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Fin décembre 2011, presqu'à l'extrémité Est de la rue Saint-Antoine, j'ai pris cette photographie tant le message ajouté en bas du panneau m'a amusé : "Quand est-ce qu'on neutralise les bagnoles ?".
J'ai pensé à de nombreuses personnes... Ceux (ou celles) que ce message aura amusé en trouvant que ce n'est pas bête du tout mais j'ai aussi eu à l'esprit nombre de mes amis (du 4e ou de banlieue) qui en ont marre que la voiture soit l'ennemie dans Paris.
Banc de l'île Saint-Louis, quai de Bourbon, avec à l'arrière-plan le pont Marie
Voici encore un banc du 4e arrondissement que j'ai publié sur le blog "L'amoureux des bancs publics" (le dimanche 5 février 2012).
Depuis sa création à l'été 2009, ce blog n'a en effet reçu qu'un peu plus de 4 250 visites. (On est donc très loin de la fréquentation de l'Indépendant du 4e qui frise avec les 3 000 visites par mois en ce moment). Cependant l'amoureux des bancs publics commence à avoir des adeptes : il a battu en janvier 2012 son record en ce qui concerne le nombre total de pages vues avec un score de 750.
Je publie assez régulièrement sur ce blog des bancs photographiés dans le 4e arrondissement mais aussi un peu partout ailleurs, au gré de mes pérégrinations... Comme pour mes autres blogs, si cela peut plaire à certains tant mieux ! Moi je prends toujours autant de plaisir à faire ses photos. Contrairement à ce qu'affirment certain(e)s je continue à trouver que chacun de ces bancs a une certaine présence. On ne peut par exemple qu'avoir une pensée pour ceux et celles qui se sont assis sur ce banc pour profiter de la vue sur le Pont Marie.
Voici le 80e volet de la série consacrée aux statues de l'Hôtel de Ville. Il concerne "P. de Lestoile" que l'on peut voir au 1er étage à gauche du portail situé à droite du pavillon central de l'Hôtel de ville :
Pierre de L'Estoile est né à Paris en 1546. Il y est mort le 8 octobre 1611.
Après des études de droit à Bourges, il a exercé la charge de secrétaire du roi, grand audiencier de la chancellerie de France. Il appartenait au groupe des Politiques qui, à la fin du règne de Henri III, au nom de l'idée qu'ils se faisaiant de l'Etat, réunissait des catholiques modérés qui soutenaient Henri de Navarre, malgré le protestantisme de celui-ci. Cela a valu à Pierre de Lestoile de subir bien des déconvenues à l'époque où la Ligue a pris le contrôle de Paris.
Il est resté très célèbre grâce à ses Registres journaux qu'il a écrit de 1574 à 1611. Cette chronique est un témoignage exceptionnel sur la vie politique parisienne et française sous les règnes de Henri III et Henri IV. Pierre de L'Estoile est donc resté célèbre pour son activité de mémorialiste.
Un chroniqueur dont l'endurance à raconter la vie politique parisienne me sert de modèle pour écrire l'Indépendant du 4e !
Il est amusant de retrouver Pierre de Lestoile dans les romans de la série Fortune de France de Robert Merle (que j'ai lue quand j'étais plus jeune).
Par contre Pierre De L'Estoile n'a donné son nom à aucune rue de Paris.
Comme l'indiquait ce calicot placé sur la mairie du 4e arrondissement, la semaine dernière se tenait la "social media week" (in the text). Je me suis particulièremlent senti concerné puisqu'on pouvait lire qu'il s'agissait de parler de "l'esprit de clocher à l'heure du web. Ces blogs qui changent la ville" (j'ai une certification complémentaire en anglais mais je trouve ça bien de mettre une petite explication pour ceux qui ne parlent que le français)...
En ce qui concerne "l'esprit de clocher", il me semble que, le rédacteur de l'Indépendant du 4e que je suis, n'a pas besoin de faire ses preuves puisque sur ce blog je m'oblige depuis mars 2008 à ne presque jamais sortir de ce pré (presque) carré que représente notre arrondissement. [Quand je souhaite parler de sujets plus lointains, j'utilise deux de mes autres blogs Héliosse II (que je publie depuis 2006) et L'amoureux des bancs publics (où je fait paraître des photos depuis 2009)]
Je remercie le chef de cabinet de la maire du 4e, François Coën, de m'avoir envoyé une invitation pour venir assister au débat qui avait lieu dans la salle des mariages de la mairie du 4e le jeudi 16 février à 19h à l'occasion de cette "social media week".
