L'Indépendant du 4e Arrondissement de Paris

CCCLI : Le drapeau libanais à l'honneur sur la façade de l'Hôtel de Ville

  A chaque visite officielle d'un chef d'Etat étranger en France, l'Hôtel de Ville de Paris est décoré avec le drapeau du pays reçu. L'hôte rend traditionnellement visite au maire de la capitale.

Il y a un mois, à l'occasion de la venue à Paris du président Libanais, Michel Sleimane, le 16 mars 2009, c'est avec un grand plasir que j'ai pris cette photographie qui montre la nef de Paris autour de laquelle s'entremêlent les drapeaux libanais et français.

Espérons qu'au moment où la Syrie se décide à accepter l'ouverture d'une ambassade du Liban à Damas, ce petit pays du Proche Orient qui entretient des relations séculaires avec la France trouvera définitivement la voie de la paix.

CCCXXVI : Journée mondiale de l'eau : les 30 ans d'Action Contre la Faim sur la façade de l'Hôtel de Ville

Jusqu'au 15 mars, cette photo apparamment paradisiaque trônait au centre de la façade de l'Hôtel de Ville.

Cependant, depuis le lundi 16mars, le sens de cette vue est devenue beaucoup plus clair : il s'agit de sensibiliser les Parisiens et les visiteurs du centre de la capitale aux effets de la sécheresse en Afrique.

Cette campagne s'explique en raison des 30 ans de  Action Contre le Faim. J'en suis particulièrement content car cela fait des années que je soutiens financièrement cette ONG. J'ai beaucoup d'admiration pour son précédent président, Jean-Christophe Ruffin qui a été nommé ambassadeur de France au Sénégal.

Rappelons qu'environ 1/6e de la population humaine souffre de la faim (963 millions précisément d'après le site d'ACF). Comme l'a dit l'ancien président Jacques Chirac, à l'époque en visite en Tunisie le 3 décembre 2003, "Le premier des droits de l'Homme c'est manger".  -Ce qui ne veut bien sûr pas dire que les autres Droits de l'Homme ne sont pas importants-.

La faim est en partie liée au problème de la rareté de l'eau. Elle touche aujourd'hui particulièrement le Sahel comme le suggère cette photographie.

Je publie cet article ce dimanche 22 mars car c'est aujourd'hui la 12e Journée mondiale de l'eau d'après une décision adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU le 22 décembre 1992 (voir la page du site de l'UNESCO).

N'oubliez pas bien sûr le Sidaction auquel j'avais consacré un de mes premiers articles en mars dernier.

CCCXVII : La place de l'Hôtel de Ville libre... ça n'aura pas duré très longtemps !!!

Lundi matin, je publiais un article pour me féliciter du fait que la place de l'Hôtel de Ville était enfin libre. J'avais salué le fait que la patinoire avait été démontée très rapidement alors que son installation avait mis près de 4 semaines.

Ce bonheur n'aura pas duré longtemps... L'Hôtel de Ville a, à nouveau annexé la place. Dès lundi 9 mars, un nouveau dallage provisoire en bois était disposé sur le sol.  Du coup bien sûr tout le centre de la place était à nouveau inacessible.

Dès le lendemain,  mardi 10 mars, on a pu se rendre compte qu'à nouveau des bâches provisoires (certes un peu moins moches et moins imposantes que celles de l'automnes dernier) étaient en construction...

La place de l'Hôtel de Ville laissée libre aux riverains et aux touristes cela n'aura donc duré que 4 jours ! (les 6, 7, 8 et 9 mars). Cela laisse peu de temps pour "respirer" pour reprendre un verbe utilisée dans un commentaire laissé par l'association "Vivre le Marais !".

Lors du conseil d'arrondissement du 4e du lundi 2 mars, la maire, Mme Bertinotti a donné des statistiques préparées par la Ville concernant l'occupation de la place en 2008. On nous a par exemple parlé de la place libre de toute installation pendant 25 jours de suite... Ces données me laissent très perplexes, mais je n'ai pas pris la peine l'an dernier de tenir les comptes.

Cette année, je vais essayer de vérifier cela au jour le jour. Nous sommes aujourd'hui le 72e jour de l'année et la place n'a été laissée libre que 4 jours. Ce qui fait 5,6% du temps et ce taux va diminuer si les bâches qui viennent d'être installées restent longtemps en place.

