vergès.

3°) Concernant les réseaux terroristes palestiniens et gauchistes des années 70, le film complète ce que l'on apprend dans le film Munich de Spielberg. Rien n'est simple, par exemple, j'ai découvert le rôle du nazi suisse François Genoud

4°) Le film permet de comprendre les réactions que peuvent provoquer le sentiment d'oppression.

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) Le film est très décousu. On a parfois du mal à suivre le fil conducteur.

2°) Certaines époques restent obscures. Il semble que pendant sa "disparition" de 1970 à 1978, Jacques  Vergès a soit été au Cambodge de Polpot, soit dans les réseaux palestiniens Proche Orientaux, soit ... au service des services secrets français.

3°) On éprouve forcément un malaise lorsque la salle s'amuse et certains rigolent lors des passages dans lesquels Vergès montre un cynisme incroyable.

4°) Le film se perd pendant peut-être une demi-heure dans les réseaux palestiniens et gauchistes en oubliant complètement le sujet du film.

L'histoire Suisse

L'histoire Suisse +++ (N°14390)

Le lundi 25 juin 2007, j'ai fini de lire le livre de Joëlle KUNTZ, L'histoire suisse en un clin d'oeil, Editions du temps, 2006.

Ce que j'ai aimé :

1°) Voilà un ouvrage synthétique qui permet de faire le point sur l'histoire d'un pays mal connue, celle de la Suisse. A Genève en mai, j'avais vainement cherché un tel ouvrage et c'est par hasard que finalement je l'ai trouvé à Paris.

2°) La plus grande partie du livre est une approche ville par ville. Cela montre que la Suisse contrairement à la France a eu des dynamiques locales très fortes et souvent indépendantes les unes des autres contrairement à la France.

3°) A retenir cette définition de l'Histoire d'un pays : "Il lui arrive d'être moins attachée à dire des choses définitivement vraies que des choses utiles à l'orientation et au rassemblement des siens" (page 11)

4°) Les illustrations rendent ce petit livre très agréable.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) On se perd parfois un peu trop dans l'événementiel et dans le nombrilisme local.

2°) Certaines pages donnent un peu trop dans le lyrisme helvétique.

La Reine Morte

La Reine Morte +++ (N°13481)

Le 15 juin, j'ai fini de lire la pièce de Henru de MONTHERLANT, La Reine Morte, 1942, Gallimard, 1947, Filio Théâtre N°100, 2006.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est une très belle pièce. La langue est magnifique.

2°) La pièce insiste sur le poids du pouvoir par l'intermédiaire du roi Ferrante.

3°) Une très belle tirade du roi Ferrante sur les courtisans : " De même qu'ils préfèrent obtenir par la menace ce qu'ils pourraient obtenir par la douceur, par la fraude ce qu'ils pourraient obtenir par la droiture, ils préfèrent obtenir par la l'hypocrisie ce qui leur serait acquis tout aussi aiment par la franchise : c'est le génie ordinaire des cours". (Acte I, tableau II, scène V, page 67).

4°) Toujours Ferrante à propos des personnages âgées : "Je ne sais pas pourquoi les hommes de cet âge (70 ans) feignent qu'ils vont vivre éternellement. Pour moi je ne m'abuse pas. Bientôt la mort va m'enfoncer sur la tête son casque noir. Je meurs d'ailleurs depuis longtemps ; il ne s'agit que d'achever la chose". (Acte III, scène I, page 129).

5°) La psychologie du roi Ferrante est très intéressant : il finit par tuer Ines juste pour montrer qu'il n'est pas faible.

6°) Une pièce magnifique sur les relations Père-Fils : Ferrante n'accepte pas la déception d'avoir un fils qui ne lui semble pas à la hauteur pour régner.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'auteur s'inspire d'une histoire fort belle : celle de Pierre Ier du Portugal qui sous le règne de son père Alphonse IV (1325-1357) tomba amoureux d'une femme (Ines de Castro) que le roi fit éliminer mais que Pierre Ier, une fois devenu roi, fit déterrer pour qu'elle soit couronnée reine : il ne reste rien de cette histoire dans la pièce.

2°) De même pour le contexte historique, on ne sait plus trop à quelle époque on est puisque la pièce fait allusion aux expéditions maritimes du Portugal qui auront eu fait lieu bien plus tard.

La Quincambosse

La Quincambosse +++ I (N°13476)

Vendredi 15 juin 2007, je suis allé au restaurant La Quicambosse, 13, rue Quincampoix, 75004 Paris IVe. Tel : 01.42.78.68.48. Une très bonne adresse.

Ce que j'ai aimé :

1°) Le cadre est sympa. La rue Quicampoix, une vieile rue de Paris. Le restaurant est à l'image avec une toute petite salle, une ambiance chaleureuse et une grande baie vitrée qui donne sur la cour intérieur.

2°) La cuisine servie est vraiment bonne. Aussi bien en ce qui concerne les salades copieuses et inventives que les plats du jour, du type cuisine traditionnelle : Tomates farcies ou boudin noir avec pomme et purée.

3°) Le service est très correct.

4°) C'est un restaurant 100 % NON FUMEUR.

5°) Les prix sont raisonnables compte tenu de la qualité de la cuisine. Compter environ 20-25 euros par personne.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le lieu est un exigu. Je n'aime pas trop partager la conversation avec les voisins.

2°) C'est une adresse fréquentée par beaucoup d'homos. Le serveur est un peu efféminé, mais cependant très sympathique et il maîtrise fort bien l'anglais.

3°) Il vaut mieux arriver tôt car comme la salle n'est pas très grande il y a peu de tables.

