Depuis mars 2008 : Chronique, histoire(s), culture, patrimoine, vie de quartier. Indépendance ne veut bien sûr pas dire neutralité.
Devenu depuis mars 2018 : l'Indépendant du Cœur de Paris.
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La rue Rambuteau est une des seules rues du 4e où les illuminations de Noël sont une tradition (rendons toutefois hommage aux commerçants de la rue Saint-Paul qui ont aussi décoré la rue cette année).
En ce qui concerne la rue Rambuteau, on peut année après année voir des version très différentes d'un Noël à l'autre. On peut admirer la version 2010 qui est bleu avec des boules rouges qui est très differente des annnées précédentes (pour les années 2005, 2007, 2008 et 2009 je renvoie à l'article que j'ai fait paraître l'an dernier le 16 décembre 2009).
Je me suis encore laissé aller à écrire un article excédé à propos de la piscine Saint-Merri dont titre était "grrrrrr....." pour dénoncer les fermetures à répétition de notre piscine publique de quartier malgré la longue fermeture de la piscine cet été qui devait régler les problèmes. (article publié le 9 octobre 2010).
Le problème depuis est resté persistant. J'ai notamment subi une "évacuation immédiate" du bassin le mercredi 17 novembre et j'ai trouvé la piscine avec portes closes encore 5 fois depuis cette date. A chaque fois, même motif : "problème technique". Je me suis abstenu de réécrire un article car le directeur de l'établissement a eu l'immense amabilité de placarder dans la 2e moitié de novembre un panneau pour expliquer les problèmes.
Cependant, quitte à passer pour un vilain grincheux, je me risque encore à écrire un article en raison de ce qui s'est passé hier après-midi. Normalement, en période de vacances scolaires, la piscine ouvre en début d'après-midi. Je me suis présenté à la porte à 15h30 pour découvrir cependant la piscine à nouveau fermée. J'ai été conduit à une certaine exaspération par le motif que l'on peut voir sur la photographie qui figure ci-dessus et qui m'a été précisé par un agent. Une partie des effectifs, qui aurait du être là depuis le matin, est arrivée en retard en raison de... la neige. Certains ne se sont "pointés" que vers 15h/15h30. Du coup le directeur de l'établissement a décidé une séance de grand nettoyage pour tout l'après-midi. Tant pis pour les usagers !
Il serait bon que la Ville de Paris cherche à loger ses agents dans des logements situés à proximité. Cela serait bien utile pour la qualité du service public mais cela ne semble pas la priorité des dirigeants puisque certains agents de la piscine viennent d'assez loin en banlieue. Il y a d'autres personnes qui sont plus prioritaires semble-t-il...
Surtout, je ne pense pas dire d'absurdité si j'affirme qu'entre la fermeture estivale pour travaux (voir article du 27 juin 2010), les fermetures répétées pour problème technique et aussi les grève perlées en raison du conflit avec les caissiers pendant tout le 1er trimestre (voir article du 20 avril 2010), la piscine a été au moins fermée une centaine de jours cette année. On pourrait donc s'attendre à un peu plus d'efforts pour ouvrir la piscine qui aurait au moins pu accueillir des usagers dans la 2e moitié de l'après-midi.
Malheureusement, comme à chaque fois que cette piscine publique est fermée, il a fallu se rabattre sur une des piscines concédées situées à proximité (la piscine de la rue de Pontoise dans le 5e ou celle des Halles dans le 1er). Je suis allé à la piscine Suzanne Berlioux aux Halles. Apparamment, le personnel de cette piscine a réussi à arriver jusqu'à son lieu de travail. En cas de nouvelles intempéries ou de nouveaux problèmes techniques à la piscine Saint-Merri, je publie les horaires de la piscine Suzanne Berlioux pour ces vacances de Noël. On notera que la carte trimestrielle de la Ville de Paris n'est pas valable dans la Piscine Suzanne Berlioux où les tarifs sont beaucoup plus élevés que dans les piscines publiques... Tant pis pour les familles modestes car cela ne semble pas être le problème de nos élus parisiens. Il est vrai que certains d'entre eux ont plus l'habitude de fréquenter pendant l'Hiver les piscines de Djerba, Bizerte, Hammamet, Agadir ou Marrakech ou Sharm El-Sheikh et donc mes petits problèmes de piscines publiques les laissent bien... froids !
