L'Indépendant du 4e Arrondissement de Paris

MCCCLIII : Les pots de fleurs du jardin de la Cité Internationale des Arts sont arrivés.

Depuis le mois de décembre, nous pouvons enfin admirer les pots de fleurs qui vont faire office de jardin entre la Cité Internationale des Arts et l'Hôtel d'Aumont. Les beaux projets promis pendant des années se sont heurtés aux réalités budgétaires et au principe de réalité... Sous cet endroit, il y a un parking public. Adieu donc le beauc projet qui avait été présenté aux électeurs il ya des années et que Dominique Bertinotti avait encore présenté lors du message qu'elle a fait distribuer dans tout l'arrondissement avant de partir en juillet 2012 :

Quant à Christophe Girard, il avait déclaré dès sa prise de pouvoir comme maire de l'arrondissement que "les bacs à fleurs ce n'est pas très Parisien". (A propos de la rue des Rosiers). Il semble avoir changé d'avis, puisque ces derniers mois ce genre de décors urbains fleurit un peu partout dans l'arrondissement pour masquer la réalité et faire croire que les promesses électorales sont tenues.

MCCCLII : Plus que trois jours pour aller admirer la nouvelle édition de la métamorphose des matériaux

Jusqu'au dimanche 5 janvier 2014, à l'espace des Blancs Manteaux Pierre-Charles Krieg, on peut admirer les oeuvres d'artistes qui présentent des créations autour du thème de la métamorphose des matériaux. Il s'agit d'une initiatuve qui avait été lancée il y a plusieurs années à l'époque où Dominique Bertinotti était maire. J'avais consacrée un article à cette manifestation dès la première année d'existence de ce blog (voir article du 27 décembre 2008). Si mes informations sont bonnes, la première édition a eu leu en décembre/janvier 2004.

Avec les années, cette présentation s'est un peu institutionnalisée. Beaucoup d'oeuvres sont de très grande qualité... mais les prix en ont tenu compte. Les petits budgets ont de plus en plus de mal à trouver leur bonheur.

J'ai pour ma part une petite joie personnelle. On peut voir une  2CV qui trône dans la partie centrale. Ma voiture préférée... pour de très nombreuses raisons.

Allez admirer les oeuvres exposées avant dimanche 20h.

 

 

MCCCL : La fin de l'Harmonie du Monde dans le 4e !

 
J'ai consacré récemment un article à propos de la tristesse que j'ai ressenti lors de la fermeture des librairies Mona Lisait cette année. Or, 2013 a été marquée aussi par la disparition d'une autre boutique que je fréquentais très régulièrement.

En mars dernier, Harmonia Mundi avait annoncé la fermeture de 15 boutiques sur la trentaine que compte l'enseigne (voir article suivant), mais j'espérais bien que celle du 20 rue de Rivoli serait épargnée. En effet, elle rayonnait bien au-delà de l'arrondissement (j'ai une amie de banlieue qui ne jurait que par ce lieu) et j'aimais m'y rendre quand me prenait l'idée d'offrir un CD de musique classique (le choix était très large et le personnel très compétent). Hélas au début du mois de décembre 2013, je me suis rendu compte que le magasin était désormais fermé. En cette fin de mois, des panneaux "A céder" ont été placés sur la boutique.

On remarquera que pour repérer cette boutique dans la rue de Rivoli, il y avait un repère tout simple :

Trois cloches surplombent le 1er étage. Je ne sais pas ce qu'elles vont devenir. En effet, si ce magasin est consacré à la vente de fringues, de grolles ou de binoches, on se demandera ce que fait là ce carillon.

 

Pour retrouver une boutique Harmonia Mundi (or celles situées dans les salels de concert comme Pleyel), il faut se rendre dans le 6e arrondissement au 54 rue Saint-Placide.

MCCCXXXVII : Un intéressant exemple de co-financement de travaux de restauration rue Saint-Antoine

La façade du 133 rue Saint-Antoine comporte des pseudo-chimères qui ont retenu mon intérêt depuis fort longtemps. Je leur ai consacré un des premiers articles de ce blog (le 1er avril 2008).

Depuis quelques semaines, on peut voir que des travaux de restauration sont entrepris pour redonner à cet immeuble toute sa splendeur. Je fais partie de ceux qui se réjouissent du fait que l'on fasse appel à des "sponsors" pour aider au financement de rénovations qui sont trop coûteuses pour les budgets publics et encore plus pour ceux des co-propriétés.

J'avais loqué que ce droit soit  à des sites  publics quand cela était apparu sur le palais de Justice il y a près de deux ans (voir article du 1er avril 2011). Si cette possibilité est ouverte à tous je ne peux par contre que m'en réjouir, pourvu que bien sûr l'affichage ne soit pas trop agressif... et que les travaux ne durent pas trop longtemps.