Deux intervenantes avaient été choisies pour servir de modèle à ces blogs qui montrent un intérêt pour l'environnement proche : le blog de Polluxe (publié par une parisienne de Montmartre) et le blog The parisienne (publié par une habitante du XIIIe arrondissement mais qui a notamment une passion pour l'ïle Saint-Louis).
En tant que "local de l'étape", je me suis senti obligé de prendre la parole pour parler de mon expérience de rédacteur de l'Indépendant du 4e. J'ai notamment souligné -ce que je n'avais pas entendu dans les interventions précédentes- que le but des blogs locaux était aussi de servir de contre-pouvoir. En effet, les exécutifs municipaux peuvent déverser des déluges de propagande via les différents vecteurs de communication qui ne cessent de se développer (journal de la Ville, site web, newsletters,...). Un blog citoyen n'a de sens que s'il a une certaine distance avec ceux qui exercent le pouvoir... Autrement on risque de retomber dans un type de discours "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" qui devient très vite insipide et fait doublon avec la communication municipale.
Etrangement, j'ai eu l'impression de prêcher un peu dans le désert. Cela m'a fait pensé au proverbe tiré de l'Evangile "Nul n'est prophète en son pays" (sauf que dans la salle j'étais un des très rares habitants du 4e). Fallait-il croire que cette "social media week" ne devait de manière subliminale que célébrer le caractère merveilleux et fantastique de la gestion municipale parisienne ? J'ose espérer que non...
J'avoue que je ne peux pas me faire complètement un avis à ce sujet car, après mon intervention, je suis aller rejoindre la réunion du Conseil de quartier Saint-Gervais qui se tenait à la même heure au 4e étage de la mairie et qui avait commencé depuis plus de 50mn. Mon "esprit de clocher" l'a emporté... sur ma casquette de bloggeur !
Le 6 février dernier, au théâtre du Châtelet, je suis allé entendre le récital donné par Juliette Gréco (voir à ce sujet mon article du 7 février 2012 sur Héliosse II). Ce fut un grand moment !
J'ai été très content de découvrir que dans son dernier album, Juliette Gréco interprétait une chanson consacrée à un pont négligée par les poètes : Le petit pont. La chanson est de François Morel et Antoine Sahler. Elle rend hommage à ce pont qui a tout de même la chance d'être tout près de Notre-Dame et d'être à l'emplacement du pont de bois le plus ancien qui reliait l'île de la Cité à la rive Gauche dès l'époque gallo-romaine.
Je renvoie aux informations que j'avais publiées à propos du Petit Pont dans un article du 29 mai 2011.
Pour en revenir au nouvel album de Juliette Gréco, son titre est "Ca se traverse et c'est beau". Il comporte aussi une chanson consacrée au Pont Marie, j'en reparlerai à l'occasion !
Le jeudi 3 février, place Edmond Michelet vers 17h
En créant ce blog, j'ai vraiment pensé aux chroniques tenues par des Parisiens dès le Moyen Âge. J'aime rappeler qu'à l'époque dans ce genre d'écrit, les phénomènes météorologiques tenaient une grande place. C'est pourquoi, j'aime de temps en temps écrire des articles pour la catégorie "climat" de ce blog.
Or, ce mois de février 2012 aura sa place dans les annales. Après une fin d'année très douce et un mois de janvier identique, les températures ont plongé pendant toute la première quinzaine de février. Le froid a été particulièrement rigoureux puisqu'en journée, les tempétatures ne dépassaient pas 0°c et que la nuit elles ont frisé avec la barre des -10°c.
La neige a été beaucoup moins abondante qu'en décembre 2010, mais il y a tout de même eu plusieurs petits épisodes neigeux, notamment le dimanche 5 février et le mercredi 8 février.
Un petit manteau de neige tombé dans la nuit du 4 au 5 février (une vue de la rue du Roi de Sicile)
Pour la 1ère fois dans mon immeuble, les canalisations d'évacuation ont été gelées pendant quelques heures... Du jamais vu ! Voilà peut-être aussi une conséquence du fait que comme beaucoup d'appartements sont très peu occupés par leurs propriétaires, une partie de la tuyauterie est sous-utilisée.
Une pensée bien sûr pour tous ceux qui vivent à la rue. Cette vague de froid a fait plusieurs morts parmi les SDF à Paris (mais cette fois-ci pas dans le 4e arrondissement à ma connaissance).
Je sais que cet article risque de me valoir des inimitiés, mais sur ce blog j'ai toujours eu l'habitude de m'exprimer librement et de défendre un point de vue indépendant.