Le Pont Louis-Philippe : vue panoramique de l'île Saint-Louis à la voie express rive droite
Je reste scotché par le fait que le journal télé de France 2 ait consacré une partie importante de l'édition d'hier soir à la neige tombée sur Paris et sur l'Île-de-France. - On a même eu droit à 20h30 à un best of des images que l'on avait vu dans la 1ère partie-. Heureux pays et heureux monde dans lequel la neige qui tombe peut occuper une place si importante dans l'actu. Dire qu'il faut faire des études de journalistes pour en arriver à de tels reportages ! Heureusement que je n'ai pas la chance d'exercer ce métier. Je répète encore une fois je n'ai jamais eu la prétention de faire du journalisme en publiant ce blog...
Cependant dans ce journal télévisé, j'ai appris une information intéressante : depuis 1987, on avait jamais eu autant de neige à Paris en une seule journée (11cm). Cela m'a rappelé en effet cette année où, étant lycéen, j'avais été faire un tour dans le parc du jardin de Saint-Germain-en-Laye avant d'aller passer une épreuve de bac blanc. Un vieux souvenir donc...
Malgré mon ton un peu ironique à l'égard de France 2, je n'ai pas résisté à faire une série de photos et de vidéos pour garder un souvenir de la neige tombée. Des vues prises bien sûr dans le 4e arrondissement.
La rue du Roi-de-Sicile (et au 1er plan l'extrêmité de la rue de la Verrerie).
Rue des Barres. Le chevet de l'église Saint-Gervais-Saint-Protais.
Un petit bonhomme de neige sur le parapet du Pont Louis-Philippe.
Le square de la Région Île-de-France à la pointe Est de l'île de la Cité.
Le quai d'Orléans et le pont de la Tournelle
Notre-Dame : le pinacle, le transept et la tour Sud
Parvis de Notre-Dame (renommé parvis Jean-Paul II) : le sapin de Noël et la façade.
Place Louis Lépine. Magasin de fleurs et de sapins.
La terrasse du "Sarah Bernhardt" place du Châtelet.
Le jardin de la Tour Saint-Jacques.
L'Hôtel de Ville.
La neige depuis le pont Saint-Louis entre l'île de la Cité et l'île Saint-Louis
Certains... ou certaines n'auront peut-être pas la chance de fréquenter le 4e arrondissement cette année pour faire leur course de Noël. Ils râteront un spectable inédit.
En effet, quand je suis arrivé dans le quartier il y a bientôt 15 ans, le BHV avait encore l'esprit "bazar" populaire. Pour Noël, il se contentait de quelques guirlandes, mais on ne pouvait pas y voir des vitrines à la manière de celles que l'on peut voir aux galeries La Fayette dans le 9e arrondissement.
Cependant, depuis quelques annéees, comme le BHV a, peu à peu, changer son image pour devenir un magasin plus "huppé", il a fait des efforts pour améliorer le standing des décos de Noël.
En 2010, pour la 1ère fois, nous avons droit à de vrais vitrines de noël avec pour thème le cirque ("Noël circus"). Cela vaut vraiment le coup d'oeil. En voici un petit aperçu.
Un article que je fais alors que bien sûr je n'ai aucun intérêt dans le groupe des Galeries La Fayette propriétaire du BHV.
J'ai déjà consacré plusieurs articles à l'arrivée de la neige à Paris. Je fais un article à chaud pour signaler le caractère surprenant de la tempête à laquelle nous avons eu droit aujourd'hui.
J'accompagne cet article de plusieurs photos et vidéos que j'ai prises dnas mon quartier à cette occasion.
Il y a deux ans, c'est le 9 décembre que le centre de Paris avait connu une pareille tempête de neige (voir article du du 11 décembre 2008). A quelques jours près voilà donc qui n'est pas si rare.
Une péniche avec de conteneurs entre le Pont d'Arcole et le Pont Notre-Dame
Voici une photo que j'ai prise le 25 février 2009. Elle représente une péniche qui pousse une barge avec des conteneurs. Après avoir visité Hambourg et son port cet été, je ne peux m'empêcher de me demander pourquoi nous voyons si peu ce genre de péniches sur la Seine. Le transport de conteneurs est un des plus pratiques. Il permet l'intermodalité (le passage d'un moyen de transport [route, rail, navigation]) à moindre coût. Il est beaucoup plus écologique que le transport par camion.