Cela pourrait être un bon moyen pour rénover le patrimoine cultuel est dans un fort triste état.

MCCCXXXV : Un (autre) déménagement hors du 4e pour une bonne raison : Le "Rire médecin".

"Le rire médecin" est une très belle association dont le but est de permettre aux enfants hospitalisés d'avoir le droit de jouer et de s'évader (tous ceux qui ont pu être confrontés à ce genre de situation savent combien cela est important).

Le Conseil de quartier Saint-Gervais a organisé le vide-grenier de cette année 2013 en partenariat avec cette association ce qui a permis à celle-ci  d'être la bénéficiaire des frais d'inscription des participants. En tant que bénévoles du conseil de quartier, j'ai pu apprécié la bonne humeur des volontaires envoyés par le "Rire médecin".

Cette association avait son siège au coeur du 4e arrondissement (18 rue Geoffroy l'Asnier). Elle a (elle aussi !) décidé de déménager pour s'installer dans le 19e arrondissement au 64, rue de Crimée dans des locaux plus vastes ce qui lui permettra d'héberger un institut de formation des intervenants dans les hôpitaux.

 Même si elle quitte le 4e arrondissement, je voulais attirer l'attention des lecteurs de l'Indépendant du 4e sur cette association. Au cours de ce mois de novembre 2013, elle a organisé ses premières journées de Collecte nationale.

Pour plus d'informations, voir le site de l'association : http://www.leriremedecin.org/

MCCCXXXIV : Grande tristesse : On ne lit plus chez "Mona Lisait"

Rue Saint-Martin

J'ai ressenti un véritable choc quand j'ai lu dans un mail envoyé par l'association Vivre le Marais que  l'entreprise "Mona lisait" avait fermé début novembre suite à un dépôt des bilans. (voir article sur le blog Vivre le Marais paru le 6 novembre 2013).

Or, deux des librairies de cette enseigne étaient des lieux où j'aimais assez régulièrement aller traîner pour y découvrir des livres improbables sur des sujets souvent très éclectiques. Pour celle située Rue Saint-Martin, le sous-sol était un lieu magique qui ressemblait à une caverne d'Ali Baba.

Quant à celle de la rue Pavée, c'était un très bel endroit. J'avais un grand plaisir à me perdre dans les étages illuminés par la verrière un peu vieillote.

Rue Pavée

C'est l'âme du Marais qui peu à peu disparaît pour devenir un véritable big Mall à touristes. Cela ne semble guère émouvoir la majorité municipale qui montre la même impuissance qu'au niveau national. Signalons qu'avec la fermeture de l'enseigne Mona Lisait, ce sont 50 emplois qui ont disparu.

MCCCXXXI : 11e salon des éditeurs indépendants à l'espace des Blancs Manteaux Pierre-Charles Krieg

Voici un rendez-vous que j'aime à retrouver chaque année : le salon des éditeurs indépendants qui se tientà l'espace des Blancs Manteaux Pierre-Charles Krieg. Il s'agit de la 11e édition de cette manifestation intitulée "l'autre rive". Elle permet de pouvoir rencontre des éditeurs et... d'être en contacts avec des livres. J'ai ainsi pu trouver quelques cadeaux pour Noël qui est maintenant dans un peu plus d'un mois.

Ce salon est un réel succès et il faut s'en féliciter. Il s'agit d'une initiative qui a été lancé par la Gauche municipale peu après son arrivée au pouvoir en 2001. Cela permet aux élus, en conseil d'arrondissement, d'évoquer avec des trémolos dans la voix et une larme d'émotion à l'oeil, l'importance des livres. Il est cependant dommage qu'ils ne se mobilisent pas davantage pour éviter la fermeture de librairies. Je consacrerai très bientôt un article à la disparition de l'enseigne Mona Lisait qui m'attriste profondément.

MCCCXXX : "Zone de rencontre" : une signalisation de la limite de vitesse qui laisse perplexe !

Depuis cet été, la partie du Marais située au Nord de la rue de Rivoli est passé en zone de rencontre. J'ai déjà consacré six articles consacrés à la signalétique mise en place à cette occasion (articles du 1er juillet 2013,  21 juillet 2013,  du 22 août 20013, du 8 septembre 2013 et  du 19 octobre 2013). En voici un 7e...

En effet, à cette occasion, un marquage au sol a indiqué sur la chaussée la limitation à 30 Km/H. Cela a l'avantage d'être très visible. (Au passage cela fait des années que le conseil de la rue des Archives et le conseil de quartier Saint-Gervais demandent un tel marquage au sol à l'entrée de la rue des Archives pour signaler que la vitesse y est limitée à 30Km/H mais chose possible cela n'a jamais été fait et n'est toujours pas fait pour des raisons très obscures).

