L'Indépendant du 4e Arrondissement de Paris

MDCLXXIX: Une biographie en italien consacrée à Elisa Deroche et aux 1ères femmes pilotes d'avion

La publication de l'Indépendant du 4e réserve quelques surprises. J'ai en en effet publié sur ce blog plusieurs articles consacrés à Elisa Deroche, la 1ère femme au monde à avoir obtenu un brevet de pilote d'avion suite à la pose d'une plaque au (voir articles du 2 mars 2009 et  du 23 août 2009).

Je viens d'être contacté par Enrico GRASSANI qui m'a signalé qu'il venait de publier -en italien- une monographie consacrée à cette femme hors du commun (Enrico GRASSANI, Elisa Deroche, alias Raymonde de Laroche, La presenza femminile negli anni pionieristici dell' aviazione, 370 pages, Editions Delfino, 2015).

Pour plus d'information, voir ce lien.

MDXVII : Les statues de l'Hôtel de Ville (112e volet ) : Madame de Sévigné

Je continue la série des personnages statufiés sur les façades de l'Hôtel de Ville. J'ai pu prendre cette photo depuis que le jardin de l'Hôtel de Ville est devenu accessible au public. Il s'agit du'n personnage qui a joué un rôle important dans le Marais : Madame de Sévigné.

Comme toutes les femmes présentes sur la façade de l'Hôtel de Ville, Madame de Sévigné est située sur le côté qui donne vers la Seine, que l'on a donc bien du mal à voir... tant que le jardin situé à cet endroit était fermé au public.

Marie de Rabutin-Chantal est né à Paris le 5 février 1626 (nous fêtons aujourd'hui le 389e anniversaire de sa naissance). Je renvoie vers la notice du site Salon littéraire qui propose des informations à la fois complètes et synthétique sur cette grande femme de Lettres (voir le lien).

La rue de Sévigné est sitée dans les 4e et 3e arrondissements. Elle longe l'Hôtel Carnavalet où Mme de Sévigné a longtemps vécu.

Pour finir, une petite citation de Mme de Sévigné qui souvent montré un grand sens de l'observation :  La vie est courte, c'est la consolation des misérables et la douleur des gens heureux. (Lettre au comte de Bussy-Rabutin, le 19 décembre 1685).

MCDXXIV : La reine Elizabeth II mise à l'honneur dans le 4e arrondissement... malgré le Front de Gauche !

En ce 7 juin 2014, la reine Elizabeth II sera l'invitée d'honneur de Paris. Anne Hidalgo a décidé à cette occasion de rebaptiser le marché aux Fleurs, "Marché aux Fleurs reine Elizabeth II".

La leader parisienne du Front de Gauche, Danielle Simonnet a publié à cette occasion un communiqué peu diplomatique : "Franchement, la maire de la ville des Lumières, de la capitale de la grande Révolution française, n'a-t-elle pas un message plus républicain à émettre que cette déférence aux vestiges royalistes de la vieille Europe ? (...) Refusons que sans le moindre vote, Paris honore la reine d'Angleterre alors que la ville n'a toujours pas été capable d'honorer une figure de la Révolution française comme Robespierre !" (source : Le Point).

Cela me conduit à deux remarques :

1°) J'aimerais savoir quelle est la position de notre adjointe Evelyne Zarka, membre du PCF, mais qui récemment est venue assister à une cérémonie rue Thiron avec le prétendant à la couronne de France (voir mon article du 7 avril 2014). Nous n'aurons pas l'occasion de le savoir puisque les élus du 4e arrondissement n'ont pas été consultés et lors du conseil d'arrondissement d'hier soir, le maire, Christophe Girard nous appris que lui-même n'avait pas eu à donner son avis.

2°) J'espère que cette nouvelle dénomination va permettre de redynamiser le marché aux fleurs. Outre l'hommage à cette grande dame qu'est la reine, cela peut être un bon moyen pour attirer à cet endroit davantage de touristes.

Enfin une remarque : on peut rappeler que l'artère située juste en face de l'Hôtel de ville porte le nom d'avenue Victoria mais j'espère que la reine Elizabeth II ne se fera pas baiser le mollet ! (voir mon article 8 mars 2009).

 

 

MCDXV : Solidarité avec les lycéennes enlevées au Nigéria

Le 12 mai 2014, les élus du 4e arrondissement ont voté un voeu à l'unanimité pour demander la libération des 200 lycéennes retenues en otage au Nigéria depuis le 14 avril 2014.

