L'Indépendant du 4e Arrondissement de Paris

MCDLXIII : Un article bilan : "Où trouvez la statue de ... ?" sur les façades extérieures de l'Hôtel de Ville

 J'ai achevé la publication des articles consacrés aux statues qui représentent des personnages célèbres sur la façade extérieure de l'Hôtel de Ville de Paris. Un travail de longue haleine qui a duré de 2008 à 2014 (Il me restera juste à finir de faire paraître les statues situées dans les cours intérieures).

Pour permettre de pouvoir retrouver la notice consacrée à chacune des statues, voici un article avec des liens qui permettent un renvoi vers chacun des articles. Vous pouvez avec votre smartphone, vous promenez autour de l'Hôtel de Ville et vous lancez dans une révision générale de vos connaissances !

d'Alembert Jean Le Rond dit (1717-1783) (56e volet : 13 mars 2010) (façade place de l'Hôtel de Ville)

d'Anville Jean-Baptiste Bourguignon (1697-1782) (54e volet : 11 janvier 2010) (façade rue de Rivoli)

d'Argenson René Louis de Voyer de Paulmuy (1694-1757) (107e volet : 12 mai 2014) (façade côté quai)

Arnauld Antoine (1612-1694) (27e volet : 2 janvier 2009) (

Bachelier Jean-Jacques (1724-1806 [erreur sur la façade]) (45e volet : 23 juillet 2009) (façade rue de Rivoli)

Bailly Jean-Sylvain (1736-1793) (57e volet : 14 avril 2010) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Ballin Claude (1615-1678) (42e volet : 23 juin 2009) (façade rue de Rivoli)

Barye Louis-Antoine (1795-1875) (22e volet : 19 novembre 2008) (façade rue de Lobau)

Beaumarchais Pierre-Auguste Caron (1732-1799) (105e volet : 27 février 2014) (façade côté quai)

de Béranger Pierre-Jean (1780-1857) (99e volet : 28 août 2013) (façade côté quai)

Berryer Pierre-Antoine (1790-1868) (40e épisode : 1er juin 2009) (façade Rue de Rivoli)

Biot Jean-Baptiste (1774-1862) (1er épisode : 13 juin 2008) (façade rue de Lobau)

le Boccador, Domenico Barnabei da Cortona dit (1465/1470-vers 1549) (82e volet : 18 avril 2012) (place de l'Hôtel de Ville)

Boileau Etienne (XIIIe siècle) (81e volet : 20 mars 2012) (place de l'Hôtel de Ville)

Boileau Despréaux "B. Despréaux" Nicolas (1636-1711) (29e volet : 20 janvier 2009) (façade rue de Lobau)

Boucher François (1703-1770) (104e volet : 29 janvier 2014) (façade côté quai)

de Bougainville Louis-Antoine (1729-1811) (3e volet : 26 juin 2008) (façade rue de Lobau)

Boulle (et non pas Boule) (1642-1732) (39e volet : 21 mai 2009) (façade rue de Rivoli)

Brulant Jean (XVIe siècle) (72e volet : 25 juillet 2011) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Budé Guillaume (1467/1468-1540/1550) (66e volet : 15 janvier 2011) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Burnouf Eugène (1801-1852) (14e volet : 10 septembre 2008) (façade rue de Lobau)

Camus Armand-Gaston (1740-1804) (4e volet : 2 juillet 2008) (façade rue de Lobau)

Cassini César-François (1714-1784) (24e volet : 4 décembre 2008) (façade rue de Lobau)

Catinat Nicolas de (1637-1712) (97e volet : 27 juin 2013) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Cavaignac Godefroy (1801-1845) (49e volet : 1er septembre 2009) (façade rue de Rivoli)

Chardin Jean Siméon (1699-1779) (15e volet : 17 septembre 2008) (façade rue de Lobau)

Clairaut Alexis-Claude (1713-1765) (6e volet : 17 juillet 2008) (façade rue de Lobau)

Cochin Charles-Nicolas (1715-1790) (7e volet : 24 juillet 2008) (façade rue de Lobau)

Corot Jean-Baptiste (1796-1875) (47e volet : 12 août 2009) (façade rue de Rivoli)

