Ci-dessus, Le café Le cox, rue des Archives, un matin de semaine vers 9h... et ci-dessous le même café un dimanche soir vers 20h.
(Photographie ci-dessus prise dimanche 24 mai 2009)
Je me permets de transgresser un interdit. Un élu municipal, je tairais son nom car il n'a rien d'antipathique, m'a reproché d'avoir écrit un article à propos de la rue des Archives ("malaise dans la concertation"). L'idée soutenue par cet édile était que les travaux du Conseil de rue devaient se faire, un peu comme l'élection des papes, en conclave et qu'il fallait qu'il y ait de la fumée blanche pour que l'on puisse communiquer sur la question.
Or, je répète que ce sont des riverains qui suivent ce blog et qui savent que je fais partie du conseil de rue qui se sont étonnés que je n'aborde pas ce sujet. La notion de "bureau" du Conseil de rue n'a de sens (je m'interroge finalement si elle en a un) que si elle permet un débat au jour le jour avec les habitants...
Je me sens définitivement libre de sortir de ma réserve puisque le journal Le Parisien a publié le 9 mai 2009 un article de Marie-Anne GAIRAUD intitulé "Bataille de trottoir rue des Archives" (voir la version Internet de cet article). Plusieurs protagonistes du débat s'y expriment. L'affaire n'a donc RIEN de secret.
Les deux photographies qui apparaissent en haut de cette page montrent que la plupart du temps, le Cox ne crée AUCUN problème puisqu'il est.. vide. Aux heures d'affluence, entre 19h et 22h, la foule (dont on peut toujours se demander si elle n'est pas excessive vue l'exiguïté du bar lui-même), est contenue par des barrières dont personnellement je ne vois en rien ce qu'elles ont de dégradant ni d'humiliant. De plus, comme ce sont des places de livraison qui sont devant le bar, elles ne sont pas toujours occupées ce qui laisse encore plus de passage. La photographie montre que malgré le "cordon de sécurité", les piétons préfèrent emprunter la chaussée.
L'article du Parisien du 9 mai 2009 est intéressant puisqu'il nous permet d'apprendre que Frédéric, le patron du Cox, n'a "rien demandé". Grâce au Conseil de rue, j'ai pu discuter avec lui et c'est un commerçant plutôt sympathique. Si lui même n'a pas de demande, pourquoi faut-il créer une guerre civile locale ?
Dans l'article du Parisien la maire du 4e, Dominique Bertinotti, affirme à la fin de l'article que "c'est au Conseil de rue de formuler des propositions". Sur ce sujet, il semble vraiment que le statut quo soit la meilleure solution !
Si ce n'était pas le cas, faudrait-il se laisser à penser que sous couvert de concertation locale il s'agisse en fait de faire avaler une décision voulue par la maire et son cabinet... Le "soviet de rue" ne serait alors qu'un paravent pour masquer un type de management de celle que certains avaient appelés la tsarine. Il faudrait vraiment alors que les habitants du 4e révisent leur histoire de la Russie et de l'Union Soviétique...
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.