Sur la place de l'Hôtel de Ville, un cube a été mis en place dans le même but. On ne peut bien sûr qu'être en total accord avec cet appel à la mobilisation. Il faut dénoncer la barbarie de ceux qui considèrent les femmes comme des marchandises.

MCCCXXXII : Une intéressante conférence de Martine Weil-Reynal pour lutter contre la maladie d'Alzheimer

L'association "Femme Avenir" a été fondée en 1965 à l'initiative du général De Gaulle pour permettre aux femmes de participer à la gestion de la France et à la construction de son avenir.

Le 14 novembre 2013, en présence de plusieurs ami(e)s, à l'invitation de Brigitte Cazaux et d'Elyane Pons-Lambin (les deux responsables de "Femme avenir" dans le 4e), je suis allé assiter à un dîner-débat organisé dans le 4e arrondissement sur le thème de la prévention contre la maladie d'Alzheimer.

L'intervenante était Martine Weil-Reynal, journaliste et médecin, qui a délivré plusieurs messages importants :

1°) Pour prévenir la maladie d'Alzheimer, la pratique régulière d'activités physiques et intellectuelles est très importante. Il faut permettre à la population qui le souhaire de faire du sport.

2°) Il faut inciter les personnes qui ont des problèmes d'audition à se faire appareiller car ceux et celles qui souffrent d'un handicap auditif ont tendance à se refermer sur eux-mêmes, à se sentir fragiliser et, de ce fait, ont une plus forte propension à développer la maladie.

3°) La solitude renforce gravement le risque de développement de cette maladie. Il est important donc de lutter contre l'isolement. Il faut notamment remarquer que permettre à des personnes âgées de se retrouver dans un environnement jeune est un moyen de se maintenir en forme intellectuelle.

Voilà plusieurs idées qui devraient inspirer un meilleur "vivre ensemble" à Paris. Cela tombe bien puisque Martine Weil-Reynal a annoncé qu'elle serait candidate sur la liste UMP dans le 4e arrondissement. J'espère que plusieurs autres personnes qui étaient venus l'écouter sont aussi appelés à jouer un rôle important dans cet arrondissement qui me passionne tant !

Pour ceux qui l'ont oublié (ah la maladie d'Alzheimer !), l'intérêt de Martine Weil-Reynal pour le 4e arrondissement n'est pas nouveau puisqu'elle y habite et qu'elle a été conseillère d'arrondissement du 4e de 2001 à 2007 puis conseillère de Paris pour le 4e de 2007 à 2008.

MCCXCIV : Les statues de l'Hôtel de Ville (98e volet) : Madame Roland

 

Voici le 98e épisode de la série consacrée aux statues de l'Hôtel de Ville. Il concerne la statue de Madame Roland que l'on peu voir sur la façade qui donne vers la Seine à l'angle avec la place.

Parmi les 97 personnes auxquels j'ai consacrés un article, on ne trouve que deux autres femmes : Madame Geoffrin (article du 16 février 2009)  et Madame de Staël (article du 22 avril 2009). Le point commun entre ses trois statues féminines est qu'elles sont au 1er étage de la façade qui donne sur le quai, elles sont donc très peu visibles...

"Madame Roland" est la fille de Gatien Philippon, maître graveur installé quai de l'Horloge. Elle est née à Paris le 17 mars 1754 sous le nom de Manon Philippon. En 1776, elle épousa un économiste réputé Jean-Marie Roland de la Platière qui était de 20 ans son ainé. Ce dernier joua un rôle très important sous la Révolution française. Il fut ministre de l'intérieur en juin 1792 puis après le 10 août 1792. Elu député de la Convention, il préféra conserver son ministère. Ce n'est que le 23 janvier 1793 qu'il quittât cette fonction (2 jours après l'exécution de Louis XVI).

Après la prise de pouvoir des Montagnards, Madame Roland fut victime de la traque dont furent l'objet les Girondins. Elle fut arrêté le 1er juin 1793. Elle fut jugée le 8 novembre 1793 et guillotiné le jour même. Son mari, exilé en Normandie, se suicida en apprenant l'exécution de sa femme. Il s'empala sur sa canne. Pourtant madame Roland n'avait pas été très fidèle puisqu'elle avait vécu une longue romance avec un autre ministre girondin : François Buzot.

