L'Indépendant du 4e Arrondissement de Paris

CXLII : Enfin un kiosque à la station Hôtel de Ville à la sortie rue Lobau

Un kiosque à journaux à l'angle Rivoli/ Lobau à la sortie du métro Hôtel de Ville. La chose devait paraître évidente tant les voyageurs utilisent cette entrée. Les vendeurs de journaux gratuits ne s'y sont pas trompés puisque depuis des années c'est à cet endroit qu'ils s'installent. Je peux moi aussi en témoigner puisque pendant la campagne municipale, c'est vraiment à cet emplacement que l'on peut distribuer le plus de tracts dans tout ce secteur.

Il paraissait donc suprenant que l'on ne trouve pas de kiosque à journaux à cet endroit. Pour acheter son journal, il fallait aller jusqu'à la place de l'Hôtel de Ville. On perdait ainsi l'avantage de pouvoir gagner rapidement les quais de la ligne 1 en passant par l'entrée rue Lobau. Il semble donc qu'un grand progrès soit sur le point d'être fait : depuis une dizaine de jours un kiosque a été installé. On attend plus que l'ouverture de son ouverture !

CXXXIX bis : UN plot redressé...

Le plot que je signalais penché hier matin (et qui l'était depuis longtemps) à l'angle de la rue de la Verrerie et de la rue de Moussy est DEJA redressé ce matin... Il reste du travail car ceux qui sont un peu moins penchés à l'angle de Rivoli/Verrerie -et que j'ai mis en photo en fin d'article-  n'ont pas été redressés. Mais à raison d'un plot par jour, les choses vont progresser ! En tout cas, cela me conforte dans la nécessité de faire ce blog...

CXXXVIII : Plots de protection : il faut les redresser !!!

 

J'ai eu la chance d'être à nouveau invité au Conseil de quartier Saint-Gervais du mercredi 3 septembre 2008 -enfin, en fait, on avait oublié de m'envoyer l'invitation, mais j'avais été convié à revenir lors du précédent conseil du mois de juillet...-. Le principal sujet était la mise au point de l'organisation du vide-grenier du 28 septembre.

Cependant, à la fin de la réunion, j'ai été heureux d'apprendre que le Conseil de Quartier avait déjà été évoqué dans les réunions précédentes un problème qui m'interpelle depuis longtemps : celui des plots de protection (qui empêchent le stationnement des voitures) qui sont trop souvent inclinés.

C'est très dangereux ! Comme cela a donc été rappelé à la réunion du 3 septembre, les plots ainsi penchés sont une vraie menaces pour les enfants. Ces derniers risquent en effet de subir des chocs au niveau de la tête. Par exemple le plot photographié ci-dessus et ci-contre est situé à l'angle de la rue de la Verrerie et de la rue de Moussy... où on trouve une crèche et l'école de la rue de Moussy. Il faudrait d'urgence que ce genre de plots soient redressés au plus vite, or cela fait longtemps que dure une telle situation.

Cela doit changer, malgré la poésie indéniable que finissent par avoir ces plots qui vont un peu dans tous les sens...

(Photo prise à l'angle de la rue des archives et de la rue de la Verrerie)

Lire la suite dès le lendemain !

CXXXII : Rue du plâtre : une rue du XIIIe siècle réalignée au XIXe siècle

La rue du plâtre est une petite rue qui relie la rue du Temple et la rue des Archives. Elle porte ce nom depuis le XIIIe siècle. Un four à plâtre était installé dans cette rue. Comme on peut l'apprendre à l'exposition "Construire à Lutèce" qui se tient dans la crypte archéologique, le plâtre a été introduit en Gaule par les Romains au Ier siècle avant J.-C. Pour l'obtenir, on utilise du gypse (du sulfate de calcium) que l'on fait brûler... d'où la présence d'un four.

Cette rue est caractéristique de la politique de réalignement mené dans le quartier au XIXe siècle. L'immeuble saillant à droite sur la photo est un immeuble plus ancien qui a échappé à cette politique qui visait à élargir les rues pour faciliter le passage. On trouve en cet endroit un établissement de qualité : l'Hôtel du Vieux Marais.

Symbole du mélange du moderne et de l'ancien, on peut apercevoir à l'arrière-plan sur cett photo les "tuyaux" du Centre Pompidou.

CXXX : Affichage "sauvage" : ça continue !

Je prends le risque de subir les foudres de certains en faisant cet article pour souligner combien pendant tout le mois d'août, dans le quartier situé autour de la rue des Archives et de la Rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, de nombreux murs ou cabines téléphoniques ont été recouverts par cette affiche "SM Scream". Je sais que certains jugent que ce genre de "visuel" ne fait pas matière à discussion et qu'il a sa place sur la voix publique dans le Marais. Voilà donc un article qui sert de suite à "On baigne dans la Crème" et "Une affiche incitant à manger des pommes ?".

