Le gambit turc (N°13016)
La nuit dernière, après minuit, j'ai fini de lire Le gambit turc de Boris AKOUNINE, collection 10/18, 2003 (N°3470) traduit du russe par Irène SOKOLOGORSKY, édition originale en russe, 1998. J'ai bien aimé... Comme souvent dans mes lectures, il s'agit d'un roman policier historique. J'aime bien. J'avais déjà lu le 1er livre de la série qui était encore meilleur (Azazel, l'histoire d'un grand complot mondial pour améliorer l'humanité au XIXe siècle).
Ce que j'ai bien aimé :
1°) On retrouve le héros de la 1ère fois, le détective du tsar Eraste Pétrovitch FANDORINE mais il est observé par une jeune aventurière russe Varavara Souvorova.
2°) L'histoire se déroule pendant la guerre russo-turc de 1877-1878, qui mis à part pour quelque fan d'histoire, est plutôt tombée dans les nimbes de l'Histoire. Une guerre importante pourtant puisque sans le jeu diplomatique européen, "l'homme malade" du XIXe siècle, l'empire ottoman aurait pu succomber à la suite de la victoire russe.
3°) On trouve des remarques scandaleusement mysogines... notamment les 1ères lignes : "La femme est une créature faible sur laquelle on nr saurait compter, a dit Saint Augustin. Et il a raison cet obscurantiste misogyne, mille fois raison. En tout cas en ce qui concerne une certaine personne dénommée Varavara Souvorova" et "vous connaissez le proverbe : le cheveu est long mais l'intelligence est petite".
4°) L'histoire est simple, claire, sans rechercher une intrigue compliquée et pourtant il y a des rebondissements intéressants.
5°) Le "Gambit turc" que l'on découvre à la fin est un personnage vraiment fascinant, un peu à la Jules Verne, un Robur le conquérant ou un capitaine Némo.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Le siège de Plevna dure véritablement longtemps... On est content quand l'armée réussit à avancer de nouveau.
2°) L'idée de faire bégayer Fandorine est un peu lourdingue...
Un très bon roman policier dans un contexte historique vraiment peu connu. Voici un résumé du livre.
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