Voici le 20e volet de la série consacrée aux statues de l'Hôtel de ville. Nous sommes toujours rue Lobau, à la hauteur du portail de gauche quand on a l'église Saint-Gervais dans le dos, à gauche, au 2e étage on peut voir la statue de Th. Rousseau.
Ce Rousseau ne doit pas être confondu avec l'auteur des rêvereies du promeneur solitaire ou de l'Emile qui, étant suisse, ne peut pas figurer parmi les "grands" personnages parisiens statufiés sur ce monument.
Théodore Rousseau est né à Paris le 15 avril 1812. C'est un peintre (une des catégories les plus représentées jusqu'ici dans cette série). Comme Daubigny, il appartient à l'école de Barbizon (les peintres de cette école sont la dernière génération disparue avant la reconstruction de l'Hôtel de Ville dans les années 1880, ce qui leur permet d'avoir la chance de figurer parmi les statues). Théodore Rousseau peut même étre considéré comme le fondateur de cette école qui est une des "sources" de l'impressionnisme, notamment par sa volonté de représenter des paysages naturels. Rousseau est resté célèbre pour les vues qu'il a faites de la forêt de Fontainebleau.
En 1852, il a obtenu la Légion d'honneur après la présentation au Salon du tableau Groupe de chênes à Apremont. Il est mort le 22 décembre 1867 à Barbizon.
Théodore ROUSSEAU, La mare, 1858.
Il existe une avenue Théodore Rousseau dans le 16e arrondissement (à ne pas confondre bien sûr avec la rue Jean-Jacques Rousseau qui est dans le 1er arrondissement).
Il est possible de visiter à Barbizon (77), la maison-atelier de ce peintre.
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