Je ne suis pas toujours d'accord avec la maire du 4e arrondissement, Madame Bertinotti, mais je suis d'accord avec elle quand elle affirme que dans le cadre du réaménagement des quais il faut réfléchir à rendre à Paris une partie de sa vocation portuaire.
En me promenant Europe du Nord cet été, j'ai été impressionné par la vitalité du port de Hambourg qui est situé sur l'Elbe à portée de vue du centre. J'avais pu y prendre cette grande inscription qui fait face aux quais de la ville : Jeder Mensch braucht seinen Hafen (Chaque homme a besoin de son port). Une devise dont Paris devrait s'inspirer pour être fidèle à la nef qui flotte sur sur son blason.
Le 4e arrondissement connaît un mouvement général de profonde rénovation. Je suis impressionné par ce cycle qui semble s'accélérer de transformations des logements et la valse des changements d'enseignes commerciales.
On peut regretter à juste titre l'arrivée massive de chaînes tant pour le négoce de babioles et de vêtements que pour la restauration (voir mon article à propos de la possible arrivée de Mac Do à la pointe Rivoli).
Cependant, quand je suis arrivé dans le secteur de la rue des Archives, il y a une quinzaine d'années, il ne faut pas exagérer le côté paradisiaque du quartier d'un point de vue commercial. Une grande partie de l'espace situé autour de la rue du Temple était occupé par des "commerces en gros" avec des devantures pas très enthousiasmantes.
J'ai été surpris de découvrir, ces dernières semaines qu'à l'angle de la rue du Temple et de la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, on trouvait jadis une épicerie. En effet, des travaux ont conduit à défaire les panneaux aveugles qui masquaient la façade de ce lieu depuis qu'il était devenu un commerce de gros. On peut lire côté rue du Temple "Maison Serouge" :
et dans le prolongement rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie "Epicerie et commissions" :
L'expression "faire les commissions" est un peu passé de mode mais on en voit ici l'origine.
On peut donc -très provisoirement- voir un vestige de ce commerce alimentaire qui a disparu à une époque dont j'ignore tout.
Le Supermarché G20 de la rue de la Verrerie fermé depuis le 15 septembre 2010
Quand je me suis installé dans le centre de Paris en juillet 1996, le 4e arrondissement était bien différent par rapport à aujourd'hui. Le quartier que j'habite (le bas de la rue des Archives) était dépourvu de tout supermarché de proximité. Pour faire des courses, il fallait aller soit au franprix de la rue Rambuteau, soit à celui du métro Saint-Paul ou encore plus loin au Monoprix de la rue Saint-Antoine. Je fréquentais aussi assidûment le regretté magasin Mark & Spencer de la rue de Rivoli et son épicerie anglaise.
A la fin des années 1990, l'ouverture d'un Franprix rue de la Verrerie avait été un grand progrès même si les rayons étaient si étroits qu'il fallait jouer des coudes. Cependant, à mes yeux, la plus belle étape dans ce développement du commerce d'alimentation de proximité a été l'ouverture du supermarché G20. D'après mes archives (mes relevés de compte bancaires), ce commerce est apparu en septembre 2001. Depuis cette date, il y a eu peu de jour sans que je ne passe pour y faire un achat. Je m'étais habitué à ses caissières que je trouvais plutôt sympathiques. (Une pensée aussi pour "Monsieur Battier" le gérant qui pendant de nombreuses années a mené avec énergie cette petite communauté humaine). De plus, les prix étaient dans l'ensemble inférieurs à ceux pratiqués dans les supermarchés voisins. J'aimais slalomer entre les offres à prix promotionnels proposées par la carte de fidélité ce qui me permettait de découvrir des produits parfois inconnus.
Bref, dans ce petit temple de la consommation était devenu à sa manière un de mes lieux de vie.
J'ai donc été très surpris que des panneaux annoncent depuis la semaine dernière la fermeture de ce supermarché "pour travaux" à partir du 15 septembre.