Courier Paul-Louis (1772-1825) (59e volet : 23 juin 2010) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Daubigny Charles-François (1817-1878) (11e volet : 20 août 2008) (façade rue de Lobau)

David Jacques-Louis (95e volet : 29 mai 2013) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Decamps Alexandre-Gabriel (13e volet : 3 septembre 2008) (façade rue de Lobau)

Delacroix Eugène (1798-1863) (35e volet : 11 avril 2009) (façade quai de l'Hôtel de Ville)

Delaroche Paul (1797-1856) (44e volet : 13 juillet 2009) (façade rue de Rivoli)

Didot Firmin (1764-1836) (37e volet : 30 avril 2009) (façade rue de Rivoli)

Dumoulin Charles (73e volet : 18 août 2011) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Estienne Henri (74e volet : 25 septembre 2011) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Fagon Guy Crescent (62e volet : 17 septembre 2010) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Foucault Léon (1819-1868) (38e volet : 10 mai 2009) (façade rue de Rivoli)

Fourcroy Antoine-François (88e volet : 27 octobre 2012) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Fréret Nicolas (1688-1749) (108e volet : 29 mai 2014) (façade côté quai de l'Hôtel de Ville)

Gabriel Ange-Jacques (1698-1782) (30e volet : 28 janvier 2009) (façade rue de Lobau)

Madame Geoffrin (1699-1777) (31e volet : 16 février 2009) (façade quai de l'Hôtel de Ville)

Goujon Jean (1510-vers 1560) (65e volet : 15 décembre 2010) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Gros Antoine-Jean (1771-1835) (28e volet : 9 janvier 2009) (façade rue de Lobau)

Halévy Jacques Fromental (1799-1862) (17e volet : 1er octobre 2008) (façade rue de Lobau)

Harlay Achille (1536-1616) (71e volet : 25 juin 2011) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Hérold Ferdinand (1791-1833) (92e volet : 28 février 2013) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Jacquemont Victor (1801-1832) (19e volet : 15 octobre 2008) (façade rue de Lobau)

de La Bruyère Jean (1645-1696) (89e volet : 24 novembre 2012) (façade place de l'Hôtel de Ville)

de Lallier (ou de Laillier) Michel (XVe siècle) (77e volet : 27 novembre 2011) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Lancret Nicolas (1660-1743) (5e volet : 10 juillet 2008) (façade rue de Lobau)

de La Rochefaucauld François (1613-1680) (33e volet : 11 mars 2009) (façade quai de l'Hôtel de Ville)

Lavoisier (1743-1794) (79e volet : 20 janvier 2012) (place de l'Hôtel de Ville)

Lebrun Charles (1619-1690) (106e volet : 4 avril 2014) (façade côté quai)

Ledru-Rollin Alexandre (1807-1874) (60e volet : 11 juillet 2010) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Lekain Henri-Louis (1729-1778) (21e volet : 12 novembre 2008) (façade rue de Lobau)

Lenôtre André (1613-1700) (87e volet : 27 septembre 2012) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Lescot Pierre (1515-1578) (85e volet : 27 juillet 2012) (façade place de l'Hôtel de Ville)

de L'estoile Pierre (1546-1611) (80e volet : 23 février 2012) (place de l'Hôtel de Ville)

Lesueur Eustache (1616-1655) (58e volet : 20 mai 2010) (place de l'Hôtel de Ville)

Malebranche Nicolas (1638-1715) (9e volet : 6 août 2008) (façade rue de Lobau)

Mansart ([et non pas Mansard] ou Hadouin-Mansart) Jules (1646-1708) (67e volet : 27 février 2011) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Marivaux Pierre Carlet de Chamblain (1688-1763) (34e volet : 31 mars 2009) (façade quai de l'Hôtel de Ville)

Michelet Jules (1798-1874) (91e volet : 25 janvier 2013) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Miron François (76e volet : 13 novembre 2011) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Molé Mathieu (1584-1656) (78e volet : 29 décembre 2011) (place de l'Hôtel de Ville)

Molière (1622-1673) (64e volet : 20 novembre 2010) (place de l'Hôtel de Ville)

de Montreuil Pierre (XIIIe siècle) (68e volet : 25 mars 2011) (place de l'Hôtel de Ville)

de Musset Alfred (1810-1857) (32e volet : 26 février 2009) (façade quai de l'Hôtel de Ville)

