Voici un nouvel article de la série consacrée aux animaux du 4e. Il concerne des dauphins que l'on peut trouver dans un endroit qui n'est pas accessible à la moitié de la population : les urinoirs de la brasserie Bofinger.
Ces urinoirs ont vu du beau monde puisque la très "chic" brasserie Bofinger était un lieu souvent fréquenté par François Mitterrand. Il y a notamment célébré la victoire du 10 mai 1981.
Une amie très proche a le béguin pour les coccinelles. En ce 30 mai, je lui dédie cet article consacré à un coléoptère qui se promenait rue de la Verrerie.
J'ai depuis plusieurs années commencé une série consacrée aux animaux que l'on peut voir représenter sur les façades du 4e arrondissement. Or, au 32 rue Saint-Antoine, la façade du magasin "Jacadi" comporte un véritable bestiaire.
Je laisse aux lecteurs le soin de reconnaître les animaux :
J'ai déjà consacré un article à la rue François Miron (article paru le 20 janvier 2010). Son tracé est un des plus anciens de l'arrondissement. Au 38 /40 et 42 de la rue on peut admirer trois mascarons, un élément décoratif typique du XVIIe siècle :
Le dernier, celui situé le plus à gauche, est une représentation d'Hercule que l'on reconnaît à la peau de lion :
On peut voir un autre Hercule d'une facture un peu différente pas loin de là au 12, rue de Jouy (article du 11 novembre 2012).
J'ai consacré un article à la très belle série de mascarons que l'on peut voir tout près de là dans la cour de l'Hôtel de Chalons-Luxembourg (article du 4 novembre 2011).
Les façades d'immeubles de l'époque Napoléon III ne sont pas rares dans le 4e arrondissement puisque l'aspect des rues a été profondément modifié pendant le 2nd Empire avec notamment la percée de la rue de Rivoli et celle du boulevard Sébastopol.
Le 28 rue du Pont-Louis-Philippe est un immeuble situé juste en face de la mairieu du 4e arrondissement. Sa façade m'a intéressé en raison de la très belle marquise que l'on trouve au bas de cet immeuble :
Le magasin est aujourd'hui à l'abandon mais il faut espérer que les repreneurs sauront tirer parti de ce très beau décor. Les petits lions qui décorent les fixations qui tiennent cette marquise sont en effet charmants :
On peut noter de nombreux autres détails décoratifs qui embellisent cette façade. Tout d'abord, la plaque de rue n'est pas sans une certaine élégance :
Au dessus des fenêtres, on peut aussi voir des linteaux avec un décor très discret :
A chaque extrémité des ces linteaux, on peut voir de jolies fleurs de nénuphar :
Enfin au 2e étage, le visage de deux femmes à l'Antique apparaît en bas relief :
Ces deux femmes sont représentées avec des traits qui font apparaître une saisissante gravité :
A chaque fois que j'observe une telle façade, je me réjouis du fait que le nouveau Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur du Marais ne prenne plus seulement en compte la protection du patrimoine antérieur au XIXe siècle. J'ai aussi une pensée pour le coût que représente l'entretien de telles façades pour les (co-)propriétaires de l'immeuble...
La SARL Anthillyde qui occupait cette boutique (il s'agissait d'un magasin de produits de beauté et d'un institut de beauté) a été mis en liquidation judiciaire en avril 2012 (voir le dossier sur le lien suivant). Un exemple parmi de nombreux autres des difficultés que rencontrent nombre de commerçants de l'arrondissement depuis plusieurs mois.
La décoration de Noël 2012 de la pharmacie de la rue des-deux-ponts me permet de continuer la série consacrée aux animaux du 4e arrondissement. En effet, on peut admirer trois pingouins mobiles dans la vitrine de cette pharmacie.
L'occasion de faire un clin d'oeil à cet animal que j'apprécie tout particulièrement car il est le protagoniste des mini BD de Xavier Gorce, "Les indégivrables" qui paraissent en page 2 du monde et dont je suis un fan.
Bravo donc à la pharmacie de la rue des Deux ponts pour ce choix judicieux. Certains vont finir par croire que je suis décidemment un amateur de savon !
Voici un nouvel episode de la série consacrée aux animaux du 4e arrondissement. Au 12 rue de Jouy, le portail est surmonté par un mascaron d'Hercule orné par deux des attributs de personnage de la mythologie grecque : la massue et la dépouille du Lion de Némée.
La gueule du fauve et ses pattes qui pendent sous le visage barbu d'Hercule sont impressionnants. Ils sont ornés par des feuilles de chêne.
Ce décor rocaille est dû à l'architecte Jean-François Desmaisons qui a batît cette demeure à son propre usage. Les ferronneries du 1er étage sont ornées pour cette raison de "D" enlassés.
( Voir Danielle CHADYCH, Le Marais, Parigramme, 2005, P.106)
J'ai attendu ce 1er janvier 2012 pour publicer cette série de photographies que j'ai prise rue Charlemagne le 11 décembre 2011. Un anonyme nous a écrit au bas d'un mur un message positif dont nous avons bien besoin en ces temps difficiles :
Le tout est accompagné par un animal pour faire un jeu de mots amusant. Je m'en suis servi pour souhaiter une bonne année 2012 à tous les lecteurs de l'Indépendant du 4e :
A chaque fois que ce félin fait un séjour dans le 4e je fais un article car l'animal a des groupies. Voilà donc qui est fait... Comme on le voit la demoiselle se porte bien !
Voici les précédents articles qui lui étaient consacrés : 18 juillet 2009, 31 mai 2010, 28 septembre 2011.
J'ai pris cette photographie rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie le 10 novembre 2011 car je trouvais la composition assez réussie sans trop savoir l'article qu'elle pourrait illustrer...
Or, lundi 14 novembre 2011, j'ai eu la surprise d'entendre un ministre de la République, de surcroit en charge de l'Education Nationale, se lancer dans une longue comparaison entre un candidat à l'élection présidentielle et le personnage de Babar... avant de finir par dire qu'en ce qui le concerne il préfère Astérix ! Le tout avec un ton le plus sérieux possible. (Heureusement quand même que le ministre n'a pas dit qu'il préférait le méchant roi des rhinocéros, Rataxès)
A entendre ce monsieur, je me suis dit que le débat politique en France atteignait son point bas. La démarche est certainement due à la volonté de bien servir son "maître" et comme les arguments tombent quasiment à la hauteur du caniveau, on ne peut se demander s'il ne serait pas possible de faire une comparaison entre l'auteur des propos que je viens de rappeler et un des personnages de BD qui apparaît sur la photographie ci-dessus... Tintin, Milou ou Rantanplan, je laisse le lecteur juger !
Espérons en tout cas que la campagne pour la présidentielle 2012 a atteint son point bas le 14 novembre 2011 car autrement cela risque d'être consternant et je ne suis pas sûr que les citoyens ne vont pas finir par se lasser.
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