Lors du Conseil d'arrondissement du 7 octobre 2013, une délégation importante du personnel des Urgences de l'Hôtel-Dieu est venu assister à la séance pour pouvoir dénoncer la fermeture prochaine de l'Hôtel-Dieu. Elle voulait intervenir et elle savait qu'en raison de la mesure de suppression des questions du public, elle ne pourrait pas le faire en fin de séance. Christophe Girard a préféré lui laisser prendre la parole dès les premières minutes afin d'éviter que la séance ne soit houleuse car il était évident que la salle ne serait pas vraiment aussi docile qu'à l'habitude. Les représentants ont annoncé qu'ils ne voulaient plus rencontrer Mme Hidalgo qu'ils ont accusé de faire des fausses promesses. Ils ont par contre ménager le maire du 4e arrondissement. Celui-ci a conclu les interventions en disant qu'il acceptait de recevoir une délégation. On peut maintenant se demander à quoi cela a pu servir...
En effet, Il avait été annoncé dans les média que la fermeture des Urgences de l'Hôtel-Dieu était "reportée" par une décision dela ministre de la Santé Mme Touraine. Cependant, en lisant la presse, ces derniers jours, on peut être pour le moins perplexe. En effet, par exemple dans un article du journal Le Monde du 1er novembre 2013 de François Béguin intitulé "Imbroglio autour de la fermeture des Urgences de l'Hôtel-Dieu", on peut lire :
1°) qu'à partir du 4 novembre 2013, les pompiers ont reçu pour consigner de ne plus enmener la trentaine de cas graves qui étaient en moyenne conduits chaque jour à l'Hôtel-Dieu.
2°) toujours à partir du 4 novembre 2013, les internes spécialisés en urgence laisseront place à cinq internes de médecine générale.
Bref, comme pour Leonarda qui est autorisée à revenir en France, mais sans sa famille, les Urgences sont autorisées à rester ouvertes mais sans patients et sans personnel spécialisé. Un nouvel exemple d'un flou dans la prise de décision. Une solution qui ne satisfait personne...
Dans cette affaire, nous avons à faire à un vrai bal de faux-cul. Lors du Conseil de quartier Saint-Gervais de juin 2013, Richard Jean-Baptiste, 1er adjoint PS du 4e arrondissement avait affirmé qu' "à titre personnel" (sic), la proximité était un faux argument en faveur du maintien de l'Hôtel-Dieu car de toute façon les Parisiens du centre resteraient beaucoup plus proches d'un hôpital que beaucoup d'habitants de province. Je suis intervenu pour lui faire remarquer qu'on ne l'avait pas beaucoup entendu affirmer ce point de vue avant mai 2012. Par la suite, M. Jean-Baptiste a fait partie des soutiens de M. Christophe Girar dans la primaire socialiste du 4e. J'ai remarqué que lors du conseil d'arrondissement du 7 octobre 2013, il avait jugé bon de ne pas en faire part devant la délégation du personnel de l'Hôtel-Dieu de son point de vue personnel...
Bonjour, suite à une mauvaise chute, j'ai été transportée aux Urgences de l'Hôtel-Dieu: quel scandale ! attente avec clochards sales et avinés (bonjour les microbes) une équipe dévouée mais restreinte à une aide-soignante et une Interne débordée, absence de réflexe d'hygiène: lavage des mains avec un désinfectant, sérum anti-tétanique injecté à la va-vite (j'ai exigé un anti-biotique pour 3 jours vu la gravité de la blessure) un accueil désinvolte, bref une calamité et j'abomine le locataire de l'Hôtel de Ville de nous avoir menti, grugé pendant des années alors que cet hôpital avait instauré des urgences de qualité.
Rédigé par : germon | lundi 04 novembre 2013 à 06h38