Pache Jean-Nicolas (94e volet : 24 avril 2013) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Pasquier Etienne (1529-1615) (83e volet : 16 mai 2012) (place de l'Hôtel de Ville)

Perrault Charles (1628-1703) (100e volet : 28 septembre 2013) (façade côté quai)

Perronet Jean-Rodophe (1708-1794) (41e volet : 13 juin 2009) (façade rue de Rivoli)

Picard Louis-Benoît (1769-1828) (18e volet : 8 octobre 2008) (façade rue de Lobau)

Pigalle Jean (1714-1785) (63e volet : 14 octobre 2010) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Pilon Germain (1525-1590) (86e volet : 28 août 2012) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Quinault Philippe (1635-1688) (2e volet : 19 juin 2008) (façade rue de Lobau)

Regnard Jean-François (1655-1709) (12e volet : 27 août 2008) (façade rue de Lobau)

Regnault Henri (1843-1871) (16e volet : 24 septembre 2008) (façade rue de Lobau)

Richelieu Armand Jean du Plessis, duc de (55e volet : 17 février 2010) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Roland Madame (1754-1793) (98e volet : 29 juillet 2013) (façade côté quai)

Rollin Charles (1661-1741) (90e volet : 27 décembre 2012) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Rousseau Théodore (1812-1867) (20e volet : 23 octobre 2008) (façade rue de Lobau)

Sacy Antoine-Isaac Silvestre (1758-1838) (51e volet : 28 octobre 2009) (façade rue de Rivoli)

Saint-Simon (1675-1755) (26e volet : 21 décembre 2008) (rue de Lobau)

Scribe Eugène (1791-1861) (23e volet : 26 novembre 2008) (rue de Lobau)

Hérault de Séchelles Marie-Jean (1759-1794) (43e volet : 4 juillet 2009) (façade rue de Rivoli)

Sedaine Michel-Jean (1719-1797) (8e volet : 31 juillet 2008) (façade rue de Lobau)

Mme de Staël (1766-1817) (36e volet : 22 avril 2009) (façade quai de l'Hôtel de Ville)

Sue Eugène (1804-1857) (53e volet : 14 décembre 2009) (façade rue de Rivoli)

Talma François-Joseph (1763-1826) (25e volet : 12 décembre 2008) (façade rue de Lobau)

de Thou Jacques-Auguste (1553-1617) (69e volet : 29 avril 2011) (façade place de l'Hôtel de Ville)

de Tourville Anne Hilarion de Costentin (1672-1701) (93e volet : 24 mars 2013) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Tronchet François-Denis (1723-1806) (48e volet : 21 août 2009) (façade rue de Rivoli)

Turgot Anne Robert Jacques (1727-1781) (70e volet : 26 mai 2011) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Vernet Horace (1789-1863) (50e volet : 12 septembre 2009) (façade rue de Rivoli)

Villemain Abel-François (1790-1870) (10e volet : 13 août 2008) (façade rue de Lobau)

(de) Viole Pierre (mort en 1554) (75e volet : 15 octobre 2011) (façade de l'Hôtel de Ville)

Viollet-le-Duc Eugène (1814-1879) (52e volet : 21 novembre 2009) (façade rue de Rivoli)

Voltaire (1694-1778) (84e volet : 23 juin 2012) (façade place de l'Hôtel de Ville)

Wilhem Louis Bocquillon dit (1781-1642) (46e volet : 2 août 2009) (façade rue de Rivoli)

 

MCDLXII : L'Indépendant du 4e s'engage dans la campagne pour le Centre Conquérant

Pour ceux qui ne suivent pas mon compte twitter @EmmanuelDELARU1, j'avais annoncé dès le 1er tour des élections pour la présidentielle de l'UDI, que je soutenais Jean-Christophe Lagarde. A l'occasion de la campagne pour le 2e tour, j'ai rejoint l'équipe de campagne du "Centre conquérant" qui soutient sa candidature.

Une explication concernant cet engagement. Je suis aujourd'hui intimement persuadé que la France ne peut -enfin- se lancer dans les réformes nécessaires pour sortir notre pays de sa crise économique, sociale, politique et morale que si elles sont portées par le Centre. Les Français sont las des promesses simplistes et démagogiques. Il faut du courage.

