Depuis le début du mois de juin, des bannières aux couleurs de l'UEFA ornent Paris et en particulier l'axe majeur qui traverse d'Est en Ouest le 4e arrondissement : la rue Saint-Antoine et la rue de Rivoli :
Rue Saint-Antoine vue en direction de l'Est depuis le terre-plein Saint-Paul
Rue de Rivoli (à l'Est de la mairie du 4e)
J'ai été surpris d'apprendre que ces bannières faisaient l'objet d'une polémique : la Société pour la Protection des Paysages et de l'Esthétique de la France (SPPEF) à porter plainte contre X pour dénoncer ces bannières (et en particulier celles qui se trouvent sur l'Avenue des Champs Elysées). [Voir article de Philippe Baveral paru dans le Parisien du 20 juin 2016, "Le carton rouge des défenseurs du Patrimoine"]
Il m'arrive assez souvent sur ce blog de soutenir ceux qui veulent protéger le Patrimoine et j'ai une très grande admiration pour Alexandre Gady 5le président de la SPPEF qui est un des meilleurs spécialistes de l'Histoire de Paris) cependant je trouve que sur ce sujet, je n'arrive pas à comprendre la polémique.
Ces bannières que l'on peut voir dans le 4e permettent d'associer Paris à cette grande fête qu'est la Coupe d'Europe. Si la publicité qui apparaît sur certaines bannières (mais je n'en ai pas vu de telles) permet à la Ville de Paris de récupérer un peu d'argent, cela ne me gêne pas tant que ça. Vu l'état des finances parisiennes, toutes les sources de revenu sont bonnes pour éviter que la dette ne continue à se creuser vertigineusement.
Je suis très rarement d'accord avec M. Bruno Julliard, le 1er adjoint de Mme Hidalgo, mais pour une fois je dois admettre qu'il a eu raison de répondre qu'il y avait des sujets plus importants que la dénonciation de ces bannières.
Quitte à m'attirer les foudres de certains, j'oserai même affirmer que par beau temps (même si cela est rarement arrivé depuis le début du mois de juin), le ciel bleu est assez bien assorti avec cette décoration provisoire :
Rue de Rivoli entre l'Hôtel de Ville et la Tour Saint-Jacques
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