On peut ainsi voir un immense 30 Km/H désormais rue du roi de Sicile juste après le croisement avec la rue Vieille-du-Temple. Le problème est que tous les panneaux qui indiquent l'entrée dans la zone de rencontre indiquent un limitation à 20 Km/H :

Il est amusant de voir que cette incohérence peut aussi être observée quand on regarde les panneaux explicatifs qui présentent la "zone de rencontre" :

Un petit détail de la photo précédente pour comprendre ma perplexité :

En gros, c'est le bazar. Pour paraphraser Mme Royal, on peut dire que la Ville de Paris n'est ni dirigée, ni gouvernée. Y a-t-il encore un pilote dans l'avion ?

MCCCXXIX : Trois mascarons au 38/40/42 rue François Miron

J'ai déjà consacré un article à la rue François Miron (article paru le 20 janvier 2010). Son tracé est un des plus anciens de l'arrondissement. Au 38 /40 et 42 de la rue on peut admirer trois mascarons, un élément décoratif typique du XVIIe siècle :

Le dernier, celui situé le plus à gauche, est une représentation d'Hercule que l'on reconnaît à la peau de lion :

On peut voir un autre Hercule d'une facture un peu différente pas loin de là au 12, rue de Jouy (article du 11 novembre 2012).

J'ai consacré un article à la très belle série de mascarons que l'on peut voir tout près de là dans la cour de l'Hôtel de Chalons-Luxembourg (article du 4 novembre 2011).

 

MCCCXXVI : Urgences de l'Hôtel Dieu : une "solution à la Leonarda" ?

Lors du Conseil d'arrondissement du  7 octobre 2013, une délégation importante du personnel des Urgences de l'Hôtel-Dieu est venu assister à la séance pour pouvoir dénoncer la fermeture prochaine de l'Hôtel-Dieu. Elle voulait intervenir et elle savait qu'en raison de la mesure de suppression des questions du public, elle ne pourrait pas le faire en fin de séance. Christophe Girard a préféré lui laisser prendre la parole dès les premières minutes afin d'éviter que la séance ne soit houleuse car il était évident que la salle ne serait pas vraiment aussi docile qu'à l'habitude. Les représentants ont annoncé qu'ils ne voulaient plus rencontrer Mme Hidalgo qu'ils ont accusé de faire des fausses promesses. Ils ont par contre ménager le maire du 4e arrondissement. Celui-ci a conclu les interventions en disant qu'il acceptait de recevoir une délégation. On peut maintenant se demander à quoi cela a pu servir...

En effet, Il avait été annoncé dans les média que la fermeture des Urgences de l'Hôtel-Dieu était "reportée" par une décision dela ministre de la Santé Mme Touraine. Cependant, en lisant la presse, ces derniers jours, on peut être pour le moins perplexe. En effet, par exemple dans un article du journal Le Monde du 1er novembre 2013 de François Béguin intitulé "Imbroglio autour de la fermeture des Urgences de l'Hôtel-Dieu", on peut lire :

1°) qu'à partir du 4 novembre 2013, les pompiers ont reçu pour consigner de ne plus enmener la trentaine de cas graves qui étaient en moyenne conduits chaque jour à l'Hôtel-Dieu.

2°) toujours à partir du 4 novembre 2013, les internes spécialisés en urgence laisseront place à cinq internes de médecine générale.

Bref, comme pour Leonarda qui est autorisée à revenir en France, mais sans sa famille, les Urgences sont autorisées à rester ouvertes mais sans patients et sans personnel spécialisé. Un nouvel exemple d'un flou dans la prise de décision. Une solution qui ne satisfait personne...

Dans cette affaire, nous avons à faire à un vrai bal de faux-cul. Lors du Conseil de quartier Saint-Gervais de juin 2013, Richard Jean-Baptiste, 1er adjoint PS du 4e arrondissement avait affirmé qu' "à titre personnel" (sic), la proximité était un faux argument en faveur du maintien de l'Hôtel-Dieu car de toute façon les Parisiens du centre resteraient beaucoup plus proches d'un hôpital que beaucoup d'habitants de province. Je suis intervenu pour lui faire remarquer qu'on ne l'avait pas beaucoup entendu affirmer ce point de vue avant mai 2012. Par la suite, M. Jean-Baptiste a fait partie des soutiens de M. Christophe Girar dans la primaire socialiste du 4e.  J'ai remarqué que lors du conseil d'arrondissement du 7 octobre 2013, il avait jugé bon de ne pas en faire part devant la délégation du personnel de l'Hôtel-Dieu de son point de vue personnel...