Dans ce but, pour que le Centre soit fort, il lui faut un leader qui a montré son énergie et sa capacité à féderer. Or, Jean-Christophe Lagarde a prouvé  dans un bastion acquis à la Gauche -et longtemps au Parti Communiste- qu'il était capable de gagner des élections en prenant la tête de coalition formée autour du Centre droit.

Tel est donc le sens de mon engagement dans "le Centre conquérant". Même si je respecte son adversaire -ceux qui se plaisent à faire du dénigrement systématique et malveillant contre les membres de leur propre camp m'exaspèrent- je n'ai pas le sentiment qu'il soit porteur de la même capacité à rendre le Centre fort. Une nécessité pourtant, si l'UDI ne veut pas être un parti supplétif d'une UMP qui selon toute vraissemblance va repasser sous la direction de l'ancien Président de la République.

Pour ceux qui veulent soutenir la candidature de Jean-Christophe Lagarde dans le 4e et dans le Centre de Paris, je lance un compte twitter qui diffusera les informations de cette courte campagne pour la présidence de l'UDI (fin du vote le 14 novembre) : @Conquerants7504

MCDLXI : Prolongation de la fermeture à la circulation de la rue Rambuteau : un énorme coup de chapeau au service communication de la Ville de Paris !

J'ai publié la semaine dernière un article pour regretter le fait que le calendrier initial concernant la fermeture de la rue Rambuteau n'ait pas été respecté (voir mon article du 16 octobre). Je rappelle pour mémoire que le circulation devait initialement être à nouveau possible à partir du 10 octobre (d'après le Journal Centre Ville)

Aujourd'hui mercredi 22 octovre, la rue était toujours fermée mais on pouvait lire ce merveilleux panneau "d'information" :

Au lieu de dire aux usagers, "excusez-nous pour la gêne occasionnée par l'allongement de la durée de la fermeture de la rue de 13 jours" (je pense à ceux qui avaient prévu de déménager le week-end du 18/19 octobre), on nous annonce fièrement que "la fin des travaux est avancée de 10 jours" avec en plus petits caractères "le barrage de la rue est prolongé jusqu'au 23 octobre".

Non on ne nous prend pas pour des imbéciles !

MCDLX : Les rues du 4e : la rue de l'Hôtel de Ville

Voici un nouvel épisode de la série consacrée aux rues du 4e arrondissement. Il concerne une voie qui réserve quelques surprises : la rue de l'Hôtel de Ville.

Tout d'abord, cette rue laisse certains visiteurs perplexes. Faites le test. Expliquez à quelqu'un qui ne connaît pas bien Paris que cette rue n'est pas située à côté de l'Hôtel de Ville [le mieux c'est de la faire quand on est à l'angle rue de Lobau/rue de Rivoli (donc en face de l'Hôtel de Ville) et qu'il faut expliquer qu'il faut aller jusqu'à la place Saint-Gervais, prendre la rue De la Brosse avant de trouver cette rue].

En effet, à l'extrémité de cette rue, on trouve la caserne Lobau qui met une certaine distance entre cette rue et l'Hôtel de Ville. La caserne a été construite en 1854 et de ce fait la rue de l'Hôtel de Ville ne conduit plus... à l'Hôtel de Ville.

La partie la plus à l'Ouest de la rue est celle où on trouve les bâtiments les plus anciens. Elle a connu l'époque très longue pendant laquelle cette voie s'est appelée la rue de la Mortellerie : jusqu'en 1835. On peut encore voir une plaque du XVIIIe siècle qui porte ce nom. En effet, on y trouvait au Moyen-Âge des "morteliers", des ouvriers qui réduisaient de la roche pour en faire du plâtre ou du ciment. Le nom de mortellerie est tombé en désuétude et il avait été considéré comme évoquant trop la mort après l'épidémie de choléra... du début des années 1830.

Cette rue de la Mortellerie se prolongeait avant la reconstruction de l'Hôtel de Ville sous Louis-Philippe jusqu'à la place de l'Hôtel de Ville donc bien plus à l'Ouest :

On trouve dans cette partie de la rue (entre la rue de la Brosse et la rue des Barres) un des rares ilôts anciens préservés des bords de Seine du 4e. Cependant, ils sont désormais situés relativement loin de la place de l'Hôtel de Ville et même de l'Hôtel de Ville.

