En ce qui concerne le suivi des lycées par la région Île-de-France, je pense ne pas être caricatural en affirmant que la précédente majorité (de 1998 à 2015) n'a pas toujours été à la hauteur, notamment en ce qui concerne les besoins en investissement dans les lycées du cœur de Paris.
La nouvelle présidente de région depuis la fin de l'année 2015, Valérie Pécresse s'est engagée à s'intéresser vraiment aux attentes des lycées, notamment en ce qui concerne les énormes besoins d'investissements qui apparaissent dans de nombreux établissements. Dans ce but, elle a pris une décision que je tiens à signaler.
Alors que la région Ile-de-France compte plus de 600 lycées et que dans chaque lycée, la région a droit à être représentée par deux représentants, la région ne comptant que 209 conseillers régionaux, il est donc difficile à ceux-ci d'être présents dans tous les lycées (pendant la longue mandature de M. Huchon comme président de région certains lycées ont très rarement vu le représentant de celle-ci venir siéger). De plus, il a été décidé de ne pas faire siéger les conseillers d'opposition. Ceux qui s'en offusquent, oublient que le Front National compte des élus au Conseil régional et auraient été les premiers à vilipender le fait que Mme Pécresse nomme des conseillers FN pour la représenter dans les Conseils d'administration de certains lycées. Il a donc été décidé de ne nommer dans ces instances délibératives que des représentants de la majorité régionale qui réunit LR, l'UDI et le MODEM (soit 121 élus).
La décision prise consiste donc à nommer dans les conseils d'administration des représentants qui ne sont pas tous des conseillers régionaux mais qui sont des personnalités qui peuvent servir de relais aux besoins exprimés par les administrations, les lycéens, les parents et les équipes éducatives des différents établissements. Ces représentants ont vocation à répondre à un souci de proximité qui n'est possible que par une présence réelle et non pas seulement épisodique dans les Conseils d'administration. C'est dans cet esprit que j'ai accepté d'être le représentant de la région au conseil d'administration du lycée Sophie Germain, aux côtés de Vincent Roger qui lui est Conseiller régional. Le but n'est pas de promettre que la nouvelle majorité régionale va répondre à toutes les demandes exprimées par les lycées (les contraintes budgétaires particulièrement fortes ne le permettent pas ) mais en tout cas d'apporter des réponses qui peuvent être positives ou négatives. Telle est de mon point de vue le sens de mon implication dans ce rôle.
Je n'ai pas écrit cet article pour m'excuser d'être représentant de la région au Conseil d'administration du lycée Sophie Germain mais pour répondre aux interrogations que cela a pu susciter chez certains et surtout pour expliquer la volonté de réelle proximité de la majorité régionale actuelle. Je ferai tout pour que cet état d'esprit perdure et ceux qui lisent ce blog depuis 2008 savent que j'ai un minimum de suite dans les idées quand je m'engage dans une voie.
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