 Madame Roland n'a donné son nom à aucune rue parisienne...

 

 

 

MLIV : Un pont du 4e enfin mis à l'honneur grâce à Juliette Gréco "le Petit Pont"

Le 6 février dernier, au théâtre du Châtelet, je suis allé entendre le récital donné par Juliette Gréco (voir à ce sujet mon article du 7 février 2012 sur Héliosse II). Ce fut un grand moment !

J'ai été très content de découvrir que dans son dernier album, Juliette Gréco interprétait une chanson consacrée à un pont négligée par les poètes : Le petit pont. La chanson est de François Morel et Antoine Sahler. Elle rend hommage à ce pont qui a tout de même la chance d'être tout près de Notre-Dame et d'être à l'emplacement du pont de bois le plus ancien qui reliait l'île de la Cité à la rive Gauche dès l'époque gallo-romaine.

Je renvoie aux informations que j'avais publiées à propos du Petit Pont dans un article du 29 mai 2011.

Pour en revenir au nouvel album de Juliette Gréco, son titre est "Ca se traverse et c'est beau". Il comporte aussi une chanson consacrée au Pont Marie, j'en reparlerai à l'occasion !

MXXVII : Connecting women... : la contribution de l'Indépendant du 4e.

A gauche Corine Faugeron (maire adjointe verte du 4e) et à droite Dominique Bertinotti (maire du 4e) lors du discours de voeux le janvier 2011.

La maire du 4e arrondissement a titré sur son blog un article "connecting women". Il s'agit pour elle de faire de la publicité pour l'article qui lui est consacré par "L /On top". Le précédent article sur le même blog concernait le portrait sur deux pages et demie que lui a consacré l'édition locale du Magazine Le Point (voir mon article du 9 décembre 2011). Jusqu'ici l'Indépendant du 4e était peut-être le média qui parlait le plus de Mme Bertinotti mais il est désormais concurrencé ! On peut se demander ce que nous réserve cette campagne de promotion pour la personnalité de la maire du 4e...

Pour une adepte de la démocratie participative, le blog de la maire du 4e est pour le moins surprenant. Il compte certes 21 articles pour l'année 2011, mais près de la moitié d'entre eux sont des renvois vers des interventions que la maire du 4e a pu faire au Conseil de Paris ou dans les médias... Il y a aussi 5 articles consacrés à l'avenir de l'Hôtel Dieu mais assez bizarrement elle ne nous explique pas pourquoi elle est en désaccord sur ce dossier avec son propre 1er adjoint, Jean-Louis Pourriat, le directeur des urgences de cet hôpital...

Pour en revenir au titre de l'article "Connecting women", cela m'a fait penser à un sujet que j'aborde assez régulièrement ici : les relations entre la maire du 4e et son adjointe verte Corine Faugeron. Lors de la dernière séance du Conseil d'arrondissement du lundi 5 décembre 2011, la tension a connu un nouveau paroxysme. Corine Faugeron n'a plus droit qu'à des vouvoiement et à des "Corine Faugeron" de la part de la maire depuis plusieurs conseils (ce n'est qu'autour de la municipale de 2008 que le tutoiement et le simple "Corine" était réapparu dans la bouche de Mme Bertinotti). Lors de la séance du 5 décembre nous avons eu droit à des affirmations telles que "il faut arrêter le délire" et "si on veut retourner à la bougie" de la part de la maire pour s'en prendre aux propos de l'adjointe verte. Lors d'un précédent article, j'avais évoqué l'idée de "femmes au bord de la crise de nerfs" (voir mon article du 14 février 2011 où j'avais détourné une affiche de Almodovar). Quand on entend de tels propos, on se demande si les limites du ridicule ne sont pas atteintes. Cela finit par rendre très pesants les conseils d'arrondissement du 4e (où d'ailleurs le public est de moins en moins nombreux).

Je prends la peine de rapporter les propos de la maire du 4e tels qu'ils ont été tenus car j'ai observé que dans les comptes-rendus de Conseil d'arrondissement tels qu'ils sont diffusés -avec retard- sur le site de la mairie, certaines affirmations un peu excessives de Mme Bertinotti tendent à disparaître. Ainsi je me rappelle très bien que lors du conseil d'arrondissement de début mai 2010, elle avait affirmé que "tant [qu'elle] serai[t] maire du 4e" la rue de la Verrerie ne serait jamais mise à contresens vélo à la hauteur du BHV et j'ai cherché en vain cette phrase merveilleuse dans le compte-rendu (puisque pour ceux qui ne le savent pas, à peine 3 mois plus tard le contresens vélo était mis en oeuvre par une décision conjointe du Préfet de Police et du Maire de Paris).