En continuant dans cette rue vers l'Est, on arrive après à la hauteur de la rue des Barres avec la superbe vue sur le chevet de l.'église Saint-Gervais-Saint-Protais (et son affreux échafaudage depuis 2012) :

En allant un peu plus loin vers l'Est, on arrive à un bâtiment que j'ai toujours trouvé très peu esthétique : la Cité Internationale des Arts. (Qu'en pense M.Girard qui à propos des pavillons Willerwall des Halles parlait de "pans de laideurs" ?).

Le projet architectural "une barre sur piloti" a été choisi en 1959 avec une construction achevée en 1965. Il n'est pas  forcément à regretter que le projet de 2e barre du même genre n'ait pas été mené à terme...

Ce tronçon n'a vraiment pas un grand intérêt si ce n'est le fait que cela reste un des rares endroits du 4e arrondissement où on trouve encore de nombreuses places de parkings. (Pourvou que sa dourre comme disait la mère de Napoléon).

En continuant à l'Est, on arrive à la hauteur de l'Hôtel d'Aumont que l'on peut continuer à voir puisque l'idée de construire un mur pour enserrer le "jardin sonore" a, elle aussi, fort heureusement été abandonnée.

Cependant, le parcours dans cette rue n'est pas finie. En continuant vers l'Ouest, après avoir traverser la rue des Nonnains d'Hyères, on change encore d'ambiance pour arriver à l'Hôtel de Sens : la rue de l'Hôtel de Ville commence à cet endroit à l'angle avec la rue du Fauconnier :

Voici donc une rue bien surprenante puisqu'elle est relativement longue (446m) mais n'a aucune unité avec trois ambiances très différentes et un nom qui n'a rien ni de logique (puisque la rue n'est pas située à côté de l'Hôtel de Ville depuis la construction de la caserne Lobau en 1854) ni d'historique (puisqu'il a été choisi pour remplacer en 1835 le nom de rue de la mortellerie qui avait été par erreur compris comme une évocation d'un lieu lié à la mort...).

MCDLIX : Un nouveau piédestal dans le 4e

On peut voir en ce moment un immense piédestal dominé le 4e arrondissement. Certains pourraient croire qu'un mégalomane prépare l'érection d'une statue gigantesque toute à sa gloire...

Mais non, il s'agit juste des travaux de restauration du dôme qui en avait certes bien besoin..

MCDLVIII : Fermeture à la circulation rue Rambuteau... Un calendrier aberrant et plus qui n'est pas respecté

  Les travaux rue Rambuteau en août... Commerces fermés mais la circulation est toujours possible

Le Journal Centre-Ville de la rentrée annonce page 6 une fermeture de la circulation rue Rambuteau du 8 septembre au 10 ocobre. J'avais écrit un article il y a quelques mois pour regretter ce calendrier (article du 12 juin 2014 : Un beau projet de réaménagement de la partie Est de la rue Rambuteau... avec un calendrier à revoir ?). En août, les travaux de la rue Rambuteau ont en effet commencé mais la circulation n'était pas interrompue. Même le bus 29 pouvait circuler comme en atteste la photo ci-dessus.

Ce calendrier est d'autant plus absurde qu'il n'est pas respecté. La rue devait rouvrir à la circulation le 11 octobre. Or, la photo ci-dessous prise lundi 13 octobre montre que le passage des véhicules était encore loin d'être possible. Peu importe les problèmes que cela pose aux commerçants et aux riverains qui avaient prévu de pouvoir réutiliser cette voie.

Rue Rambuteau le 13 octobre. Circulation interrompue ... elle devait être rétablie le 10 octobre 

Seuls importent les caprices de nos chers dirigeants qui avaient décidé qu'il fallait que cet aménagement se fasse dès cette année alors qu'en attendant l'été prochain et en préparant beaucoup mieux les travaux la gêne aurait été beaucoup moins grande.

MCDLVII : Bring back our girls... Déjà 6 mois.

En passant rue de Rivoli, les passants et les automobilites ne font peut-être plus attention. Sur la façade de la mairie, sur les fenêtres du bureau du maire, on peut voir cette affiche :

Le 14 octobre, cela a fait plus de 6 mois que près de 500 jeunes adolescentes ont été enlevées au Nigéria où ils semblent que depuis elles ont été asservies. Ne les oublions pas donc.