J'ai tant écrit sur ce sujet que je viens de créer une catégorie "Place de l'Hôtel de Ville" . Vous pouvez y retrouver tous les articles. Une preuve de l'intérêt que je porte pour ce très bel endroit du 4e arrondissement.

CCCXIII : Place de l'Hôtel de Ville : la patinoire démontée en moins de 4 jours !!!

 Dans un article de décembre, j'avais expliqué combien je trouvais bizarre qu'il ait fallu plus de trois semaines pour construire la patinoire de la place de l'Hôtel de Ville. En tout cas, le démontage a duré moins longtemps puisque, comme on le voit sur cette photo prise en fin de semaine dernière, seulement 4 jours après la fermeture de la patinoire, celle-ci était déjà complètement démontée. Il n'en restait plus une trace !

Demeuraient encore malgré tout ces barrières qui sont une autre plaie de cette place et qui permettent d'avoir quand même un motif pour râler...

En tout cas, cela permet de pouvoir admirer le pavement avec la nef de Paris en son centre, un privilège devenu très rare depuis que M.Delanoë est maire de Paris.

Comme le suggérait l'association Vivre le Marais dans un commentaire laissé sur ce blog, il faut laisser respirer les habitants du 4e arrondissement. Nous n'avons pas, nous dans notre arrondissement, un parc comme le Jardin du Luxembourg à deux pas de notre domicile.

Un article que je m'empresse de publier car le bonheur de voir cette place libre ne dure jamais très longtemps... prochain article lors de la prochaine "occupation" de la place pour une raison ou pour une autre ! Si c'est dans longtemps j'aurais l'honnêteté de l'écrire.

J'ai consacré récemment une gravure représentant cette place en 1822.

CCCVIII : La place de l'Hôtel de Ville : un endroit agréable... en 1822 !

 Par hasard, il y a deux semaines, en chinant à Londres,  j'ai trouvé cette gravure à Portobello Road Market. Je l'ai achetée pour la modique somme de 18 £ (environ 20 €). J'en suis très content car elle représente un lieu que j'aime beaucoup : la place de l'Hôtel de Ville de Paris (qui s'appelait à l'époque la place de Grève, c'est-à-dire la grève du port de Paris).

L'oeuvre est datée de 1822. Le dessin est signé Frederik Nash et la gravure Edward Goodhall. Elle a été fabriquée à Londres.

A cette époque, la façace de l'Hôtel de Ville ne s'étendait pas sur toute la façade de l'Hôtel de Ville, c'est pourquoi on aperçoit un pâté de maison dans le prolongement de l'édifice vers le quai. De plus, un arche que l'on voit bien au 2e plan permettait de prendre une petite rue et de se rendre à l'église Saint-Jean qui a été détruite quand l'Hôtel de Ville a été considérablement agrandi sous Louis-Philippe. (L'édifice actuel recontruit après l'incendie lors de la Commune en 1871 a repris la même occupation du sol). On voit au centre de la façade la statue du roi Henri IV. Le lanternon rappelle celui qui surmonte l'Hôtel de Ville actuelle (voir un premier détail de cette gravure ci-dessous : )

 Autres détails qui montrent que cette gravure date du début du XIXe siècle :

- à l'horizon on voit Notre-Dame. On se rend compte que le pinacle (la flêche centrale que l'on trouve aujourd'hui à la croisée des transepts) n'est pas visible. En effet, sa reconstruction est due à la "restauration" opérée de 1841 à 1864 sous la conduite de Viollet-le-duc.

-mais surtout on voit un parasol sur la place. Cela donne l'impression que Paris plage n'est finalement pas une invention de M.Delanoë mais qu'à l'époque les Parisiens pouvaient disposer librement de la place comme ils le voulaient. On peut le constater sur cet autre détail de la gravure :

Les Parisiens et les riverains n'ont plus le bonheur de profiter de cette place car elle est presque sempiternellement occupée par des manifestations organisées par la Ville de Paris (voir notamment l'article du 5 novembre 2008 que j'ai fait à propos des barraquements très moches qui ont défiguré l'endroit pendant l'automne). Lors de son compte-rendu de mandat dans le 4e arrondissement,  en décembre 2008, Bertrand Delanoë a osé affirmer que des efforts avaient été faits pour rendre plus souvent la place aux riverains. Or, depuis mi-septembre, la place n'a été libre que 3 dimanche seulement.