A la fin du Conseil d'Arrondissement du mois de juin, lors de la discussion que j'avais eu avec madame la maire, Dominique Bertinotti, celle-ci avait, elle, été d'accord avec moi pour reconnaître que certains flyers ou certaines affiches n'avaient pas leur place sur la voie publique. Cependant, au conseil d'arrondissement suivant, lors de la réponse officielle à la question que j'avais posée, par le maire adjoint Richard Jean-Baptiste, celui-ci a rappelé que les amendes prévues étaient très insuffisantes pour dissuader ce genre de publicité "sauvage". Peut-être nos parlementaires pourraient-ils agir dans ce domaine ?

P.S. : Il faut remarque cependant qu'au mois d'août, le volume des flyers distribués dans les rues et sur les parebrises de voitures a bien diminué. Espérons que ce n'est pas seulement un effet de la trêve estivale...

CVII : Rue de Lobau (suite) : "Mon mouton, c'est un lion..."

J'ai déjà consacré un article à l'origine du nom de cette rue. Je viens par hasard de tomber sur une information complémentaire qui explique que ce lieu ait pris le nom de rue Lobau, car il faut bien reconnaître que la bataille dont j'avais parlé n'a pas marqué l'Histoire.

La rue de Lobau a pris ce nom en 1838 à la mort de Georges Mouton. Ce général a montré une grande bravoure (la bravitude est réservée à l'escalade de la muraille de Chine) lors de la bataille de la campagne de 1809 lors de laquelle, l'ïle de Lobau a joué un rôle stratégique essentiel. Le 21 avril 1809, le général Mouton a repoussé  à sept reprises les assauts autrichiens au pont de Landshut. Napoléon l'a alors fait "comte de Lobau". Il aurait même dit "Mon mouton, c'est un lion". Fait prisonnier à Waterloo, le général Mouton de Lobau a par la suite joué un rôle politique non négligeable.

En effet, né à Phalsbourg (Meurthe le 21 février 1770), il est devenu député de la Meurthe en 1828. Opposant à Charles X, il a été fait général de la Garde nationale après les trois glorieuses (juillet 1830) et la prise de pouvoir par Louis-Philippe. Ce dernier, dans sa volonté de récupérer la légende napoléonienne (pour mémoire, c'est Louis-Philippe qui a fait achever la construction de l'Arc de Triomphe et qui a facilité le retour des cendres de l'Empereur), a couvert le général Mouton de dignités : le comte de Lobau est maréchal de France en 1831 et il a été fait pair de France en  1833. Enfin, dès sa mort, en 1838, la rue Lobau a pris son nom. Elle est située derrière l'Hôtel de ville qui justement avait été complètement reconstruit sous Louis-Philippe pour être agrandi (Le bâtiment détruit en 1871 pendant la Commune a été rebâti en conservant les mêmes dimensions).

Plus qu'à la bataille de Lobau, la rue doit doit donc davantage son nom à ce personnage qui, il faut l'admettre, a été un peu oublié depuis...

Je ne suis même pas sûr du tout que les quatre énormes lions, qui ornent les portails d'entrée de l'Hôtel de ville du côté de la rue Lobau, aient un rapport avec la phrase "mon mouton c'est un lion".

Sources :

- Bernard STEPHANE, Dictionnaire des noms de rues, Mengès, réédition 2005, (1ère édition 1977).

- article de Wikipédia sur le général Mouton.

- article sur le site napoleonbonarparteworldpress.com

XLV : Rue de Lobau

Comme je m'y étais engagé dans un commentaire d'une note précédente, voici un article sur la rue de Lobau qui est située derrière l'Hôtel de ville, face à deux casernes (Lobau et Napoléon) et à l'église Saint-Gervais-Saint-Protais. C'est une rue qui est chère à Aurélie et j'espère qu'elle pourra continuer à y habiter...

C'est en lisant, il y a quelques années, le livre de Patrick Rambaud, La bataille que j'ai découvert l'origine du nom de cette rue. Il s'agit en effet d'une île qui a joué un rôle stratégique important lors de la campagne de 1809. Située sur le Danube, elle a permis à l'empereur Napoléon de pouvoir entreprendre la traversée du Danube. Dans un premier temps, la Grande Armée a subi sa première grande défaite à la bataille d'Essling (aussi appelée la bataille d'Aspern), les 20-22 mai 1809 et suite à laquelle le Maréchal Lannes a trouvé la mort. Les Français ont perdu 21 000 hommes (sur un total de 90 000 soldats). L'archiduc Charles, frère de l'empereur d'Autriche, fut alors l'un des premiers généraux a remporté une victoire sur Napoléon Ier.

Cependant protégée par l'ïle de Lobau, la Grande Armée a pu attendre une conjoncture meilleure (Patrick Rambaud décrit par le détail les souffrances des soldats agonisant). Cela a permis à Napoléon de redresser la situation et d'infliger à nouveau à l'empire d'Autriche une défaite à Wagram (6 juillet 1809). L'empereur d'Autriche, François Ier, a alors du se résoudre à cesser la guerre avec la France. En gage de réconciliation, il a du accepter que sa fille préférée, Marie-Louise, épousât l'empereur Napoléon Ier. La paix de Schönbrunn fut signée le 14 octobre 1809.

