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lundi 29 novembre 2010

Commentaires

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Nous allons essayer par une enquête de comprendre ce phénomène. Une explication convaincante, a priori, dont il faut vérifier toutefois la magnitude, c'est l'attrait du Marais sur les étrangers. Plaisir pour eux d'avoir un pied-à-terre à Paris (malgré ses nuits qui se meurent en silence ....) qui peut se louer meublé à la petite semaine à des conditions très avantageuses.
Autre raison : craintes sur la chute de valeur de l'Euro, qui pousserait vers l'or et la pierre. Question : en face d'un acheteur, il y a un vendeur qui lui récupère des Euros, dont le rendement est faible et l'avenir non assuré. Il convient de trouver une explication à ce paradoxe apparent.
Même remarque sur les taux d'intérêt qui sont bas. C'est vrai, mais alors que fait le vendeur de ses Euros ? Peut-être les réinvestit-il dans l'immobilier . Ce serait du Gribouille tout pur. Seuls véritables gagnants dans ce jeu : la mairie de Paris qui empoche dans tous les cas les droits de mutation (en forte hausse en ce moment), et les agences immobilières qui perçoivent leur commission (assise sur le prix de l'immobilier).
"Vivre le Marais !"

N'oublions pas les notaires au passage (malgré les taux prétendus peu élevés des "frais de notaires"), mais en effet : Merci Bertrand Delanoë d'avoir préempté de trop nombreux immeubles laissés des années vides le temps de trouver des fonds pour en faire des logements sociaux (encourageant au passage la raréfaction des biens immobiliers) ! Il est vrai que vouloir construire du logement social est un but louable pour ces gens là, qui préfèrent une France de locataires en loyers modérés, plutot qu'une France de propriétaires responsables de leurs logements (donc soigneux...) et qui auraient au moins un bien à eux, alors que ces politiques démagogues préfèrent encourager les classes moyennes à demander assistance et logement, leur laissant croire qu'elles "ont droit à" un logement alors qu'un vraie politique responsable et intelligente du logement serait de diminuer le nombre des logements sociaux pour favoriser l'acquisition des résidences principales. Mais l'intelligence étant la qualité la moins couramment partagée, ce n'est pas vraiment la voie retenue par cette gauche parisienne, sans doute trop à l'abri dans les quartiers chics (pardon M. le Maire, j'oubliais que vous êtes élu du 18e...)

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