Grâce à des "sources autorisées", j'ai appris que cette fermeture était en fait due à un jeu de chaises musicales entre les enseignes. Le Franprix situé quelques mètres plus loin va être transformé en Daily Monop' mais le gérant du Franprix a racheté la gérance du supermarché G20... Si j'ai donc bien compris, l'enseigne G20 va donc disparaître de cette rue.
On peut s'inquiéter de cette fermeture, car cette enseigne a une politique de prix plutôt raisonnable. J'espère que les nouveaux prix pratiqués ne conduiront pas à une très mauvaise surprise. Mais, surtout, espérons que le personnel du G20, que je trouvais plutôt sympathique dans l'ensemble, ne va pas faire les frais de cette réorganisation. Il y avait certaines caissières qui, tout en habitant assez loin en banlieue, était devenue de véritable personnage du quartier.
Le Franprix situé lui aussi rue de la Verrerie et qui va devenir un Daily monop
Certains étaient peut-être absents cet été. La rue des Archives a connu d'importants travaux auxquels je m'intéresse de près puisque je suis membre du "Conseil de rue". Comme on le voit sur la photo ci-dessus, de gros pavés ont été livrés pour décorer le "parvis" de l'église des Billettes.
De plus, début août, pour permettre le déplacement du feu tricolore à l'entrée de la rue, la circulation a été coupée dans tout le tronçon situé à la hauteur du BHV. Pendant ce laps de temps, la rue des Archives a connu un trafic automobile très réduit ce qui changeait l'ambiance de la rue.
Dans mon immeuble, les travaux de restauration du toit ont enfin commencé. Cela fait des années que nous attendons cela (enfin surtout les voisins du dernier étage chez qui c'est le déluge à chaque fois qu'il y a une forte pluie).
Enfin, last but not least, j'ai refait ma salle de bain. J'ai supprimé la baignoire pour mettre une douche.
Un grand merci à monsieur mon père qui a montré ses talents d'électricien, de plombier, de maçon et de peintre !
En passant, rue Quincampoix, à la hauteur de l'esplanade du Centre Georges Pompidou, mon attention a été captée par ces deux caricatures qui comparent le couple franco-allemand dans sa version 1984 et dans sa version 2006... Je me suis dit qu'au moins depuis 2007, le couple formé par Mme Merkel et M. Sarkozy avait un avantage de (petite) taille commune.
Cela m'a conduit à m'intéresser à m'arrêter un peu plus. Je me suis rendu compte que le centre Wallonie-Bruxelles organisait une exposition à l'occasion de la président belge du Conseil de l'Europe (depuis le 1er juillet 2010). J'ai trouvé que le dessin du caricaturiste Pierre Kroll résumait bien la triste situation de l'Union Européenne depuis quelques années :
J'ai visité cette exposition qui permet de découvrir ou de retrouver un nombre impressionnant de caricatures relatives à l'histoire de la Construction Européenne depuis le début des années 1950.
J'ai par exemple été très content de voir cette caricature de Plantu que j'utilise en éducation civique en cours de 4e pour démarrer le cours sur la construction européenne. Je n'avais jamais vu la version colorisée :
Comme je suis depuis très longtemps un fan des caricatures, j'ai acheté le catalogue de l'exposition qui permet de retouvrer l'intégralité des oeuvres proposées (prix : 15€).
Enfin clou de la visite, dans la cour de l'Hôtel où est situé le centre Wallonie-Bruxelles, on peut admirer cette admirable oeuvre :
Une illustration on ne peut plus concrète du fait que l'Europe sociale est encore à l'état d'un chantier... A moins, même qu'il ne s'agisse plus que de décombres !
A ne pas râter donc au Centre Wallonie-Bruxelles, 127 rue Saint-Martin jusqu'au 6 octobre 2010 (après si j'ai bien compris cette exposition sera présentée à Bruxelles). L'entrée est gratuite.
Une exposition à voir même par les euro-sceptiques car il y a certaines caricatures qui ne sont pas tendres avec les dirigeants européens... (Je pense notamment à la création de Pinter intitulé "je suis contre l'Acte Unique" et qui vise Jacques Chirac [en page 24 du catalogue]).
Tu vois Lionel que je pense à toi ! Une autre façon de célébrer à ma manière un anniversaire.
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