J'ai ainsi été conduit lors des questions du public du Conseil d'arrondissement de janvier 2009 à demander à la mairie du 4e pourquoi il avait fallu presqu'un mois pour construire la patinoire qui y était installée jusqu'au 1er mars (voir mon article du 29 décembre à propos de cette très laborieuse installation). Madame la maire a répondu de manière très complète à ma question sur l'occupation de la place de l'Hôtel de Ville... en oubliant d'expliquer ce très long temps d'installation !!

CCXLVI : Bonne année 2009 dans le 4e arrondissement !

 

Pour marquer le passage de la nouvelle année, voici cette photographie que j'ai prise le soir du 11 décembre dernier. On peut y admirer l'Hôtel de ville illuminé pour Noël avec derrière les rayons de la Lune. cachée par le lanternon central.

J'ai déjà écrit deux articles pour montrer les illuminations de Noël sur la place de l'Hôtel de Ville : voir les articles du 5 décembre et du 8 décembre.

Bonne année 2009 à tous. Une pensée chaleureuse pour tous les  lecteurs assidus de ce blog né en mars 2008.

Une pensée particulière pour mon ami Nizar dont il ne faut pas oublier l'anniversaire !

CCLXIII : La patinoire de l'Hôtel de ville : un beau "visuel" mais une installation bien laborieuse. La preuve en photos

 La patinoire de la place de l'Hôtel de Ville est ouverte au public depuis le samedi 21 décembre. Comme on peut le voir sur cette photo, un réel effort a été fait pour que cette installation provisoire s'insère dans le paysage. Un grand bravo pour cette amélioration. Autre nouveauté de cette année, un "teepee" transparent qui ne masque pas la vue (contrairement aux igloos très moches de l'an passé) et qui est consacré au 60e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme).

Cependant, je me permets de démentir Bertand Delanoë qui dans son compte-rendu du 18 décembre ne s'est livré qu'à un grand exercice d'auto-satisfecit (voir mon article du 20 décembre à propos de cette réunion). Au sujet de la place de l'Hôtel de ville, le maire de Paris a affirmé que la municipalité avait, ces derniers temps, laissé le lieu beaucoup plus libre que pendant le début de sa première mandature ! A entendre cela, je me suis dit qu'obnubilé par la prépation du congrès de Reims puis sonné par la bérézina à laquelle il a été confronté, Bertand Delanoë n'avait pas bien dû regarder la place ces derniers temps ! 

 J'ai déjà évoqué l'occupation excesive de la place de l'Hôtel de ville à propos des barraques ideuses installées à l'automne pour accueillir des salons qui ne se tenaient que 2 à 3 jours par semaine pour une occupation de la place qui a duré 50 jours. J'ai déjà consacré de nombreux articles à ce sujet : le 23 novembre ("la place de l'Hôtel de ville libre"), le 5 novembre ("débâchage de la place de l'Hôtel de ville : un temps de retard") et le 1er novembre ("Considérations générales sur les salons qui se tiennent place de l'Hôtel de Ville...").

Pour en revenir à la patinoire de l'Hôtel de ville, je reste interloqué par le temps mis pour l'installer. Il aura en effet fallu 25 jours ! Un temps incroyable pour une construction provisoire. La preuve en photo :

- 24 novembre 2008 : la place est investie par des camions et des engins de levage :

- 25 novembre : la place est cernée par des barrières métalliques et le tout ressemble à un vaste chantier de construction (dans son compte-rendu du 18 décembre le maire a affirmé que souvent ce n'était pas sa faute s'il y avait des barrières métalliques sur la place et que... quand elles restaient trop longtemps il les faisait retirer !)

 - 27 novembre : le parquet  de la future patinoire et le "teepee" ont bien avancé (à ce moment là, j'ai cru que cette année la patinoire serait ouverte au public plus tôt cette année ) :

 - 1er décembre : les travaux avancent de manière beaucoup moins décisive. Il est vrai qu'il y a eu le week end et, le travail le dimanche, moi non plus, je ne suis pas enthousiaste... : 

- 7 décembre : la balustrade qui entourera la patinoire est posée... c'est toujours le grand chantier :

 - 9 décembre : pas de grand changement. Ah si les spots fonctionnent ! Ils sont orientés vers le sol... Bonne idée, ils vont chauffer la glace qu'il va donc falloir encore plus refroidir. Pas génial pour le développement durable... Nous en sommes au 16e jourde travaux :

- 20 décembre au matin... la patinoire est enfin prête... J'ai passé certaines étapes car cet article aurait fini par devenir définitivement lassant !