Mme Bertinotti semble beaucoup se démener pour que sa notoriété dépasse les limites du 4e arrondissement. On peut comprendre que les tristes sires qui osent critiquer sa gestion municipale dans et hors de la majorité municipale finissent par l'agacer. Quel est son objectif ? L'année 2012 nous le dira peut-être. Malgré son attitude sectaire et intransigeante qui frise parfois à l'absurde, je ne nie pas que la maire du 4e a des qualités et des compétences qui pourraient lui permettre d'aspirer à d'autres responsabilités. Une conclusion qui, on le voit, contredit l'adage, "In cauda venenum".

DCCCXXX : Un remake français d'un très bon film d'Almodovar en Conseil d'arrondissement du 4e...

 
 
Almodovar est un de mes réalisateurs préférés. Le titre d'un de ses films s'est imposé à moi en assistant au conseil d'arrondissement du 31 janvier 2011...

En effet, conseil après conseil, j'observe les relations entre la maire du 4e arrondissement, Dominique Bertinotti, et son adjointe verte, Corine Faugeron. Au gré des mois, la maire alterne les phases où son adjointe a droit à du "Corine" avec tutoiement et celles, quand la tension est à son paroxysme, où  les "Corine Faugeron" ou même "Madame Faugeron" avec vouvoiement sont de rigueur.

Lors du conseil du 31 janvier, la maire en était revenue à cette dernière version. Elle semble agacée par les points de vue de son adjointe verte. A propos du débat sur l'aménagement des quais, elle n'a pas hésité à dénoncer ceux qui ne rêvent que de verdure et de chants de petits oiseaux (sic) pour parler de la demande de prévoir des lieux calmes et de détente sur les quais formulée par Corine Faugeron.

Au cours de la même séance du Conseil d'arrondissement à propos des convergences de points de vue entre Vincent Roger (le conseiller UMP de Paris pour le 4e) et de Corine Faugeron, la maire a même affirmé qu'elle avait toujours pensé qu'il y avait "des alliances objectives" (sic)... Ambiance, ambiance dans la majorité municipale !

Les Conseils d'arrondissement ne sont pas, la plupart du temps, d'un intérêt enthousiasmant... Il faut bien donc trouver une grille de lecture pour se donner l'envie d'y assister régulièrement (ce que je fais pour ma part de façon quasi-systématique depuis début 2007).

Après avoir écrit il y a quelques semaines un article consacré à la Dolce Vita et à Nicolas Sarkozy (article du 1er décembre 2010), cet article me conduit donc à créer une rubrique "film" dans ce blog.

DCCCXII : Une native du 4e, star des philatélistes : Elisa Deroche

 

Fin décembre, en achetant des timbres pour envoyer mes cartes de voeux, j'ai été très heureux de découvrir qu'une habitante du 4e arrondissement était à l'honneur. En effet, la Poste vient d'émettre une série consacrée aux "pionniers de l'aviation". En haut à droite, de cette planche figure Elisa Deroche qui a été la première femme au monde à passer le brevet de pilote d'avions.

Une plaque a été posée dans le 4e arrondissement en 2009,  au 64, rue de la Verrerie pour rappeler le lieu où Elisa Deroche est née le 22 août 1882 (voir l'article du 9 mars 2009). Suite à une promenade à Reims, je lui ai consacré un article encore plus complet(voir  l'article du 23 août 2009). J'ai traduit ces deux articles en anglais pour favoriser au-delà de nos frontières la notoriété de cette grande dame du 4e : A Lady of the 4th arrondissement who should be better known (article du 8 mai 2010).

 Avec un timbre de la Poste, voilà Elisa Deroche placé au même rang que les frères Wright ! (J'avoue par contre que je ne connais pas grand chose des autres pionniers de l'aviation Hubert Latham, Henry Farman, Jules Védrines et Léon Delagrange. Par contre je ne comprends pas trop pourquoi Louis Blériot et Roland Garros ne figurent pas dans cette série).