Nous célébrons aujourd'hui l'anniversaire de l'Appel du 18 juin. Dans le 4e arrondissement, les cérémonies d'anniversaire ont lieu à 10h.
Dans la commune de banlieue où j'exerce en tant qu'enseignant cette cérémonie a lieu à 18h30 (ce qui n'est peut-être pas une mauvaise idée si on souhaite que les habitants qui travaillent puissent y participer). A cette occasion, j'ai proposé à mes élèves de section internationale britannique de lire un court extrait du magnifique discours "Their finest hour" prononcé par Winston Churchill à la Chambre des Communes.
Voici ce qui sera lu ce soir au cours de la cérémonie :
"Chacun sait que le général de Gaulle était imprégné par l’Histoire de France. En prononçant ce discours depuis Londres, en ce 18 juin, il avait forcément à l’esprit un anniversaire : celui de la bataille de Waterloo dont nous célébrons cette année en 2015 le 200e anniversaire.
Le premier ministre Britannique Winston Churchill était un autre passionné d’Histoire. En ce 18 juin 1940, et en écho à l’appel lancé par le général de Gaulle, il a su exprimer combien malgré les vicissitudes de l’Histoire, la France et le Royaume Uni partagent une communauté de destin fondée sur une valeur suprême : la Liberté.
Voici un court extrait du discours intitulé « Their finest hour » prononcé par Winston Churchill devant la Chambre des Communes en ce 18 juin 1940. L’écho britannique à l’appel lancé par le général de Gaulle.
‘We do not yet know what will happen in France or whether the French resistance will be prolonged, both in France and in the French Empire overseas’.
« Nous ne savons pas ce qu’il va advenir en France et si la Résistance française va se poursuivre, à la fois en France et dans l’Empire d’Outre Mer français ».
‘The House will have read the historic declaration in which, at the desire of many Frenchmen--and of our own hearts--we have proclaimed our willingness at the darkest hour in French history to conclude a union of common citizenship in this struggle’.
« Les membres de la Chambre des Communes n’auront pas manqué de lire la déclaration par laquelle, suivant le désir exprimé par de nombreux Français -et conformément à nos propres sentiments-, nous avons proclamé notre volonté, dans ces heures très sombres de l’Histoire de France, de conclure une union basée sur une citoyenneté commune dans ce combat ».
‘However matters may go in France or with the French Government, or other French Governments, we in this Island and in the British Empire will never lose our sense of comradeship with the French people’.
« Quoi qu’il arrive en France, avec le gouvernement français, ou tout autre gouvernement français qui viendrait à se mettre en place, nous dans cette île et dans l’Empire britannique, nous ne perdrons jamais notre sens de la camaraderie avec le peuple Français ».
‘If we are now called upon to endure what they have been suffering, we shall emulate their courage, and if final victory rewards our toils they shall share the gains, aye, and freedom shall be restored to all’.
« Si nous sommes maintenant appelés à endurer les souffrances que viennent de connaître les Français, nous prendrons pour modèle leur courage, et si une victoire finale récompense nos efforts, ils en partageront avec nous les bénéfices, et alors oui, la Liberté sera restaurée pour tous »."
Les Etats n'ont pas d'amis...
Rédigé par : Lionel | vendredi 19 juin 2015 à 21h28
En lisant l'Opinion un journaliste s'est donné la peine de nous expliquer pourquoi ne pas avoir assister à la commémoration avec la G.B. est une énorme faute diplomatique; bien sùr, notre Président a des préférences pour sa nouvelle compagne et ne peut être dans deux endroits à la fois; dommage pour les Français (qui s'en soucie ?).
Rédigé par : germon | dimanche 21 juin 2015 à 15h22