Après cette démonstration argumenté en photo, M.Delanoë peut-il oser encore affirmer qu'il faut tout son possible pour que la place de l'Hôtel de Ville ne soit pas excessivement occupée aux dépens des riverains  immédiats de l'endroit !!!

Construire une patinoire provisoire ressemble vraiment à Paris à des travaux pharaoniques. On comprend mieux la présence des trois pyramides juste à côté...

On espère en tout cas que le démontage prendra moins de temps. La fermeture de la patinoire est prévue pour le 1er mars.

CCXL : L'Hôtel de Ville aux couleurs de l'Europe : encore quelques jours ?

 Depuis le début de la présidence française de l'Union Européenne, le 1er juillet 2008, l'Hôtel de Ville est orné par des drapeaux français et des drapeaux européens qui sont disposés autour des armes de la ville de Paris. La présidence française de l'Union s'achève le 31 décembre, dans quelques jours donc.

Personnellement, j'aime beaucoup voir ces drapeaux français et européens ainsi disposés. Non seulement je trouve cela joli mais cela satisfait ma fibre européenne (qui je le sais n'est pas partagée par tous...).

Lundi dernier, je suis allé voir l'exposition "Permis de croquer" qui se tient à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris que je conseille. Cet article me fait penser à une très bonne caricature que j'y ai vue. Le dessinateur belge Michel Kichka a représenté, dès le 2 juillet 2008, un Nicolas Sarkozy-Louis XIV en tenue de sacre (les fleurs de lys sont remplacées par les étoiles de l'Europe) qui annonce "L'Europe, c'est moi !" (par référence à cette phrase que Louis XIV n'a jamais prononcé "L'Etat, c'est moi"). J'ai beaucoup aimé car ceux qui me connaissent, savent ce que je pense de Louis XIV qui était un européen avant l'heure. N'est-ce pas lui qui en 1680 a décidé le rattachement de Strasbourg, une des capitales européennes, à la France ?

"P.S." :  le groupe, situé sur la droite de la partie centrale de l'Hôtel de Ville, de statues quatre enfants bizarrement enchaînés par le cou n'ont toujours pas été libérés... (voir mon article du 3 octobre 2008)

CCXXII : Illumination de Noël à l'Hôtel de ville (suite): une déco pharaonique ?

Certains vont encore penser que je fais du mauvais esprit. J'ai pourtant déjà dit tout le bien que je pensais de l'illumination des toits de l'Hôtel de ville pour Noël 2008 (voir l'article du 5 décembre).

Cependant, j'ai eu une nouvelle bonne surprise le 6 décembre au soir en me promenant : j'ai découvert ces trois superbes pyramides qui ornent la place de l'Hôtel de Ville le long de la rue de Rivoli.

Quand on sait que le maire de Paris, Bertand Delanoë a déclaré à propos de son projet de tour dans le 15e arrondissement que ce n'était pas une tour mais une pyramide (voir un article sur ce projet de tour sur l'Internaute.com), et que l'on voit cette décoration de Noël, on ne peut pas s'empêcher de penser à une dérive pharaonique... La place de l'Hôtel de ville ressemble au plateau de Gizeh (même si ici les trois pyramides ont la même taille alors que là-bas, elles sont d'inégales dimensions et que celle du pharaon Khéops est le plus grande).

Un militant socialiste a suggéré dans un commentaire laissé sur ce blog que Bertrand Delanoë se comportait comme un tsar, peut-être qu'en fait son modèle est plus antique et plus proche-oriental...

CCXIX : Illuminations de l'Hôtel de Ville version 2008, une réussite !

  Dans mon entourage (il y a une personne qui se reconnaîtra), les illuminations de noël de l'Hôtel de ville dans leur version 2008 ne font pas l'unanimité. Pour ma part, je trouve que c'est une réussite. Ces petites lumières bleues donnent l'impression que le toit du bâtiment scintille. Ce n'est pas très original mais j'aime beaucoup.

Dommage que depuis fin novembre la place soit à nouveau envahie par des engins qui je pense doivent mettre des semaines à installer la patinoire. La place est déjà cernée par des barrières de protection ce qui empêche de pouvoir profiter autant qu'on pourrait le souhaiter de ce spectacle.