Le mercredi 8 février 2012, j'ai déjeuné avec Frédéric Hervé et un ami pour qu'ils me présentent concrètement leur projet de boîte "le Woo" qui doit ouvrir rue Pierre-au-Lard. J'ai ainsi pu visiter ce lieu.
J'en ai profité pour insister auprès de Frédéric Hervé pour lui dire combien je trouvais regrettables les poursuites judiciaires qu'il a entreprises contre Vivre le Marais et son président Gérard Simonet auquel j'apporte toujours mon soutien. Il me paraît important que les riverains puissent se défendre et faire entendre leur point de vue. C'est le jeu de la démocratie et c'est l'intérêt de tous ! Il n'est pas bon de vouloir baillonner les associations qui permettent l'expression locale.
J'ai aussi évoqué avec Frédéric Hervé la situation du Cox dont l'invasion des trottoirs reste un problème (notamment pour ce qui concerne le "square" Sainte-Croix de la Bretonnerie) mais je dois admettre que sur ce dossier les solutions ne sont pas aussi simples et catégoriques que certains détracteurs de l'établissement l'affirment.
En ce qui concerne la boîte de la rue Pierre-au-Lard, Frédéric Hervé m'a présenté des arguments que je trouve plutôt convaincants. J'ai notamment appris que contrairement à tout ce que j'avais entendu, il n'y aura pas un énorme problème de fumeurs qui stationnent dehors puisqu'il y aura un fumoir au rez-de-chaussée, à l'intérieur de l'établissement. De plus, en ce qui concerne le nombre important de riverains dans ce secteur, Frédéric m'a montré que pour ce qui est de la partie de la rue qui donne vers la rue Saint-Merri, on ne peut au contraire qu'être surpris par le faible impact en raison de la disposition très spécifique des lieux.
Ces arguments, j'en suis conscient, méritent une confrontation, des échanges. Le problème, à mes yeux, est qu'on n'a jamais pris le temps de réunir les uns et les autres. J'ai ainsi appris qu'aucun élu du 4e n'était venu sur place pour voir le lieu et rentrer à l'intérieur. J'ai cru comprendre que Frédéric Hervé était prêt à faire visiter le chantier à ceux qui le voudraient bien. Il serait bon que tous ceux qui sont impliqués dans la contestation de ce projet acceptent aussi de visiter l'endroit afin qu'ils puissent se faire un avis.
Le Conseil d'arrondissement du 30 janvier 2012 et l'altercation qui a opposé pendant les questions du public Frédéric Hervé et Dominique Bertinotti, la maire du 4e, montre que celle-ci semble vouloir ne plus entendre qu'un seul point de vue. Un des conseillers municipaux membres de la majorité municipale a été jusqu'à parler d'établissement "mafieux" pour désigner le Cox lors du Conseil de quartier Saint-Gervais du mardi 24 janvier (propos qui onté été réédités m'a-t-on rapporté en réunion de concertation des Conseils de quartiers). J'aimerais que cette majorité municipale, qui cède parfois un peu facilement au communautarisme homosexuel (il suffit de regarder les liens qui apparaissent dans la catégorie "associations" du blog de Dominique Bertinotti), ne donne pas cette fois l'impression de faire de l'électoralisme en prenant de manière assez démagogique le parti des riverains contre les commerçants. Il est tellement facile d'hurler avec les loups et de se donner le beau rôle.
Dans cette affaire comme dans tant d'autres, le manque de sens du dialogue de Dominique Bertinotti (masqué derrière les paravents d'une démocratie participative qui n'est qu'un écran de fumée) ne permet pas de résoudre les problèmes. Sur ce dossier comme dans tant d'autres (je pense notamment à l'Hôtel Dieu) cette attitude, loin de permettre de trouver des solutions, est contre-productive.
Je sais que je prends un risque assez important en écrivant cet article. Certains vont prétendre que j'ai été "acheté" par le patron du Cox. Cependant, mis à part le repas qui m'a certes été offert, je n'ai rien à gagner dans cette affaire. Cela va permettre à certains de jeter un peu plus l'opprobe sur moi.
J'assume pleinement car j'espère qu'au contraire cet article permettra aux différents partenaires impliqués de se rencontrer et de dialoguer.
Etant devenu un addict des créations de Thierry Guénin (à qui on devait la déco de Noël 2012 à l'Open café [voir article du 12 décembre 2011 ]) , je ne pouvais pas omettre de publier un article pour évoquer la vitrine qu'il on lui doit à la pharmacie du Village (26, rue du Temple) à l'occasion de la Saint-Valentin :
Comme toujours, avec les décos faites par Thierry Guénin, on ne peut qu'AIMER... en français et en anglais !
