Voici une photographie que je verse au dossier concernant le saule pleureur qui a été tronçonné le 29 juin dernier. (voir mes articles des 1er juillet 2009 et 7 juillet 2009). Je l'avais prise depuis l'Institut du Monde Arabe le 23 octobre 2005. Le saule pleureur (encerclé en jaune) était vraiment magnifique. En regardant cette prise de vue, on peut se demander s'il n'était pas nécessaire de l'élaguer un peu... pour éviter qu'une branche ne tombe dans la Seine !
Je prends le risque d'être considéré comme victime d'un "délire parano" -comme l'a diagnostiqué l'auteur d'un commentaire laissé dans l'article du 7 juillet- car je consacre à nouveau un article à cet arbre.
Je ne suis pas le seul à déplorer sa disparition. Eric DONFU a été écrit un très bel article que je vous invite à lire "Pourquoi ce meurtre d'un arbre souverain ?".
Le Parisien s'est saisi de cette affaire dans son édition du 15 juillet 2009 (lire l'article). Il prétend que sur le net certains ont accusé le service des parcs et jardins d'une "bourde". J'avais pour ma part mis un point d'interrogation ce qui suggérait au moins une certaine nuance. De même l'idée qu'il pourrait s'agir d'un règlement de compte du PS contre les Verts était bien sûr purement ironique (voir mon article du 1er juillet).
L'important est que cet article du Parisien nous a permis d'apprendre que, d'après la maire du 4e, Dominique Bertinotti, cet arbre menacait la sécurité des bateaux et... des "promeneurs du square" (sic). Pour le danger sur la navigation je veux bien mais par contre pour les dits promeneurs je ne vois pas où était le danger : l'arbre était protégé par un muret avec un petit grillage dans l'angle du parc, et le long de la rue, il était placé derrière des grilles :
La grille derrière laquelle était placé le saule pleureur tronçonné le 29 juin 2009
La maire du 4e a promis qu'un saule pleureur "sera planté quasiment au même endroit un peu en retrait". Je me suis renseigné : le problème est que les racines des saules pleureurs sont très profondes. Il faut donc attendre que ces racines disparaissent (en mettant des produits chimiques pour accélérer le processus) mais dans ce cas il aurait fallu attendre plusieurs mois voire plusieurs années pour pouvoir replanter un arbre au même endroit. L'autre solution est de le placer... un peu plus loin.
Il aurait peut-être été plus simple de tout faire pour conserver l'arbre abattu !
Quoi qu'il en soit, l'article du Parisien permet à l'émotion suscitée par la disparition de cet arbre de se prolonger comme on peut le lire avec un article paru sur un site consacré à la magie. Son auteur accuse -par erreur- Bertrand Delanoë d'avoir fait disparaître cet arbre pendant le week end du 14 juillet alors que le saule a disparu depuis le 29 juin.
Comme le chantait Brassens, "Auprès de mon arbre, je vivais heureux, j'aurais jamais dû le quitter des yeux...". Je vous invite pour vous consoler de cette perte à revoir une petite vidéo d'une interprétation de cette chanson lors d'un spectable à Bobino.
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