En séjour à Vienne en ce mois de juillet 2008, j'ai hésité à aller jusqu'à l'île de Lobau située à une dizaine de kilomètres du centre de la capitale autrichienne en aval du Danube. C'est aujourd'hui une réserve naturelle. En faisant des recherches, je viens de voir qu'on pouvait aussi y pratiquer le naturisme.

Comme c'est un nom germanique, il faudrait donc normalement prononcer rue de "lobao".

Lire la suite... ajoutée le 10 août 2008

LXXXVIII : Un vestige (un peu) oublié de la Bastille

On peut voir dans les rues et les places du 4e arrondissement des vestiges du passé parfois un peu oubliés. En voici un exemple qui pourtant concerne un "lieu de mémoire" : la Bastille.

En effet, il s'agit des restes des fondations d'une des tours de la Bastille découverts en 1899 lors du percement de la ligne 1 à quelques centaines de mètres de là. Ils ont été déposés dans le square H.  Galli (situé entre le quai Henri IV, le boulevard Henri IV et la rue de Sully).

Rappelons bien sûr que, suite à la prise la Bastille par les Parisiens le 14 juillet 1789, cette prison a été détruite. C'était une ancienne forteresse bâtie au XIVe siècle par la volonté de Charles V le sage.

La destruction de la Bastille a été presque totale car les pierres ont été vendues par des entrepreneurs soucieux de faire place nette. Certaines pierres ont été transformées en maquettes de la forteresse (on peut en voir un exemplaire à Carnavalet), d'autres ont servi pour édifier d'autres constructions par exemple le pont de la Concorde. Le vestige visible dans le square H. Galli est donc un vestige très rare.

LXXVI : Paris : jumelage avec Naples ?

Comme je l'ai déjà évoqué dans l'article publié samedi 28 juin, les personnels chargés du ramassage des ordures sont en colère. Cela occasionne un triste spectacle comme on peut le voir sur la photo ci-dessus prise place de l'Hôtel de ville le 27 juin au soir. En effet, les rues de cette partie du 4e arrondissement commencent à ressembler à celles de Naples, ville magnifique que je connais bien mais qui connaît on le sait de graves problème de propreté. (Pour être honnête en ce qui concerne les photos prises pour cette article, le "nettoiement" avait été fait dès le lendemain samedi 28 au matin).

Le paradoxe est que le 4e arrondissement n'est pas concerné : la colère du personnel de nettoiement est dûe à la décision de "re"privatiser en partie la collecte des ordures dans quatre arrondissement. D'un arrondissement à l'autre la situation est très différente : dans certains arrondissements, elle est publique, dans d'autres elle est privée et dans certaines elle est mixte (le conducteur du camion appartient à une entreprise privée mais pas ceux qui ramassent la poubelle !!) et la situation n'est pas directement liée à la couleur politique de l'arrondissement. Par exemple, la colère actuelle est dûe à des volontés de privatisation du service aussi bien de la part d'un arrondissement de droite (exemple : le XVIe) que de gauche (exemple : le IXe). La mesure doit être présentée au Conseil de Paris du 7 juillet 2008.

La grève a été suspendue depuis le 27 juin car des négociations ont commencé. Les personnels de ramassage des ordures menacent de reprendre la grève le  2 ou le 3 juillet et un nouveau préavis est déposé pour le 7 juillet. On espère qu'une solution va être trouvée car en raison de la présence de l'Hôtel de ville dans notre arrondissement, le 4e est souvent la première cible de cette colère avec des conséquences que l'on peut voir et qui donnent aux touristes une bien triste image de la capitale.

P.S. : Difficile de trouver une information très complète sur la toile concernant l'organisation du ramassage des ordures dans Paris. Cependant à signaler, un article sur le blog (très bien fait) parisneuvieme.com en date du 26 juin. On y apprend que le 4e arrondissement et le 11e sud forment ensemble un des 14 secteurs pour le ramassage des ordures et que c'est une société privée qui en est chargée : l'entreprise Nicolin.

LXXIII : Localisation de la caisse du manège du terre-plein Saint-Paul

Voici un endroit qui a suscité pas mal de questions depuis son aménagement il y a trois ans : le terre-plein Saint-Paul. Lors de l'avant dernier conseil d'arrondissement, outre la question de la sécurité des piétons, un autre problème a été soulevé. Celui de l'emplacement de la caisse du manège située sur ce terre-plein.

En effet, comme on le voit sur la photographie ci-dessus, prise depuis la sortie de la bouche du métro Saint-Paul, le passage est très étroit pour les personnes qui veulent remonter la rue de Rivoli en direction de l'ouest. Cela oblige souvent à faire un grand détour pour contourner le manège.

Lors du dernier conseil d'arrondissement, Richard Jean-Baptiste, le maire adjoint chargé de la question a répondu qu'il avait été demandé à EDF de déplacer la borne EDF que l'on voit sur la droite de cette photo. Tant mieux car elle était en plein dans le passage. Par contre, en raison du racordement électrique, il n'est pas possible de déplacer la caisse. Ce qui est par contre très dommage !