Projet de décoration funéraire pour le cœur de Louis XIV, Musée Magnin, Dijon
Nous célébrons aujourd'hui le 300e anniversaire de la mort de Louis XIV. Le 1er septembre 1715 est un jour charnière dans l'Histoire de France. Que l'on apprécie ou pas Louis XIV et son exercice du pouvoir, il faut admettre que sa disparition a marqué la fin d'une époque.
J'ai déjà consacré un article au monument qui était installé dans la partie Sud du chœur de l'actuelle église Saint-Paul-Saint-Louis (voir les photographies de mon article du 15 juillet 2014). Cependant, j'ai trouvé depuis le superbe document qui ouvre cet article sur un site très complet à son sujet. (voir le lien suivant ) L'auteur a eu recours à une notice très instructive de la base Joconde du Ministère de la Culture (voir le lien suivant).
On y apprend notamment que ce monument avait été dessiné par Gilles-Marie Oppenord (1672-1742) même si finalement le Régent Philippe d'Orléans a fait appel aux talents de Nicolas Coustou (1658-1733) pour la réalisation. (Coustou est resté célèbre -entre autre- pour la réalisation des chevaux de Marly).
Comme l'a dit Massillon dans son Oraison funèbre de Louis XIV "Dieu seul est grand", mais contrairement à ce que croient les Béotiens il ne cherchait pas à dénigrer Louis le Grand puisqu' il ajoute "Qu'on est grand, quand on l'est par la foi !" (voir mon article du Héliosse 2 du 2 mars 2011). Or s'il est au moins une vertu que l'on peut reconnaître au Roi Soleil c'est son attitude très admirable par la fermeté de sa foi et son acceptation de sa mort dans les derniers jours de sa vie (voir le le livre d'Alexandre Maral, Les Derniers Jours de Louis XIV, Perrin, 2014 et mon article sur Héliosse 2 du 9 mai 2015).
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