En ce moment on peut voir une exposition intéressante à l'Hôtel de Ville : elle est consacrée à la Commune de Paris dont on célèbre le 140e anniversaire.
Pendant les semaines qui ont suivi son ouverture, il était impossible d'y entrer tant la file d'attente était longue. Cependant, depuis le 12 avril et l'ouverture de l'exposition qui est consacrée à "Paris au temps des impressionnistes" (dont je reparlerai bientôt), celle consacrée à la Commune fait moins recette et donc le temps d'attente est très réduit. J'ai réussi à rentrer dans l'exposition consacrée à la Commine sans faire la queue, ce qui était impossible les semaines précédentes.
La Commune de Paris m'intéresse depuis fort longtemps puisqu'en TD de licence à la Sorbonne j'ai eu la chance d'avoir comme professeur Jacques Rougerie qui est l'un des spécialistes de la question. L'exposition a le mérite de montrer de nombreux documents à propos de cette période pour le moins agitée de l'histoire de Paris.
Pour ceux qui s'intéressent plus particulièrement au 4e arrondissement, on peut souligner la présentation des documents suivants :
- des photographies de l'Hôtel de Ville et de la place au moment de la mise en place de la Commune. Cela permet de voir le bâtiment dans son état ancien tel qu'il avait été reconstruit sous Lopuis-Philippe avec notamment la salle du trône.
- deux portraits de leaders de la Commune qui étaient du 4e arrondissement ; Charles AMOUROUX (1843-1885) qui était ouvrier chapelier et Gustave LEFRANCAIS (1846-1901) qui était instituteur.
- une photographie d'une barricade située avenue Victoria pour protéger l'accès à la place de l'Hôtel de Ville (voir en fin d'article).
La suite de l'exposition est plus tragique :
- une vue cavalière montrant de nombreux bâtiments de la rive droite en feu en mai 1871.
- une gravure des Communards fusillés dans la caserne Lobau.
- une gravure des combats rue Saint-Antoine au niveau de la barricade située vers l'église Sainte-Marie.
- de nombreuses vues des immeubles situés rue de Rivoli éventrés par des obus.
- les ruines de l'Hôtel de Ville après son incendie par les Communards.
Je publie juste un document : la photographie de la barricade située avenue Victoria avec en arrière-plan la Tour Saint-Jacques. On a du mal à imaginer à des canons en plein coeur de notre arrondissement.
Désolé, mais je ne partage pas la tonalité de votre article. Ce n'est pas la suite de l'exposition qui est tragique, c'est la Commune dans son ensemble, moment de folie meurtrière de gauchistes avinés, comme notre histoire en connaît malheureusement trop. Pas un mot sur l'odieux meurtre de l'Archevêque de Paris Georges Darboy. Alors que votre blog témoigne de votre érudition, il est surprenant de voir que vous donnez à plein temps dans la révision de l'histoire version socialo-delanoesque, qui s'offusque qu'on puisse arrêter un délinquant dès que son nom ne sonne pas français, mais qui oublie les crimes commis par nos bienpensants de tout temps, des communards à Staline.
Rédigé par : Lionel | lundi 02 mai 2011 à 22h19