Une amie (et fidèle lectrice de ce blog) m'a gentiment signalé cet article paru en 1ère page du cahier central consacré à Paris dans l'édition du Parisien d'hier (vendredi 13 janvier 2012) à propos du panneau expliquant pourquoi les ormes du terre-plein Saint-Paul ont été abattus.
Le journal souligne qu'il est surprenant que sur ce panneau le nom du préfet Haussmann, qui a joué un rôle si important à Paris au XIXe siècle, soit mal orthographié. Voici en effet, ci-dessous, une photographie du passage concerné :
L'édition du Parisien ne manque pas d'insolence et conclut l'article par ce rappel fort peu amène pour la maire du 4e arrondissement : "le nom Haussmann est écrit avec un seul n alors qu'il en faut deux. Faute d'orthographe d'autant plus étonnante pour un arrondissement dont la maire Dominique Bertinotti (PS) est professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris VII..."
On aurait pu penser qu'après une telle publication, les services la Ville de Paris ou au moins ceux de la maire du 4e se seraient empressés de faire retirer ou modifier le panneau. Le ridicule n'a jamais tué mais quand même ! Il faut espérer que Le Parisien est lu par les services de communication concernés. Or, vérification faite, hier soir vers 20h, le panneau avec la faute était toujours en place :
Pour pousser un peu plus loin l'insolence (ah j'ose !), on pourrait ajouter un autre paradoxe à propos de la maire du 4e. En effet, ce même panneau nous permet d'apprendre l'essence des nouveaux arbres qui vont être replantés :
le tout est accompagné avec un plan très précis :
Or, le Conseil de quartier Saint-Gervais, dont je fais partie, a réfléchi à plusieurs reprises à l'aménagement du terre-plein Saint-Paul. Il est quand même très surprenant que nous n'ayons JAMAIS été consulté sur le choix de ces arbres et leur disposition. Je n'ose prétendre que nous aurions pu avoir le droit de décider mais n'aurait-il pas au moins été possible de nous consulter ? Faute d'autant plus étonnante pour un arrondissement dont la maire ne cesse de prétendre à donner des leçons de démocratie participative.
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