J'ai publié un article début juillet pour regretter que l'enquête publique concernant l'aménagement des quais décidé par Bertrand Delanoë se déroule uniquement pendant les vacances scolaires (voir article du 7 juillet 2011). J'ai été en partie entendu -je n'étais pas le seul à avoir dénoncer cette aberration !- puisque l'enquête se poursuit finalement jusqu'au 14 septembre.
J'ai écrit dès 2010 que j'étais plutôt favorable à cet aménagement (voir mon article du 21 avril 2010). Je considère que d'autres décisions de Bertrand Delanoë auraient mérité une vraie mobilisation citoyenne comme par exemple celle à propos du chantier des Halles (la destruction du jardin des Halles me reste en travers de la gorge).
Le réaménagement des Halles a montré combien sont efficaces les rouleaux compresseurs de la propagande municipale qui sait toujours montrer le caractère merveilleux des chantiers entrepris. Je tiens donc à informer les lecteurs de ce blog que depuis quelques semaines, une pétition circule pour dénoncer la façon dont l'aménagement des quais est prévu. Je partage l'argument central de cette pétition : la demande d'une expérimentation pendant queques mois avant qu'une décision définitive soit prise. On se demande bien de quoi la Ville de Paris a peur pour refuser cette demande...
Pour signer la pétition, cliquez sur le lien suivant.
Là, on voit bien qu'il y a un monde, sinon un gouffre, entre les déclarations municipales, la main sur le coeur (c'est çà, aussi, peut-être l'art d'une certaine communication) et les actes: plus le monde avance, et moins cette politique-là progresse!
Rédigé par : jean-pierre vernon | mercredi 07 septembre 2011 à 20h22
La politique de la voirie à Paris n'a rien de pragmatique : on a construit à un coût prohibitif des pistes cyclables pour que les gens aillent au travail en vélo, puis vu le peu de succès (je vois bien le banlieusard venir de Champigny en vélo ou le col blanc parisien alors qu'il pleut...), on a dit que c'était pour le plaisir. Bilan : beaucoup d'argent dépensé (par les parisiens) pour peu de fréquentation. J'ai parcouru les pistes avec mes enfants au début, le long des axes rouges, mais Delanoë ayant complètement saturé ces axes avec des véhicules immobiles, mes enfants toussaient et étaient malades durant 2 jours, nous avons arrêté. Alors que les véhicules sont nettement moins polluants qu'il y a 10 ans, la pollution stagne, voire augmente sur les grands axes du 4è arrondissement avec une passivité déconcertante de Mme Bertinotti. Nous, parisiens, payons paris plage, mais qui en profite ? Personne en tout cas dans mon entourage. Nous payons des fêtes pour faire plaisir à une élite municipale sans considération pour le budget, notre budget. STOP ! Les quais ne doivent pas à nouveau donner l'occasion à la Mairie de mettre en place sans notre consentement une politique qui ne va que provoquer de nouveau embouteillages, augmenter les nuisances sonores et olfactives, pour les caprices de l'oligarchie municipale. Ils critiquent le gouvernement qui passent des lois durant les vacances ou les fêtes, mais que font-ils ces bons moralisateurs de théâtre comique sinon appliquer les mêmes méthodes qu'ils critiquent farouchement en public ? Est-ce donc cela le "participatif" publicitaire dont ils se targuent ? Faire participer seulement une communauté de proches et exclure les autres sous prétexte qu'ils étaient en vacances ou trop occuper à s'occuper de la rentrée de leurs enfants (quoique nous sommes de moins en moins de familles dans le 4è et les seniors ne sont pas mieux lotis – dans tout le sens du terme quand on voit comment Sylvianne Cano, ancienne gardienne de l'école François Miron, a été traitée par Mme Bertinotti.
Rédigé par : Cyril | vendredi 09 septembre 2011 à 10h22