Nathalie Kosciusko-Morizet, avec à sa droite Vincent Roger et Pr Paul Legmann, et à sa gauche Colette Guez (présidente du Conseil de quartier des Îles) et à l'arrière-plan Olivier Depont.
Vendredi matin, je suis allé saluer Nathalie Kosciusko Morizet qui était venue écouter la colère des habitants et des commerçants de l'ïle Saint-Louis qui sont exaspérés par la décision de réduire très fortement le nombre de places de parking en surface sur l'Île Saint-Louis. J'ai déjà évoqué ce mécontentement dans un article consacré à une réunion publique organisée à la mairie du 4e arrondissement (voir article du 30 janvier 2016).
Un article du Parisien du 12 février rappelle que NKM est pour la réduction de la voiture à Paris, une position que je partage avec elle comme je l'ai déjà expliqué à de nombreuses reprises sur ce blog. Cependant "la réduction des places de stationnement n'a rien à voir avec la pollution et l'enjeu de santé publique". (voir lien suivant)
Le vrai problème posé par cette affaire est -à mon avis- la tartufferie en laquelle consiste, une fois de plus, la pseudo démocratie participative dont ne cesse de se gargariser la Ville de Paris.
Je n'ai pas toujours été un adepte de Nathalie Kosciusko-Morizet (je faisais partie des sceptiques concernant son arrivée dans l'arène politique parisienne au printemps 2013). C'est une des raisons qui m'a conduit -je ne m'en suis jamais caché- à ne pas souhaiter participer à une liste lors des municipales de 2014. Je tiens cependant à saluer par cet article, d'une part la régularité de son engagement dans les dossiers parisiens et, d'autre part un sens du contact avec le terrain que je ne peux que louer.
J'ai aussi tenu aussi à la remercier directement pour la position courageuse qu'elle a prise concernant la déchéance de nationalité. Une mesure à mes yeux complètement inutile qui jette un écran de fumée qui ne règle en fait en rien le problème du terrorisme (voir mon article du 16 décembre 2015). Je voulais d'autant plus le faire que sur ce sujet très sensible, je ne suis pas sur la même longueur d'ondes que les députés UDI, le parti centriste dont pourtant je me sens le plus proche. Sur les 10 qui ont pris par au vote sur ce sujet, neuf ont voté pour l'article 2 sur la déchéance de nationalité. Un vote qui, à mes yeux, n'est pas du tout conforme aux idéaux humanistes que devrait incarner le Centre.
PS : En ce 14 février, je tiens à rassurer mes lecteurs. Non, je ne suis pas tombé amoureux de NKM. Ceux qui me connaissent savent que mon cœur est déjà pris !
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