En cette année 2014, les situations tragiques dans lesquelles le respect de la dignité humaine est bafoué se répètent. Il ne faut pas rester indifférent.

 

MCDLVI : Un nouveau kiosque rue des Archives... une idée lumineuse pour évoquer la question de l'hyper-narcissisme..

Nous avons eu la tristesse d'apprendre il y a quelques semaines la fermeture du point de presse/Librairie Agora situé à l'angle de la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie et de la rue des Archives. Tristessse d'autant plus grande que cette fermeture s'est accompagnée du licenciement des 7 membres du personnel de ce commerce.

Le maire du 4e, Christophe Girard, a voulu montré sur ce dossier qu'il était capable de réagir dans l'urgence. Les riverains de la rue des Archives ont eu la surprise de voir apparaître un kiosque cette semaine à la hauteur du 22rue des Archives.

Cette installation pose plusieurs petits problèmes...

1°) Je fais partie de ceux qui se sont réjouis de l'installation (longue et laborieuse) d'un kiosque à la sortie du métro Hôtel de Ville rue de Lobau (voir notamment mon article du 29 juillet 2009). Or, le kiosque installé au 18/20 rue des Archives est comme celui de la rue Lobau un "gros kiosque". On peut donc se demander si le nouveau kiosque installé cette semaine est économiquement viable. Peut-être aurait-il mieux valu installer un kiosque de plus petite dimension ?

2°) Il semble que la société qui installe les kiosques de presse ait été obligée d'agir dans l'urgence. Il est à cet égard assez étonnant que la copropriété du 18/20 rue des Archives aient été contactée APRES l'installation et l'ouverture du kiosque pour qu'on lui demande si elle pouvait fournir un accès en électricité à ce kiosque.  (mail envoyé à la copropriété hier vendedi 10 octobre à 15h45). Cette demande me surprend un peu car le kiosque est situé devant le 22 rue des Archives où se trouve l'église luthérienne des Billettes : un lieu de culte avec des logements qui sont donc la propriété de... la Ville de Paris. Il est vrai que cet édifice est dans un état tellement lamentable qu'un raccordement électrique n'a peut-être pas semblé une souhaitable.

Ce kiosque est donc bien sûr en soi une bonne idée pleine de bonnes intentions mais il pose d'une part le problème de sa viabilité économique, d'autre part la question de décision prise en urgence qui donc  ont conduit à négliger certains problèmes comme le raccordement électrique.

L'important est que le maire du 4e arrondissement puisse faire sa pub afin d'être aimé par tous. L'affiche de l'Express qui apparaît sur le kiosque a peut-être un rapport avec sa personnalité... et le titre situé en bas de couverture avec ce qui est conseillé à ceux qui n'ont plus envie de vivre dans ce quartier :

 

MCDV : 100e anniversaire d'une disparition que je tenais à évoquer

Il m'arrive rarement de quitter les limites du 4e arrondissement sur ce blog mais en ce 6 octobre, je tenais à écrire un article à propos d'un monument aux morts que j'avais envie d'évoquer aujourd'hui.

Il s'agit du monument aux morts d'Elincourt, une petite commune située dans le département du Nord. Le nom de Marc Gibot y apparaît sur la face "1914". Il s'agit de  Marc Gibot mort le 6 octobre 1914 dans un hôpital militaire à Verdun suite à une maladie contractée sur le front. (d'après la fiche du site "Mémoiresdeshommes.gouv").

Il était né le 4 février 1885 et il avait donc 29 ans. Il laissait une veuve Aline Berlèque (qui ne s'est jamais remariée et qui est décédée en 1974, 60 ans plus tard) et un orphelin  âgé de preque 5 ans puisqu'il était né le 1er novembre 1909... mon grand-père maternel.

Une pensée donc pour ces millions d'hommes arrachés à leur univers quotidien en août 1914 pour se retrouver plongé dans l'horreur de la guerre et y perdre la vie. Une pensée aussi pour les familles dont l'histoire a été profondément bouleversée par ce traumatisme collectif que les dirigeants ont imposé aux peuples d'Europe pendant la Grande Guerre.

Crédit photographique : l'article Wikipédia de la commune d'Elincourt.