Trafic d'Or sous les Tang

Trafic d'or sous les Tang +++ (N°13471)

Le dimanche 10 juin 2007, j'ai fini de lire le livre de Robert VAN GULIK, Trafic d'or sous les Tang, collection 10/18 N°1619, traduit de l'anglais par Roger GUERBET,1985,réédition, 2004,  1ère édition en Français, 1965.

Ce que j'ai aimé :

1°) Nous voilà replongé dans ce livre dans les enquêtes policières du juge Ti au VIIe siècle, à l'époque des Tang.

2°) L'action se déroule dans un port de Chine de l'Est. On se rend compte de l'importance des trafics plus ou moins légaux avec la Corée.

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) On se perd un peu dans les personnages.

Trésor des chartes

Trésor des chartes +++ (N°13469)

Hier, samedi 9 juin 2007, je suis allé voir l'exposition "Trésor des chartes royales de Saint-Louis à Charles VII" aux Archives Nationales (Paris 4e).

Ce que j'ai aimé :

1°) Les collections de chartes présentées sont d'une qualité exceptionnelle. Certains documents sont très émouvants comme les textes qui organisent la régence de Louis IX et Philippe III (XIIIe siècle), le texte qui établit les régles de majorité pour les rois sous Charles V ou celui par lequel le Dauphin donne le Dauphiné au roi Philippe VI.

2°) Comme souvent lors des expositions aux Archives nationales, un petit guide est donné à chaque visiteur pour donner les explications sur chaque document exposé. Une mine d'informations que l'on peut remporter chez soi.

3°) On peut voir sur certaines chartes des portraits trés réalistes (semble-t-il) du roi Charles V... le début de l'art du portrait au XIVe siècle.

4°) Pour illustrer les chartes, les Archives ont fait venir de très beaux objets du XIIIe-XIVe siècles, notamment le sceptre de Charles V d'habitude exposé au Louvre.

5°) Un des rares endroits encore gratuits pour les enseignants !

6°) On se rend compte que dès cette époque de nombreux textes étaient écrits en français.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le nombre de chartes exposées est impressionnant mais devient à force un peu pesant...

2°) Je n'ai pas trop compris le parti prix d'insister sur les formes et les décors des chartes avec parfois de vieux volumes avec miniatures... Peut-être n'ai-je pas été assez attentif : il faudra que j'y retourne.

3°) J'aurais beaucoup aimé avoir la traduction ou la version modernisée des textes exposés.

Conseils aux politiques pour bien gouverner

Conseils aux politiques pour bien gouverner +I (N°13465)

Le 4 juin 2007, j'ai fini de lire le livre de Plutarque, Conseils aux politiques pour bien gouverner, Rivages N°558.

Ce que j'ai aimé :

1°) Voilà un livre qui nous replonge dans la culture classique. Plutarque, le célèbre biographe de langue grec du Ier siècle après J.-C., expose ici comment se comporter pour bien gouverner.

2°) Le livre regorge d'exemples de bons et de mauvais comportements.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Beaucoup d'exemples nous sont aujourd'hui devenus très obscurs.

2°) Le livre manque d'un classement des idées.

Pitchi Poï

Pitchi Poï ++I (N°13462)

Samedi soir, le 2 juin 2007, je suis allé mangé chez Pitchi Poï, 7 rue Caron, 75004 Paris.

Ce que j'ai aimé :

1°) L'endroit est agréable. On peut manger en terrasse, sur la place du marché Sainte-Catherine.

2°) Le restaurant propose de nombreux plats, assez originaux.

3°) Il y a un choix de saumons qui ont l'air très bons.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le nom... Je ne vois pas trop l'intérêt de retenir ce nom qui désignait l'endroit vers où les Juifs pensaient être déportés pendant la 2e guerre mondiale.

2°) Les prix ne sont pas donnés. Compter plus de 15 euros pour une salade.

3°) Ce restaurant est sensé servir de la cuisine juive polonaise, or on a de la cuisine d'un peu partout y compris des plats très orientaux...

Musée des Beaux arts de Genève

Musée des beaux arts de Genève ++ (N°13459)

Dimanche 27 mai 2007, je suis allé au musée des beaux arts de Genève.

Ce que j'ai aimé :

1°) Le bâtiment est assez impressionnant. Un beau musée des beaux arts de province.

2°) La collection de peintures présentes quelques oeuvres à voir : un portrait de la Palatine par Rigaud, quelques Corot.

3°) Le musée est gratuit.

4°) Une intéressante collection d'objets byzantins.

5°) Les cartels du musée sont bien faits.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Aucun tableau vraiment inoubliable...

2°) Les collections d'art modernes n'ont rien d'enthousiasmant.

Le rapport de la CIA

Le rapport de la CIA ++ (N°13458)

Le 27 mai 2007, j'ai fini de lire le livre de Alexandre ADLER, Le rapport de la CIA. Comment sera le monde en 2020 ?, Pocket N°13084, 2007, 1ère édition Robert Laffont, 2005.

Ce que j'ai aimé :

1°) L'introduction d'Alexandre Adler est très claire et expose précisément bien les enjeux.

2°) Les 4 scénarios proposés par la CIA sont intéressants : 1. Une pax Americana où les Américains continuent de dominer (notamment à la demande d'une Europe soumise au terrorisme islamiste) - 2. Le monde de Davos (un monde multipolaire avec une Chine jouant un rôle préprondérant. 3. Le nouveau Califat (les islamistes réussissent à mettre en place un Etat pan-musulman et menaçant) 4. Le cycle de la peur (la diffusion des armes de destructions massives dans un monde soumis au terrorisme).

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) Les scénarios de la CIA sont présentés sous des formes grotesques : des lettres et même un échange (illisible !) de SMS sur 5 pages !

2°) L'édition présente de nombreuses fautes de frappes.

3°) Les sujets sont mélangés les uns aux autres. On voit mal le fil conducteur. C'est confus !