En plus étant un client de cette pharmacie depuis 1996, je peux témoigner que le personnel qui y travaille est d'un très grand dévouement.
Chantal JOUHANNO, Vincent Roger et Laurent Wauquiez lors du débat public à l'espace des Blancs-Manteaux-Pierre-Charles-Krig le 25 janvier 2012
Mes soirées de janvier ont été bien occupées. Je n'en finis pas de faire des articles pour narrer les différentes réunions auxquelles j'ai assisté.
Je tenais à faire un petit "post" à propos de la venue de Laurent Wauquiez à l'espace des Blancs Manteaux-Pierre-Charles-Krieg le 25 janvier dernier (comme je l'avais annoncé dans mon article du 23 janvier 2012 )
J'ai vraiment été impressionné par l'aisance et l'intelligencce de Laurent Wauquiez. Le ministre de la Recherche et de l'enseignement supérieur a démontré que, quel que soit le résultat des élections de cette année, il a des qualités qui lui permettront d'aller encore plus loin (il n'a que 36 ans). Bien qu'agrégé d'Histoire, il n'a pas besoin de truffer son discours de citations pour paraître cultivé !
Parmi les intervenants, Vincent Roger, élu UMP du 4e arrondissement au Conseil de Paris et au Conseil d'arrondissement, a animé les deux tables rondes organisées pour animer la soirée. Je rappelle, pour ceux qui ne le sauraient pas que V. Roger a été directeur de cabinet de Laurent Wauquiez quand celui-ci était porte-parole du gouvernement entre juin 2007 et mars 2008.
Parmi l'assistance nombreuse, les personnes venues du 4e arrondissement ont observé que Vincent avait fait une excellente prestation. Je suis ravi de voir que mon ami, qui est à la tête de l'opposition dans l'arrondissement, est appelé à un rôle important dans la nécessaire rénovation de la Droite parisienne. Depuis le mois de novembre 2011, il est un des trois délégués fédéraux de l'UMP parisienne.
Je tiens aussi à rendre hommage à Chantal Jouhanno qui, lors de cette réunion, a montré à nouveau à la fois son dynamisme et une ouverture d'esprit loin des dogmatismes de certains !
Je ne pratique pas la langue de bois et donc je ne prétends pas que l'avenir va être radieux en cette année 2012 pour ceux qui soutiennent Laurent Wauquiez et Vincent Roger mais le temps va continuer son cours... (Comme disait un ancien président de la République, "Il faut donner du temps au temps"). A plus long terme, nous pouvons être rassurés, des personnes de talents seront là pour assurer la relève !
Tant pis pour les quelques sectaires de Gauche (je n'écris pas et je n'ai jamais pensé que ce soit la règle) qui pensent que l'intelligence et l'humanisme ne peuvent pas être de Droite !
Il n'empêche -pour finir- qu'en ce qui concerne la Droite humaniste, je ne me reconnais plus du tout dans "les valeurs" de l'actuel président de la République pour la France. J'ai décidé, depuis la semaine dernière, de mon choix pour le 1er tour de la présidentielle... j'en reparlerai très bientôt !
J'ai écrit deux articles à propos des bouteilles recyclées qui ont décoré la place Baudoyer et l'escalier d'honneur de la mairie du 4e (articles du 5 décembre 2011 et du 19 décembre 2011)
Cependant, en assistant à la cérémonie des voeux de la maire du 4e, le 19 janvier 2012, j'ai découvert que l'artiste que les récipients plastiques avaient aussi investis la salle des fêtes de la mairie du 4e. Comme tout le monde n'a pas l'heur ou le temps de pouvoir venir dans ce très beau lieu, j'ai profité du fait que j'assistais au début d'une réunion consacrée aux ateliers du futur (il faudra que j'en reparle si j'ai le temps) pour faire des photos. En voici quelques exemples :
Je sais que les avis sur ces bouteilles plastiques sont partagés. Pour ma part, je trouve l'effet assez réussi, même si bien sûr on peut comprendre que certains espèrent que la plaisanterie ne va pas durer trop longtemps.
De plus, certains esprits retors m'ont demandé combien tout cela avait coûté... J'ai répondu que je n'en avais aucune idée. Certes il s'agit de bouteilles recyclées, mais il est bien normal que l'artiste ait été indemnisé pour sa création et pour la laborieuse installation de ce décor. Peut-être la maire du 4e donnera-t-elle un jour le budget consacré à ces illuminations de Noël ?
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